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3,63

sur 354 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai découvert Etienne Davodeau avec Lulu femme nue, capable de tout quitter pendant une journée, pour vivre quelque chose de nouveau.
Dans chute de vélo, c'est une famille ordinaire que l'auteur met en scène.
Une famille avec ses plaisirs et ses tristesses. Une histoire simple qui parle de gens ordinaires avec beaucoup de pudeur et de délicatesse.
Je ne suis pas une grande lectrice de BD, mais je dois reconnaître que Davodeau j'aime et j'en redemande !

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Avant de mettre en vente la maison de sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, Jeanne, son mari, leurs deux enfants et un neveu y passent l'été pour faire du tri, du ménage, du jardinage. Ils invitent la vieille dame à les rejoindre. Simon, un frère de Jeanne, et Toussaint, un vieil ami de la famille, viennent également les retrouver. Ces vacances vont être riches en émotions, entre les répliques acerbes entre beaux-frères, les absences d'Irène, les quatre cents coups des enfants, les aventures du maçon et de son apprenti, les aveux de Toussaint...

Après les documentaires, retour pour moi dans le registre BD "fiction-émotion" d'Etienne Davodeau. A partir d'une histoire simple, dans laquelle chacun peut se reconnaître, l'auteur évoque de façon sensible et touchante Alzheimer, la famille et ses brouilles, la rédemption, la maladresse cruelle des enfants et leurs inquiétudes - sur la mort en général, et la perte d'un proche en particulier...

Encore une jolie découverte de l'univers d'Etienne Davodeau avec cet album !

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J'avais pourtant beaucoup apprécié Les Mauvaises gens du même auteur. J'avoue que j'apprécie moins ce one-shot.

Cette histoire semble désincarnée et l'émotion a du mal à filtrer. Cela ressemble à un marivaudage à la réflexion protéiforme. Ce n'est pas non plus totalement indigeste loin de là. Honnête sans plus.

C'est loin de l'épopée intime avec une puissance visuelle ensorceleuse ! L'auteur a fait mieux mais également moins bien.
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Quand il y a un vélo dans l'histoire, il y aura forcément une chute avant la fin! Mais... la chute n'est pas forcément celle qu'on pense...
Plusieurs membres d'une famille se retrouvent dans la maison familiale qui va bientôt être mise en vente. Il y a donc Jeanne, son mari et ses deux enfants -dont Jean qui s'exerce tant bien que mal au vélo sans petites roues-, ainsi que son neveu, le fils de son frère qui a depuis longtemps coupé les ponts avec la famille, puis Simon, l'autre frère, leur mère malade d'Alzheimer, et enfin, Toussaint,l'ami "pauvre" de la famille.
Ce personnage est de loin le plus intéressant, trimbalant une sorte de mélancolie partout avec lui, sans doute plus ou moins amoureux de Jeanne.
Comme dans chaque histoire de Davodeau que je connais, l'intrigue commence doucement, l'air de rien, distillant par ci et là quelques notes dissonantes à l'équilibre de la famille. Jimmy, le gamin insolent - digne fils de son père?-, ces deux ouvriers qui se haïssent à quelques mètres de la maison, les piques que Simon et son beau-frère s'envoient... jusqu'à la révélation d'un secret qui scellera l'histoire.

Cette bd est plaisante à lire et possède juste ce qu'il faut pour laisser un léger sentiment de malaise, mais pas trop. Les personnages sont toujours aussi bien esquissés physiquement mais aussi psychologiquement. Malgré tout, ce n'est vraiment pas la bd de Davodeau que je préfère.
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J'avais lu le chien qui louche d'Etienne Davodeau sans être convaincue. J'ai voulu retenter l'expérience.
Si ça n'a pas été un coup de coeur, la lecture était plaisante. Toute la partie qui traite de la maladie d'Alzheimer est bien faite, réaliste, avec des émotions justes. Mais ce n'est pas le sujet principal de la BD. D'ailleurs on a du mal à le voir entre ça, l'histoire des maçons qui n'a pas grand intérêt et cette fameuse de chute de vélo dont on nous parle que bien plus tard. Cette dernière ne fait pas très aboutie. Au final on a une BD au ton léger alors que beaucoup de gravité et de deuil tourne autour du récit. On passe un peu à côté de quelque chose pour ma part.
Ce qui n'arrange pas les choses, c'est que les personnages sont un peu quelconques. Malgré l'intimité qu'on partage, on les sent loin, comme si qu'on était de simples observateurs. Ils restent sympathiques sont être attachants ni agaçants.
Les dessins ne sont pas désagréables et la colorisation est lumineuse. Mais je ne suis pas fan du rendu final.
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L'histoire simple d'une famille plutôt quelconque, entre souvenirs et secrets bien gardés, le lecteur se trouve face à un récit touchant. Et puis les dessins d'Etienne Davodeau sont toujours autant agréables à regarder.
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Chute de vélo est une chronique de la vie ordinaire croquée par Étienne Davodeau.
Une famille se retrouve dans la maison natale pour la vider en vu de la vente. de nombreux passages faits de petits moments de la vie m'ont touché comme quand la mère ne reconnait pas ses enfants, quand les rôles sont inversés et que c'est la fille qui fait la toilette de sa mère, les enfants qui jouent ensemble et partagent un secret...
Au fil des pages, l'histoire de cette famille se reconstitue, nous dévoilant le drame vécu quelques années plus tôt.

Une histoire émouvante, des dessins avec des couleurs chaudes comme l'été de cette famille.

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Curieusement, les dessins ne se font pas particulièrement remarquer. Ils servent l'histoire de façon efficace, voilà tout. Comme trop souvent j'au eu du mal au début à différencier les visages des uns et des autres, des jeunes hommes ici surtout. Mais l'ensemble m'a plutôt bien plu dans sa relative simplicité.
C'était une lecture agréable mais sans réelles surprises. Je m'attendais à mieux.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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C'est la 2eme histoire d' Etienne Davodeau que je lis avec plaisir et fluidité après Lulu Femme nue.
Il a ce talent de décrire des scènes de tout les jours avec simplicité ce qui les rend attachantes, touchantes, réalistes.
Les couleurs des dessins sont chaudes, on ressent les ambiances à chaque scène. Les différents sujets traités dans cette histoire font partie de la vie de "Mr Tout le monde" : les histoires de famille, les brouilles, la maladie (Alzheimer), les enfants en vacances, l'ami de la famille et les secrets qui vont avec.

Par contre, j'ai eu un peu de mal à reconnaître les personnages à plusieurs reprises ; le dessin n'est pas assez précis (à mon goût) pour les différencier facilement. J'ai trouvé de plus, que l'histoire était trop courte, je ne m'attendais pas à une fin comme celle-ci. Je n'ai pas compris tout de suite que c'était fini, il a fallu que je revienne 3 fois en arrière (j'ai cru avoir manqué 1 ou 2 pages ! ). C'est donc à nous d'en déduire la fin, et de nous poser les questions, cela m'a un peu gênée, je dis bien un peu ! J'aurais préféré que l'histoire du secret de l'ami soit approfondie.

Je souhaite terminer sur une note positive : j'ai tout de même bien aimé, et je vais continuer à découvrir les BD de cet auteur.
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Une fratrie se retrouve dans la maison parentale à l'occasion de l'été... Enfin, ce n'est pas vraiment les vacances estivales qui sont l'occasion, mais plus la nécessité de nettoyer la maison dans le but de la revendre.
Simon est allé cherché sa mère, Irène, à la maison de retraite afin qu'elle soit présente à ce moment particulier. L'âge lui grignote progressivement la mémoire et la raison.
Jeanne est également présente avec son compagnon et ses deux enfants.
Arnaud quant à lui, boude les réunions familiales depuis une vieille querelle avec ses parents. Pourtant, pour la première fois, il accepte que son fils Jimmy passe ses vacances en compagnie de ses cousins et de ses oncle et tante.
Les blessures familiales sont à fleur de peau.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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