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Citations sur La déchéance d'un homme (112)

C’était un bouffon désespéré qui se donnait en spectacle
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Lorsqu’on me faisait des reproches, je m’imaginais que j’avais commis une faute grave; de toute manière je recevais toujours ces attaques sans mot dire, mais j’éprouvais intérieurement des craintes folles
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Une réplique, même des reproches eussent été l’expression de ce que les hommes ont traditionnellement appelé « la vérité », mais moi je n’avais pas la force de pratiquer cette vérité, j’étais obsédé par l’idée que je n’étais peut-être pas fait pour vivre avec les autres
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C’était mon ultime demande d’affection que j’adressais aux hommes. Tout en les craignant au plus haut point je crois que je n’étais pas résigné à tout supporter d’eux. Et puis, par mes bouffonneries, un fil me rattachait encore un peu à mes semblables. Extérieurement, le sourire ne me quittait jamais; intérieurement, en revanche, c’était le désespoir. Pour ne pas révéler ce contraste, je devais garder, au prix des sueurs froides, un équilibre qui ne te anti qu’à un cheveu.
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Je ne comprenais pas du tout pourquoi les gens ont une occupation. Mon idée du bonheur et celle que s’en font les autres se contredisaient tellement que j’en éprouvais un malaise tel que, la nuit, sans cesse, je me retournais dans mon lit, je gémissais, je devenais presque fou. En fait, n’étais-je pas heureux ? Depuis mon enfance on m’avait souvent répété que j’étais un être heureux. Pourtant j’étais toujours affligé de tourments d’enfer ; les gens qui prétendaient que j’étais heureux étaient infiniment plus heureux que moi.
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Quand on parle du visage d’un mort, on s’attendait à y retrouver quelque chose de son expérience d’autrefois, de l’impression qu’il vous laissait ; ici on se serait cru en face d’une tête de bois d’un mannequin sans expression. Quoi qu’il en soit, sans chercher plus loin, cette photo faisait frissonner celui qui la regardait, le mettait mal à l’aise. Je n’avais jamais vu jusque-là un visage d’homme aussi étrange.
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Le monde, en fait, qu’est-ce que c’est ? Est-ce l’ensemble des individus ?
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Je savais que tous, dans l’immeuble, me témoignaient de la sympathie, mais comme j’avais peur d’eux ! J’étais aimé dans la mesure où j’avais peur, et alors, être aimé, avoir peur dans la mesure où l’on est aimé, quel dilemme !
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Mon idée du bonheur et celle que s’en font les autres se contredisaient tellement que j’en éprouvais un malaise tel que, la nuit, sans cesse, je me retournais dans mon lit, je gémissais, je devenais presque fou. En fait, n’étais-je pas heureux ? Depuis mon enfance on m’avait souvent répété que j’étais un être heureux. Pourtant j’étais toujours affligé de tourments d’enfer ; les gens qui prétendaient que j’étais heureux étaient infiniment plus heureux que moi.
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Désormais, je n'étais plus un criminel. J'étais un fou. Mais non, certainement, je n'étais pas un fou. Je n'ai jamais perdu l'esprit un seul instant. Mais il paraît que tous les fous disent cela. En bref, tous ceux qu'on avait enfermés dans cet hôpital avaient l'esprit dérangé; ceux qui n'y étaient pas enfermés étaient des gens normaux.
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