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Voici un fort sympathique pastiche holmésien.
Ecrit par un spécialiste en holmésologie, ce roman reprend les codes du genre. Et l'auteur nous gratifie en plus d'une belle imagination.
Aussi si David Stuart Davies imagine un Watson à la botte de celui qui va devenir le pire ennemi de Holmes, aussi nous décrit-il un Mycroft retord et pervers passé du coté sombre de la force.
Un point de vue très intéressant qui fait plus que se défendre. On y crois et c'est là tout le génie de l'auteur.
Un excellent roman qui devrait plaire à tous les amateurs du grand détective londonien ainsi qu'à ses fans les plus inconditionnels.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Un certain Docteur Watson est l'un des deux seuls romans de David Stuart Davies qui ait été traduit en français. Il s'agit ici d'un roman apocryphe. La différence est grande avec le livre des morts. Mieux vaut ne pas lire la quatrième de couverture et se laisser porter par ses impressions et déductions pour découvrir ce que l'intrigue va dévoiler.

Une fois n'est pas de coutume puisque c'est de Watson dont il va être essentiellement question. Sans faire de révélation intempestive, l'auteur lui prête un rôle très éloigné de ce que le Canon avait prévu. Il va être question de Sherlock mais aussi de Moriarty, de Moran, et de Mycroft sans oublier Lestrade, Gregson et Mrs Hudson… le programme va donc être chargé.

Le roman développe une histoire à tiroirs qui offre des références, ou plutôt utilise plusieurs romans et nouvelles du Canon : Une étude en rouge, le Signe des quatre, L'interprète grec, le dernier problème et La Maison vide, sans oublier qu'il donne sa propre interprétation du grand hiatus. Les adeptes pourront crier au scandale, mais pourtant l'auteur fait de son mieux pour créer quelque chose qui offre de surcroît beaucoup de controverses. Il y a ici matière à relire le Canon différemment.

L'histoire et le style sont plutôt plaisants et nous sommes vraiment pris dans un scénario immersif. le début est long et manque de dynamisme. Il faudra donc s'accrocher, mais l'effort, tout relatif, en vaut la peine. le roman a beaucoup d'ambition. du coup, il utilise des personnages qui ne peuvent être laissés de côté mais dont la prestation n'est guère utile (Moran) ou convaincante (Mycroft).

Osé et iconoclaste, ce roman s'adresse aux adeptes qui auront lu le Canon et désirent le relire avec une nouvelle perspective. Un bon cru, qui mérite le détour mais à condition d'accepter le parti pris de l'auteur.
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Une trouvaille : rendre le sincère Dr Watson duplice et complice de l'infâme Moriarty, tout en lui conservant sa moralité, provoquant de multiples cas de conscience. L'étrangeté et la spécificité d' Holmes sont respectées. Mais l'aîné de Holmes devient aussi un sbire de l'ennemi. L'efficacité du réseau du génie du mal n'a jamais été aussi grande. Cette réécriture est pleine de finesse, fidèle à l'esprit des romans tout en insérant de nouvelles nuances qui donnent en particulier plus d'épaisseur à Watson. Un plaisir gourmand pour les amateurs du 221 Baker Street .5/5
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Ce deuxième tome propose une nouvelle approche de la première rencontre entre Sherlock Holmes, le Dr Watson et le professeur Moriartry. Au travers d'une réécriture de quelques grandes aventures relatée dans différents tomes de Conan Doyle, nous avons le plaisir de découvrir l'agencement d'un plan diabolique orchestré par le professeur Moriartry... un vrai plaisir à lire avec de nombreuses nouveautés concernant l vraie personnalité de personnage croisé au long des récits de cette saga.

Bon je vous le dit de suite... j'ai vraiment aimé cette adaptation fidèle-infidèle... Les personnages sont mis en exergue avec un côté sombre plus marqué, plus sournois, bref... vous risquez de vous dire : "Non lui aussi !!! ou non elle aussi !!" La structure du récit est sympa et claire avec des extraits de journaux tenus par le Dr Watson et du récit en "direct" où l'on peut suivre le professeur Moriartry dans ses pensées, dans ses actes.

Ajouté à cela un voyage rapide et succinct dans les grandes enquêtes de Sherlock Holmes revues et corrigées par David Stuart Davis comme Une étude en rouge, le signe des quatre... Une vraie plongée dans les oeuvres de Conan Doyle !!
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N'ayant pas lu les oeuvres de Sir Arthur Conan Doyle, je ne peux pas vraiment juger de la qualité de cette « réécriture » par rapport à l'original, mais ça a fonctionné pour moi.
Une pointe d'humour British comme je l'aime, des personnages très crédibles, je n'ai rien trouvé à redire.

Mon avis complet ici : https://nathouelecture.wordpress.com/2015/07/17/un-certain-dr-watson-david-stuart-davies/
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Superbe idée !
Watson est en réalité un espion à la solde de Moriarty pour donner à Holmes la réputation qu'on lui connait en devenant son biographe. (et oui, Moriarty s'ennuie, il veut un adversaire à sa mesure)
Le roman commence par l'intrigue de "un étude en rouge" et en reprend presque point par point les éléments, pour s'éloigner de plus en plus de Doyle et terminer bien sûr aux chutes de Reichenbach. Ecrit bien sûr à la première personne par Watson en narrateur, on assiste aux tourments du docteur qui se prend d'amitié pour Holmes et à qui son rôle d'espion pèse de plus en plus.
Mais j'en arrive aux critiques. Bien sûr Watson explique qu'il est obligé de "romancer" les enquêtes et que c'est pour cela que les écrits qu'on connait (ceux de Doyle) divergent de la réalité.
Mais il y a tout de même une énorme différence qui ne s'explique pas de cette manière : ce Holmes est extrêmement bien cultivé, connaissant parfaitement bien la littérature et pouvant citer de grands auteurs... alors que moi l'Holmes que je connais n'en a rien à faire de la philosophie et de la littérature à part celle pouvant aider dans son métier.
J'avoue que ce détail m'a gênée.
Autre petit détail gênant à mon sens : il y a d'autres espions de Moriarty qui gravitent autour de Holmes (vraiment Moriarty sort les grands moyens pour faire de Holmes un grand détective) mais est-ce vraiment utile ? leur action est loin d'être décisive dans le roman et donc je me disais que leur rôle allait être développé dans le second tome ... et non !
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Wow ! Quel pastiche passionnant !
L'intrigue du livre aura surpris beaucoup d'entre nous.
Watson ! un traitre, travaillant pour le compte de Moriarty ? À voir !
Je trouve le personnage de Sherlock Holmes, agréablement décrit, et crédible !
Nombreux sont les pastiches oubliant le caractère de l'individu à part qu'est Sherlock !
L'histoire et passionnante, l'écriture agréable. L'auteur connaît son sujet, bref j'ai dévoré ce livre.
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Il y a un petit temps que cet auteur m'attirait. Je n'ai donc pas hésité à postuler pour ce livre lors de la dernière Masse Critique sur Babelio. Et Je ne le regrette pas.
David Stuart Davies est reconnu comme un spécialiste de Sherlock Holmes. Il s'amuse donc à mêler le vrai et le faux dans ce roman original. Il imagine ni plus ni moins que le Dr Watson s'appelle en réalité Walker et est payé par Moriarty pour espionner Sherlock. Rentrant d'Afghanistan, il n'a jamais entendu parler du célèbre détective et désargenté, accepte sans trop rechigner le pacte que lui propose l'ennemi juré de Holmes.
Il fallait oser s'attaquer à un symbole comme Watson, ce Candide, âme de la saga holmésienne. DS Davies n'a pourtant pas hésité. Et son roman est une réussite. le style est respecté, l'ambiance et l'esprit rendent hommage à Conan Doyle, les personnages sont plausibles… et j'ai goûté l'alternance de point de vue entre le journal intime de Watson et le récit en lui-même. Les deux étant rédigés dans deux polices différentes.

On retrouvera ici un peu du « Signe des quatre » un peu de « Une étude en rouge », un peu de… vous le découvrirez vous-mêmes ! Et beaucoup de liberté prise. Mais le tout reste cohérent, respectueux de l'oeuvre et terriblement original. Une lecture vraiment agréable qui donne envie de découvrir la suite imaginée par l'auteur.
Spécialiste ou non de Sherlock Holmes, chacun trouvera un réel plaisir dans cette lecture.
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Lors de la dernière masse critique de Babelio, j'ai pu recevoir ce livre. Dès que ça parle de Sherlock Holmes, ça m'intéresse ! Malheureusement, au contraire des échos positifs présents sur Internet, je n'ai pas apprécié ma lecture plus que ça.

A la lecture du synopsis, j'ai trouvé l'idée originale – que le Dr Watson soit un espion envoyé par le Professeur Moriarty – mais il fallait voir comment cela serait amené. Finalement, cela est plausible mais ça ne m'a pas plu. Toutes les personnes que Sherlock Holmes rencontrent sont à la solde de Moriarty. Cela illustre certes sa grande influence mais c'est trop. Il n'y a plus personne à qui faire confiance.

En ce qui concerne les personnages, ils ressemblent aux originaux. Leurs traits de caractère sont réalistes. J'ai particulièrement apprécié le Dr Watson. C'est d'ailleurs le véritable héros de ce roman. L'histoire est racontée à travers des extraits de son journal ainsi que quelques passages avec un autre narrateur quand le Dr Watson n'assiste pas aux événements. Je n'ai pas grand-chose à dire sur Sherlock, il ne m'a pas vraiment marqué ; tout comme Moriarty. Quant à Mycroft, il est à mon regret trop effacé. Par ailleurs, on ne sait pas réellement quel jeu il joue. C'est Mycroft, j'ai envie de dire, mais en savoir un peu plus sur lui aurait été intéressant.

Ce qui m'a le plus déçu, ce sont les enquêtes. Celles-ci sont directement reprises du canon holmésien et ne sont guère modifiées. Elles arrivent subitement et sont résolues en quelques pages. Il y a aussi de trop brusques coupures notamment quand John Watson fait la rencontre de Mary. La rapidité des événements m'a vraiment gênée.

Les chapitres sont courts et le livre se lit plutôt rapidement ce qui m'a permis de ne pas faire s'éterniser ce roman. Il y a une alternance entre récit et dialogues. Ces derniers, ceux d'Holmes, ne m'ont pas toujours paru crédibles mais dans l'ensemble, c'est correct. La narration externe et le journal de Watson sont de deux polices différentes mais il y a parfois quelques oublis.
Lien : http://andimagine.wordpress...
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Il m'a fallu quelques jours avant de pouvoir mettre au point cette chronique, tant cette lecture a été un énorme coup de coeur et m'a littéralement scotchée !

Holmésienne devant l'éternel, j'avoue avoir tremblé en lisant le résumé ! Quelle audace de revisiter ainsi le Canon ! Mais au vu des nombreux avis positifs qui émanaient de la blogosphère et étant donné que je vais prochainement recevoir le deuxième tome grâce à une Masse Critique Babelio, je me suis lancée.

Nous rencontrons donc John Walker, médecin militaire à la dérive en Afghanistan. Un soir, il en a ras-le-bol de voir mourir tous ces jeunes soldats, il décide qu'une bonne cuite au cognac est la solution idéale (mais pas à 7% ! ^^). Résultat : emprisonnement, traduction en cour martiale et renvoi manu militari au pays... Mais sur le bateau, notre bon Docteur rencontre un homme chargé d'un "recrutement" un peu spécial : celui du terrible professeur Moriarty, le Napoléon du Crime ! La nouvelle mission de Walker, désormais Watson : espionner Sherlock Holmes, jeune détective ambitieux, devenir son ami et l'empêcher de mettre son nez dans les affaires du distingué Professeur...

J'admire l'auteur, pour sa manipulation du Canon ! Quel talent de réussir à remodeler à sa guise les premières enquêtes du célèbre duo (Une Etude en Rouge, le Signe des Quatre, L'Interprète Grec et le Problème Final) sans en perdre la substantifique moelle et surtout en étant cohérent de A à Z ! Souvent, je me suis demandée comment l'auteur allait adapter tel ou tel détail et, à chaque fois, me voilà bluffée ! On se rend compte aussi, à travers ce premier tome, de la main mise extraordinaire de Moriarty : on ne peut rien lui cacher, il voit tout, il sait tout ! le problème, pour lui, c'est que Watson va réellement s'attacher au détective... Les personnages sont superbement retranscrits et collent parfaitement au Canon, même si certains nous réservent quelques surprises... Une réelle précision dans les détails, une écriture fluide et très agréable à lire, un point de vue différent de tout ce que l'on a pu lire jusqu'alors, de l'action, des déductions : un cocktail explosif pour une série que je ne manquerai pas de suivre tant elle m'a marquée par son premier tome !
Lien : http://le-marque-page-de-pop..
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