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sur 360 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec Chute de vélo, Étienne Davodeau livre une nouvelle fois une histoire touchante, racontée avec le talent et l'humanité qu'on lui connaît.
C'est avant tout une histoire de famille, avec les histoires qu'on se raconte, les petits et les grands secrets, les rancoeurs aussi. Jeanne, son mari et son frère Simon viennent vider la maison de leur mère avant de la mettre en vente, et Toussaint, une ami de la famille, vient les aider. Ils y emmènent une dernière fois leur mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Quant à leurs enfants, ils espionnent ce qui se passe sur le chantier d'en face, sans savoir qu'ils vont provoquer un drame.
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C'est l'histoire d'une famille ordinaire : une fratrie dont le père est mort depuis plusieurs années et dont la mère souffre de la maladie d'Alzheimer. La maison familiale doit être vidée pour être vendue. On se retrouve dans les situations : réactions et décisions face à la vieillesse et à la maladie, tensions et secrets familiaux... S'ajoutent en parallèle deux histoires : celle de l'ami un peu paumé et du maçon avec son arpette qui fait des travaux en face de la maison familiale. Tout le scénario est bien construit, les situations sont crédibles et le ton très juste. Les dessins et couleurs s'intègrent parfaitement.
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Cette BD montre le quotidien d'une famille qui se retrouve dans la maison familiale avec enfants et accompagnés de la grand mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. le quotidien est dépeint de façon simple. On y retrouve les thèmes de la vieillesse, des secrets enfouis, de la lâcheté, du monde ouvrier. le vélo sert un peu de liant à cet épisode estival dont la lecture génère quelques émotions.
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Une fois de plus, un réel plaisir que d'ouvrir une BD de Davodeau. Une fois refermée, un sentiment de plaisir et une seule envie, en lire une autre.
Ici, apparemment une histoire banale, on vide une maison de famille pour la vendre. Une réunion de famille permet de réunir tout le monde et de ranger... Une dispute chez les voisins et c'est une vieille histoire qui ressurgit.
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L'art d'Etienne Davodeau de nous enchanter dans des histoires de la vie "ordinaire". Version couleur qui représente très bien les paysages du Maine et Loire, la beauté de ces murs ...
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Une famille se retrouve à la campagne, dans un village tranquille, pour remettre en état la maison de leur enfance avant de la mettre en vente. C'est l'été, le cadre est tranquille, les enfants sont contents de se retrouver entre cousins, les adultes profitent de ce dernier été qui leurs rappelle pleins de souvenirs. Toussaint, l'ami de la famille sur qui ils ont toujours pu compter est également présent. Or Toussaint cache un lourd secret.
Le dessin est très beau et les couleurs décrivent parfaitement les différentes atmosphères de cet été un peu particulier. J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire pleine de sensibilité.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Voici une histoire simple (une vieille femme qui retrouve sa maison peu de temps avant de mourir) mais derrière laquelle se cache des histoires de famille, des secrets enfouis, mais aussi beaucoup de souffrance humaine. Une chronique familiale, riche et sincère, qui confirme Davodeau comme un des meilleurs scénaristes français dans la BD contemporaine.
Avec son mari, ses enfants, son frère et un ami, Jeanne vient remettre en état la maison de sa mère pour en préparer la vente. La vieille dame, qui perd la mémoire, est hospitalisée. Mais les médecins ont accepté qu'elle revienne passer quelques jours en famille dans la maison. de l'autre côté de la rue, un maçon forme un apprenti sur un chantier. L'ambiance est rude. Fascinés par les rapports tendus entre les deux hommes, les enfants de la maison vont, par accident, exacerber cette tension. C'est le moment que choisit la vieille dame pour disparaître.
Étienne Davodeau signe avec Chute de vélo une chronique familiale pleine de tempérament, mettant en avant les rapports qui unissent les membres de la famille et les personnalités qui se détachent petit à petit. Derrière cette comédie douce-amère, à la fois grave et légère, on découvre une très belle histoire de destins humains, de personnages entiers, poursuivis par l'ombre d'un passé enfoui et qui ne demande qu ‘à ressurgir au détour des événements des événements de la vie.
Du point de vue, des décors, là aussi la réussite est au rendez-vous avec une superbe couverture, d'ailleurs à l'image de la Bd. On y découvre une représentation graphique très fine d'une vieille maison, au milieu d'un petit bourg, en plein été, sous une chaleur accablante. La campagne en cette saison y est très bien restituée avec une très belle scène de nuit dans laquelle Toussaint le solitaire se retrouve seul, errant, en proie à ses démons.
Bien à sa place dans la collection Aire libre, cette Bd réaliste rappelle par moment le travail de Jean-Claude Denis sur certains albums avec notamment un travail sur les personnages particulièrement réussi.
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Chute de vélo est un roman graphique... une BD quoi. Je n'ai pas encore compris quelle est la réalité couverte par la notion de roman graphique qui ne soit pas incluse dans le terme plus souvent utilisé de bande dessinée. Quoiqu'il en soit, Étienne Davodeau nous livre ici une tranche de vie tout en subtilité, subtilité du dessin comme de la trame narrative. Davodeau sait nous insérer dans l'histoire de vie de ses protagonistes. Il sait créer un espace de réalité dans lequel se joue son scénario autour d'une famille élargie qui vit les derniers moments de la demeure familiale, qui vit des déchirures et une chute de vélo. On est donc introduit dans le quotidien de cette famille, dans ses petits moments et dans ses non-dits. Tout cela se situe dans un petit village de l'ouest de la France, un village reproduit avec amour.
L'édition que je lisais se concluait sur un texte introspectif où l'auteur se dit et nous fait part de son approche à la création d'une oeuvre telle Chute de vélo. C'est loin d'être la partie la moins intéressante et on y découvre une sensibilité qui émeut.
Après Lulu femme nue, c'est le deuxième Davodeau que je lis et je ne m'arrêterai sûrement pas là.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Une famille se retrouve dans une maison en province pour faire des travaux d'entretien et de rénovation. Ce patrimoine familial va être mis en vente après le placement de la mère dans un institut. La famille est aidée par un ami de longue date.
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C'est les vacances. Des vacances un peu triste car c'est la dernière dans la maison de famille. Elle va être vendue et il faut la remettre en état. C'est que derrière cette vente se cache tout un tas d'histoire et de souvenir, de conflit de famille aussi...

Etienne Davodeau nous entraine dans la vie de famille, ordinaire mais pourtant touchante. Les enfants jouent dans le jardin, jean apprend à faire du vélo sans roulettes, son cousin espionne les maçons qui rénovent la maison d'enfance. Jeanne et son mari font du tri dans les armoires, débroussaillent le jardin et retrouvent à la cave vélos et vieux souvenirs. Celui de la mort de leur père, une terrible chute de vélo, celui du sauvetage de Toussaint, "le pauvre de la famille", celui de leur frère "qui a rompu les ponts". Simon amène Irène, leur mère. Elle ne les reconnait plus, elle a la maladie d'Alzheimer Irène...
Une vie de famille ordinaire, courante, tellement proche de ce que certaines personnes connaissent. Malgré la gravité des sujets, de la profondeurs qui se cachent derrière les faits anodins, il y a de la légèreté dans le récit. Tout comme dans le trait et la colorisation très fraiche.
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