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Citations sur Women in chains (11)

[...] les mortes de Juarez sont un chiffon rouge, l'ombre portée de la lune...Tant que la justice et les médias se concentrent sur cette énigme, ils occultent le reste, et ce qui compte vraiment, c'est le reste. La vraie question n'est pas tant : pourquoi ces cinq mille femmes, oui cinq mille pas cinq cents, ont été assassinées ? La vraie question, c'est : à qui profite l'existence d'une ville industrielle, d'une grande ville-frontière où la vie des ouvrières ne vaut rien ?

(Dans : "La Ville féminicide", nouvelle publiée pour la 1e fois dans "Utopiales 2010" chez Actusf)
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J'ai parlé une fois du viol dans mon immeuble, j'en ai parlé un peu à la vieille qui garde mon fils. Elle m'a dit que son mari l'avait violée tant de fois que je pouvais me considérer comme chanceuse. Je lui ai dit que ce n'était pas pareil, alors elle a ri en me demandant : "Vraiment ?"

(Dans "Nous sommes les violeurs"... en Afghanistan)
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"Well, I feel deep in your heart there are wounds time can't heal"

(Tears for fears, "Women in chains". Paroles de Roland Orzabal)
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Vous voulez que je vous parle de Nusrat Mobarez? On parle beaucoup d'elle parce que son histoire coïncide avec la fin de la guerre de l'opium, parce qu'elle a tué certains de ses violeurs. En la glorifiant on oublie celles qui n'ont pas réussi à se relever, celles qui n'ont eu aucun choix, mais qui méritent pourtant notre respect. Le courage n'est pas donné à tout le monde. Qu'on demande du courage à un policier, je le comprends, ça fait partie du métier, mais qu'on l'exige de toutes les femmes afghanes, de toutes les femmes violées, je ne le comprends pas. Celles qui ont été violée comme moi et qui n'ont eu aucun courage ne méritent pas moins de respect que je n'en ai eu.
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« Les visages des disparus de Ciudad Juarez, « les mortes de Juarez » comme on les surnomme, sont imprimés sur des tracs, des affichettes, dans les journaux, les petites annonces... De nombreux corps, un sur dix environ, ne sont jamais retrouvés. Tu sais pourquoi... Tu entends ce bruit? Il est insupportable non? En robes blanches, écharpes roses au cou, les mères crient : « NI UNA MAS! » et dès le lendemain je leur réponds : « UNA MAS! » »
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(Félicité :) - Je voulais Paris.
(M. André :) - Et tu auras Francfort. C'est pas le même genre de saucisses...T'es pas au niveau de Paris, tu ne le seras jamais, t'es une motte de boue à peine sculptée...pas une panthère. [...] À Paris je suis trop connu, je ne peux plus mettre de filles comme toi à Château Rouge. C'était le bon temps. Celui des années Chirac. L'argent coulait à flots. Maintenant faut se farcir Sarkozy et la racaille nigériane. [...] Félicité est morte aujourd'hui. Joy vient de naître et Joy m'appartient : le parcours trois trous, l'âme et le reste.
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Je vous l'ai dit : je n'existe pas, je ne suis rien. Je n'ai rien à regretter, rien à gagner, rien à perdre, vous venez d'écouter une âme vide. Le fantôme d'une victoire. Quand j'aurai quitté cette pièce, plus jamais on entendra parler de moi. Il ne restera que la voix de "Toubib" sur vos enregistrements. [Nous sommes les Violeurs]
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Juarez ne tue que ses femmes et ses mauvais garçons. [...] [La ville féminicide]
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Nous étions les Violeurs, Goran, Le Juif, l'Australien, Random, Beckett, moi et tous les autres, la guerre contre l'opium, non pas en détruisant les champs, mais en violant celles qui les cultivaient, en tuant leurs frères, leurs maris, leurs pères, leurs cousins. En ne laissant que des femmes derrière nous. [Nous sommes les Violeurs]
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Certains disent que la cartel de Juarez coupe sa cocaïne colombienne. Hum ... En fait, je l'enrichis avec de la poudre d'os. Des os de bonnes filles, honnêtes et travailleuses. Leurs os rendent la cocaïne meilleure, plus puissante. [La ville féminicide]
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