Il ne faudrait jamais vieillir, quand on danse. Quand je l'ai vue, je me suis promis de danser jusqu'à ma mort.
- Tu as oublié comment les autres vivent ? Que fais- tu de l'amour, de l'amitié, de la camaraderie ? ça nous aide à vivre, surtout ici, dans ce pays.
- Je vis si je danse, et si j'arrête je meurs. Le reste n'a pas beaucoup d'importance.
Reste sur Terre, mon fils, tu ne tomberas jamais plus bas.
J'ai monté une petite troupe de danses folkloriques au camp. Les gardiens nous laissaient faire. Nous dansions pour tenir. Les Russes ne s'arrêteront jamais de danser.
Je vis si je danse, et si j'arrete je meurs. Le reste n'a pas beaucoup d'importance
Il y a en toi une forme d'intransigeance, Rudolf, je le sens. Tu es révolté. Je te comprends, parce que la vie est difficile et elle ne t'a pas aidé jusqu'à présent. Mais tu peux décider de la direction que tu souhaites lui donner.
Une journée sans danser est une journée perdue.
Je ne pensais jamais au bonheur quand je dansais. Je pensais seulement aux enchaînements que je faisais. Il fallait qu'ils soient impeccables. Je dansais mouvement après mouvement. Et ce n'était pas facile. Je dansais parce que j'en avais besoin. Je savais que si j'arrêtais, j'en mourrais. C'était aussi simple que ça. Qu'est-ce que le bonheur allait faire là-dedans?
Les fortes têtes n'ont jamais raison, dans ce pays. Et ici, les murs ont des oreilles.
Sans vous, j'y arriverai pas. Et si j'y arrive pas, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue.