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Citations sur Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandello, Anders.. (23)

(Jean Giono, Les santons)
Nous avons tous fait des crèches ; puis nos enfants en ont fait à leur tour. Alors, si nous observons, nous voyons que c'est plus qu'un magnifique jeu d'hiver : c'est un moyen d'expression. Au fond, nous sommes toujours à l'époque des cavernes : il nous faut dessiner sur les parois.
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(Charles Dickens, Noël quand nous prenons de l’âge). Ami perdu, enfant perdu, parent, sœur, frère, mari, femme, que nous avons perdus, nous ne voulons pas vous rejeter ainsi ! Vous tiendrez la place qui vous est précieusement gardée dans notre cœur, au coin de notre feu, en ce jour de Noël; ainsi à la saison de l’espoir immortel, au jour de naissance de l’immortelle miséricorde, nous ne voulons rien exclure ! (p. 73)
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(Charles Dickens, Noël quand nous prenons de l’âge)
En ce jour nous n’excluons rien !
« Un instant, murmure une voix sourde. Rien ? Réfléchis !
- Le jour de Noël, nous ne voulons rien exclure du coin de notre feu. Rien.
- Pas même l’ombre d’une vaste cité recouverte d’une épaisseur de feuilles flétries ? réplique la voix. Pas même l’ombre qui obscurcit le globe tout entier ? Pas même l’ombre de la Cité des Morts ? »
Non, pas même cela. En ce jour de Noël plus qu’en aucun jour de l’année, nous voulons tourner nos regards vers cette Cité et, du milieu de ses foules silencieuses, ramener parmi nous ceux que nous avons aimés. Cité des Morts, par le nom béni qui nous réunit tous ensemble en ce moment, par la présence qui est ici parmi nous selon la promesse, nous voulons accueillir, et non pas congédier, les êtres qui nous sont chers ! (p. 71)
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(Charles Dickens, Noël quand nous prenons de l’âge). Soyez les bienvenues, aspirations d’antan, étincelantes créatures d’une imagination ardente, venez occuper votre place à l’abri, sous le houx ! Nous vous reconnaissons, la vie ne nous a pas encore détaché de vous. Soyez les bienvenus, projets et amours d’antan, quelque éphémères que vous ayez été, venez occuper vos niches parmi les lumières plus stables qui brillent autour de nous. Soyez les bienvenues, toutes choses qui furent jamais réelles pour nos cœurs; et, pour la sincérité qui vous rendit réelles, grâces soient au Ciel ! Ne bâtissons-nous donc plus de châteaux de Noël dans les nuages à présent ? Que nos pensées, voletant comme des papillons autour des fleurs que sont les enfants, portent témoignage ! (p. 69)
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(Charles Dickens, Noël quand nous prenons de l’âge). Il fut un temps, pour la plupart d’entre nous, où le jour de Noël, entourant comme d’un cercle magique tout notre univers limité, ne nous laissait rien à regretter ni à rechercher; où ce jour rassemblait tous nos plaisirs, toutes nos affections, tous nos espoirs familiaux, groupait tout, choses et êtres, autour de la flambée de Noël et rendait complète la petite image qui se reflétait dans nos jeunes yeux étincelants. (p. 66)
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La joie des autres et cet air de fête qui embellit les plus humbles visages lui rendaient tout à coup plus cruelles et comme neuves sa misère, sa tristesse, sa solitude...

"Le Réveillon du colonel Jerkof", Joseph Kessel
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Dans l'épicerie où il se fournissait régulièrement, il eut une surprise. La pièce était pleine de chalands. Ménagères affairées, petites gens, pour qui la vie matérielle était chaque matin une équation difficile à résoudre, choisissaient des victuailles que, à l'ordinaire, leur état leur interdisait.
Le colonel se souvint qu'on était au 24 décembre, le soir du Réveillon.

"Le Réveillon du colonel Jerkof", Joseph Kessel
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Tu vois, fiston, le Président, il faisait allusion comme ça à mes hommes et à moi. Un bel hommage aux bûcherons de Paris. Et un hommage mérité ! Parce que sans nous, hein, les grandes avenues et les parkings, pas question avec tous ces arbres. C'est que Paris, sans en avoir l'air, c'est plein d'arbres. Une vraie forêt, Paris ! Enfin, c'était...
Parce que le jour où Paris sera devenu un écheveau d'autoroutes et de toboggans que des milliers de voitures pourront traverser à cent à l'heure dans toutes les directions, hein, c'est à qui qu'on devra ça d'abord ? Aux bûcherons qu'auront fait place nette !
(La fugue du petit Poucet de Michel Tournier)
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Ce fut l'époque des lumineux Noëls visionnaires qui se sont depuis longtemps envolés loin de nous pour ne plus reparaître que faiblement, après une pluie d'été, parmi les plus pâles franges de l'arc-en-ciel ! Ce fut l'époque des plaisirs extatiques dus à ce qui devait être mais ne fut jamais, à ce qui pourtant était rendu si réel par notre robuste espérance qu'il serait difficile de dire aujourd'hui quelles réalités accomplies depuis lors ont été plus puissantes !
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En expliquant la vie humaine par d'insensibles gradations, ces figures composaient une sorte de poème vivant. Et le luxe des accessoires qui décoraient le salon ; et la diversité des attitudes ; les oppositions formées par les vêtements tous divers de couleurs ; et les contrastes créés par les expressions de ces visages fortement accidentés, grâce aux tons imprimés par les différents âges et aux contours mis en saillie par les leurs, répandaient sur ces pages humaines toutes les richesses demandées à la sculpture, aux peintres, aux écrivains... 
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