J'ai peur des mouches

De retour à mon bureau, je considère ma valoche avec une tristesse si hideuse que Françoise Sagan renoncerait à la saluer !

Je m'en vais tête basse, avec le sentiment pénible qu'il vient de me choir un turbin de première classe sur le dôme !

Voyez l’histoire criminelle : c’est à cause des gerces que sont tombés tous les grands caïds de la pègre, les Dillinger et consorts ! Les voilà bien, les amies qui vous veulent du bien. Quand elles ont bien pris leur fade, elles vous balancent aux ordures ! Loin du slip, loin du cœur !

Je fais jouer mes charmeuses et la voilà toute molle. Toi et moite !

Nous nous déplaçons tout doucement. Lui s’évertue avec ses deux branches d’arbre fourchues, geignant, soufflant, râlant, traitant la vie de tous les noms les plus péjoratifs tels que : ordure, chameau, député, percepteur !

Il est souhaitable que les personnages de ce récit soient fictifs !
Le contraire serait vraiment trop moche !

S.-A.

Sur ces entrefesses, le frangin se met à brailler sous le lit.