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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Des prostituées sont assassinées depuis quelque temps à Paname. Notre bon commissaire est sur cette enquête avec un autre inspecteur et assistent à une agression dont la victime, une certaine Marie-Thérèse, rechappe in extremis, alors que l'auteur est abattu.
Commence alors une nouvelle enquête échevelé où Béru et Pinuche sont plutôt discrets, tandis que S-A devra chausser les skis et cogiter encore une fois pour nous dégoter une jolie surprise... du bon San-Antonio encore une fois.
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Dans ce 44ème San-Antonio, paru en 1961, nous suivons une vraie enquête policière sur un sujet inépuisable, des meurtres de péripatéticiennes. L'intrigue est plutôt bien construite avec de bonnes rigolades et des digressions à gogo. Donc, un très bon cru.
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J'ai bien aimé ce 44ème tome (je crois) car il commence dans une loge de concierge (si bien décrites par Frederic DARD, on pourrait éditer une petite anthologie à ce sujet). le commissaire est très en forme, il nous fait une description du monde de la prostitution des années 60 avec un argot complet. Une histoire de tueur en série de prostituées (un sujet porteur), mais avec des rebondissements typiques san-antonionesques. Cet épisode nous promène dans Paris et un peu en montagne. Les acolytes aident à leur façon, mais ne se révèlent pas trop efficaces.
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La précédente enquête, "Ne mangez pas la consigne", m'avait un peu déçu. C'était même la première fois de mémoire où je n'avais jamais réussi à accrocher au récit malgré un début prometteur. du coup, après plus de 40 enquêtes, je me demandais si il n'y avait pas un sentiment de lassitude qui commençait à se présenter chez moi.

"La fin des haricots" me prouve qu'il en est rien. La recette fonctionne toujours et cette fois-ci, je suis vraiment bien rentré dedans. Comme toujours, le final me parait un peu trop tiré par les cheveux par rapport au postulat de base mais ça fonctionne. Cette histoire de sadique est prenante et même si pour le coup, je me suis très vite douté de l'identité de ce serial killer de prostituée, j'ai passé un très bon moment de lecture.

L'humour y est toujours aussi bien présent tout comme l'action et le jeu avec la langue française. Bref, me voila reparti comme en 40 avec San Antonio pour ma plus grande joie (surtout qu'il m'en reste encore plus d'une centaine sous la main à lire dans ma bibliothèque)
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I.
Le commissaire San-Antonio et ses acolytes, en conjonction étroite avec Achille Pâquerette, un type qui «avait passé douze ans à la Mondaine» suent sang et eau pour «démasquer le fou qui, régulièrement, deux fois par mois, abattait une pierreuse».

Voilà comment le commissaire caractérise le modus operandi de ce tueur en série: « le processus du meurtrier, pourtant, ne variait pas. Il abordait les filles, les décidait à le suivre en voiture, même lorsqu'il s'adressait à des sédentaires; il les conduisait alors dans un endroit désert, les étranglait et les abandonnait dans l'auto qui était chaque fois une voiture volée. le plus étrange, c'est que les filles, prévenues par la presse des méthodes du tueur, continuaient de le suivre. »

Lors d'un traquenard, ils prennent enfin ce sadique (Boilevent était son nom) en flagrant délit. Rapide comme l'éclair, l'inspecteur Pâquerette arrive à l'envoyer ad patres. Mais quelques jours après, la série meurtrière se prolonge et tout repart à zéro…

Félicie, la brave femme du mère de San-A, suppose que le hic de l'affaire soit du côté de ce Boilevent… le chemin tortueux de vérité ne mènera pas notre commissaire à Rome, mais dans les Alpes (chez «Tartarin des neiges»). Dans le feu de l'action, il va endurer l'agression atroce contre l'un de ses collègues, la mort des personnes innocentes, des doutes et de la déception…

Que voulez-vous que je fisse d'autre, ce n'est pas un cassoulet mais «La fin des haricot», hein?!

II.
Cette 44ème aventure san-antonienne, parue en 1961, est une histoire typiquement policière. Mais ce qui compte le plus pour moi, c'est que les écritures captivantes, bien peaufinées, deviennent de plus en plus nombreuses chez le créateur prodige de San-Antonio et tout le toutim.

Moins qu'une année sépare ce volume que je considère comme un vrai coup de maître, d'autres homologues réussis (p.ex. «Du brut pour les brutes» (S.-A #039) ou «J'suis comme ça» (S.-A #040).

Dans mes critiques sur ces aventures, je parlais de la vivacité du récit, de l'intégrité du style. Puis vient la période d'écritures maigres et peu inventives. Comme chaque homme, l'écrivain a le droit à ses hauts et bas. L'essentiel c'est que ces deux états se relaient en cadence.

Comme vous l'avez déjà deviné (au moins, je l'espère), «La fin des haricots» est le côté haut de l'auteur.

Il paraît que c'est pour la première fois qu'un san-antonio a deux intrigues au lieu d'une. Oui, elles sont un peu imbriquées, un peu capillotractées, mais le rythme qui ne faiblit pas et la tension qui est constante, ne laissent pas de place aux temps morts. Les ingrédients habituels de Frédéric Dard (comme, par exemple, des calembours, des comparaisons et des métaphores succulents, des énumérations saugrenues, des apostrophes au lecteur, des digressions lyriques, l'hilarité du récit), y sont présents et leur intégrité couronne le succès de ce petit roman. Pour moi, c'est l'un des polars du genre «ça ne se lit pas, ça se dévore».

Béru sur ski et son piquant accident du travail ont apporté un contrepoids prépondérant à ma seule déception — le rôle très réduit de Pinaud.

III.
Ce polar est devenu une lecture extrêmement plaisante et joviale pour le gars Bibi. J'ai eu la chance de carpe-diemer «La fin des haricots» (verbe transitif du 1er groupe, signifiant le fait d'«éprouver de la bonheur sublime») deux fois. L'année passée cet ouvrage s'est changé en livre audio lu avec brio par Julien Allouf. Et en 2017, je l'ai eu en lecture directe, textuellement textuelle, sans aucun intermédiaire. C'est mirobolant, quoi!

Les temps légendaires de la série sont en marche!

4.0/5

À NOTER :
La «shampouineuse» qu'Alfred, le merlan, a mariée dans le volume précédent («Ne mangez pas la consigne») s'appelle Antonia. (— Je fais comme ça à Antonia : « Est-ce que vous z'avez du pinard ? » « Oui », qu'é me répond. « Bon, je lui fais, faites-en chauffer un kilbus avec beaucoup de sucre et de poiv' et faites-y boire à Alfred. »)
Lien : https://autodidacteblog.word..
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