La Fin des haricots

Il y a dans Paris un sadique qui butte des prostituées… Il vole une bagnole, emmène la belle faire un tour et l'étrangle ; scénario immuable reconductible tous les quinze jours.
Aussi, le Boss, pour gagner en efficacité, adjoint à notre commissaire national l'inspecteur Pâquerette, un ancien de la Mondaine à la gâchette facile ; tellement facile que croyant avoir affaire au gugusse en question, il lui offre le repos éternel… mais le pervers récidive ; San Antonio monte un piège…
« La fin des haricots » 43 ème de la série paru en 1961 : une bonne intrigue… enfin, deux bonnes intrigues bien imbriquées, quoiqu'une des deux me semble un peu téléphonée.
Malgré tout, un épisode assez moyen : un peu sec. Comparé au précédent, moins de calembours, pas de notes en bas de page, pas d'énumérations surréalistes ni de digressions fantaisistes… Retour de Mathias comme pour suppléer un Pinaud malade ; Bérurier plus efficace dans le décor que dans l'intrigue, mais ça, c'est le minimum…
Bon. le prochain sera sans doute au top. On n'est encore qu'en 1961 et le meilleur s'annonce…

44ème roman de San-Antonio publié en 1961 (dépôt légal 2ème trimestre 1961).

L'histoire se déroule fin janvier – début février 1961 à Paris et Courchevel.

Mission : San-Antonio aide la Mondaine à arrêter un homme qui tue des prostituées. Son collègue de la Mondaine, Pâquerette, abat un homme qui essayait d'étrangler une prostituée. Mais quelques jours après, la série continue...

Un bon San-Antonio avec une particularité dans ce roman : le commissaire doit élucider deux affaires.

San-Antonio va être amené à enquêter dans le milieu des "tapineuses" qui se font étrangler par un mystérieux inconnu. Une affaire qui va le faire se triturer les méninges. Pour une fois, le commissaire va s'adjoindre les services d'un autre inspecteurs que Beru, Achille Pâquerette, un gars de la mondaine dont le doigt démange trop facilement la gâchette de son pistolet.

Une bonne enquête à suivre, même s'il y a de sacrées incongruités au niveau logistique et logique. Petite surprise de tomber sur un livre qui ne contient ni calembours, ni palabres-de-dessous-de-ceinture. Dommage aussi que sieur San-A. soit aussi radin sur les bas de page qui, d'habitude, foisonnent autant que les boutons d'un ado en pleine puberté. C'est aussi rare que béru ne fasse pas des siennes comme à l'accoutumée. Il en est même bizarre de trouver San-Antonio aussi sage avec ces dames, lui qui d'habitude mêle le plaisir avec le boulot. Ici , il reste concentré sur sa mission première.

Il m'a manqué cette marque de fabrique que j'avais eu plaisir de trouver et de découvrir dans d'autres volumes de la saga, ce côté volubile et le langage fleuri. Mais pas de panique, il en reste d'autres à lire.
Lien : https://lecture-chronique.bl..

Voilà un livre qui détend !!! Pas besoin de réfléchir, on comprend le jargon de la bande !!
C'est toujours un bon moment de passé avec San-Antonio