AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 47 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici longtemps que je n'avais pas lu un bon vieux San-Antonio des familles, lecture récréative s'il en est !

Dans cet opus, datant de 1968, nous retrouvons la fine (?) équipe, c'est à dire San-Antonio, Bérurier, Pinaud, et nous faisons la connaissance de la nièce adoptive du couple Bérurier, Marie-Marie, petite fille très délurée, qui deviendra un personnage récurrent de la série.

L'intrigue ?
Un mélange de polar, et d'espionnage, encore très en vogue à l'époque.
Des savants chinois ont inventé un produit d'une extrême dangerosité le "sulfocradingue" (et oui !).

San-antonio, Béru, flanqué de sa moitié la grosse Berthe, qu'il ne faut pas confondre avec une pièce d'artillerie allemande qui terrorisa Paris durant la première guerre mondiale, partent dans un improbable pays d'Amérique du sud, déjouer les plans des méchants chinois...

Bien sûr, il ne faut pas trop chercher ici la vraisemblance.
Pour commencer, que va faire un commissaire de la PJ parisienne à l'étranger dans une affaire qui regarde plutôt les services secrets !?

Mais bon, San-Antonio n'est pas Maigret, il n'a pas de juge d'instruction tracassier à ses basques, mais Achille le directeur omnipotent donne tous les droits ou presque à son poulain !

Pour le reste, nous retrouvons les situations burlesques, les dialogues et les jeux de mots que l'on adore et qui horripilent les grincheux..!

Du San-Antonio quoi, et un bon millésime !

Commenter  J’apprécie          220
Zazie chez les Bérus.... Toujours la même recette, le Français comme on l'aime, version gouaille et argot. L'humour gras et les rebondissements alambiqués, annoncés par l'auteur...
J'en lis un de temps en temps, en passant par ma boite à livre, et c'est toujours le même plaisir, et dans celui là 2 fou-rires irrépressibles dont l'un, communicatif, dans le métro.
Commenter  J’apprécie          71
Nous sommes en 1968 et l'auteur est au sommet de son art : ses intrigues sont épiques, son langage bigarré, ses dialogues burlesques, ses personnages inénarrables, sa philosophie étonnante, et voilà qu'en introduisant le personnage de la nièce orpheline d'Alexandre-Benoît il donne un nouveau souffle à une série qui n'en avait même pas encore besoin ! Avec ses couettes et son vocabulaire bien à elle, ses tâches de son et sa surprenante maîtrise de l'argot, elle prend dès sa première apparition le devant de la scène et éclipse ici les révolutionnaires, guérilleros et autres réducteurs de têtes qui peuplent cet épisodes et qui ne sont pourtant pas en reste.

Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
Commenter  J’apprécie          60
69ème San-Antonio paru en 1968. Qui connaît le sulfocradingue? Personne qui n'ait lu cet excellent numéro de la série. Alors, sans dévoiler la signification du terme, c'est une enquête plutôt chimique pour le commissaire. Bérurier et sa Berthe sont présents et très actifs ce qui relève obligatoirement le niveau... Les jeux de mots et calembours sont au rendez-vous pour le plaisir des lecteurs.
Commenter  J’apprécie          50
Je découvre San-Antonio l'auteur et l'inspecteur avec ce livre et du coup aussi Berurier et Bertaga. Je me suis lancé dans cette lecture car étant auditeur des Bérurier Noir j'ai voulu découvrir le monde de Bérurier et quel livre mieux que Viva Bertaga pour cela.

J'ai été surpris et dérouté par cette écriture atypique, jouant avec la langue française. Une écriture orale et très "franchouillarde", qui joue sur le mots, qui s'amuse avec les consonances, qui fait des fautes de grammaires énormes, qui remplace un mot par deux autres mots avec la meme sonorité mais qui ne veulent pas du tout dire la même chose. C'est quelque-fois déroutant mais c'est aussi très drôle et prenant. L'histoire est bien ficelée, on est pris dans le livre et on passe un très bon moment.
Commenter  J’apprécie          20
Le fameux trio, S-A, Béru et Pinuche, se voit confier une mission au Rondubraz, en Amérique du Sud : de méchants Chinois sont arrivés à extraire du sulfocradingue, une matière minérale capable de faire sauter la planète entière. Pour prendre la place d'un savant tchèque plutôt mince, Béru doit suivre un régime draconien qui l'amaigrit et l'affaiblit terriblement. Et pour la première fois, apparaît la petite Marie-Marie, cousine de Zazie dans le métro qu'ils vont devoir supporter, mais qui leur sauvera deux fois la mise. Il faut dire que le trio devenu quatuor se trouve aux prises avec les Chinois, mais également avec des guérilleros professionnels de la Révolution tous azimuts et des Indiens Livaros réducteurs de tête. Et pour ne rien arranger, Berthe a disparu et nul ne sait comment la retrouver...
Un San-Antonio de la grande époque, celle de Frédéric Dard, le génial et le prolifique. Paru en 1968, le style a encore toute la fraîcheur des débuts. Les calembours, jeux de mots et trouvailles langagières diverses ne manquent pas. Et c'est un vrai régal pour le lecteur. Ca pétille, c'est plein d'humour et d'esprit gaulois, mais sans aucune vulgarité et même avec une sorte de retenue, ce qui ne sera plus le cas ensuite. L'arrivée de Marie-Marie est d'ailleurs une vraie trouvaille et un plus pour la saga. Cette gamine aussi effrontée qu'astucieuse apporte beaucoup à cette histoire loufoque mais bien menée et pleine de rebondissements. Avec Félicie et quelques autres, elle devint ensuite un personnage récurrent des San-Antonio. On la retrouve même dans les ouvrages du fils.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          20
Un Béru au régime sévère, un Pinaud qui n'en finit pas de vieillir, une Berthe en révolutionnaire sud-américaine, toute la fine équipe est là dans ce San-Antonio des plus loufoques. Bon, l'histoire ne tient pas la route mais on s'amuse bien. Et surtout, c'est la première apparition de Marie-Marie, délurée et bien plus futée que ses oncle et tante. Et qui, à huit ans, clos le roman en annonçant qu'elle se mariera avec San-Antonio. L'avenir nous le dira…
Commenter  J’apprécie          10
69ème roman de San-Antonio publié le 10/07/1968.
L'histoire se déroule au Rondubraz, pays de l'Amérique latine au mois de mars 1968.
Mission : Bérurier doit perdre 60 kgs afin de mener à bien une mission dans un pays d'Amérique latine : détruire un stock de sulfocradingue, élément indispensable dans la fabrication du la bombe H2S.
Mais pendant sa cure d'amaigrissement, San-Antonio apprend la disparition de Berthe,la femme de Bérurier. le Vieux décide d'envoyer Bérurier au Rondubraz sans l'informer de la disparition de cette dernière.
Et c'est accompagné de San-Antonio et d'une petite nouvelle, Marie-Marie, la nièce adoptive de Berthe que Bérurier s'envole en Amérique du Sud. Pinaud reste à Paris pour retrouver Berthe.

Après "Bravo, Docteur Béru !", nous offre un autre roman du même niveau. Bérurier prend de plus en plus de l'importance. On retrouve les ingrédients qui font le succès de Frédéric Dard : le parler "béruréen" repris d'ailleurs par Marie-Marie, les jeux de mots, l'action, ...

A noter, la première apparition de Marie-Marie qui jouera bien plus tard un rôle important dans les "San-Antonio".

Deux bons "San-Antonio" à la suite : que du bonheur !

La BD "Olé! San-Antonio" est inspirée de ce roman.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (125) Voir plus



Quiz Voir plus

Frédéric Dard

Où Frédéric Dard est-il né?

Vire (Calvados)
Moulins (Allier)
Jallieu (Isère)
Beauvais (Oise)

10 questions
87 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric DardCréer un quiz sur ce livre

{* *}