AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 479 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir purgé sa peine pour avoir tué sa femme, Franz Biberkopf sort de prison.
Malgré ses bonnes intentions de mener une vie tranquille, il cède au chant des sirènes et sombre dans l'obscure et sordide vie nocturne berlinoise.

Avis :
Immersion totale dans la noirceur du Berlin des années 1920, à déguster au son des albums de la période berlinoise de Bowie, Low, Heroes et Lodger.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
Commenter  J’apprécie          40
Berlin Alexanderplatz est avec Die Blechtrommel de Grass de ces aventures humaines qui dessinent L Histoire. Franz Biberkopf et Oskar Matzerath sont au centre de notre attention, de notre compassion.
C'est avec ces deux textes originaux que je suis rentré dans la langue allemande. Dans la culture ?
Commenter  J’apprécie          50
Un classique inclassable... Cette nouvelle traduction est très différente.
Commenter  J’apprécie          70
Un air de ressemblance avec "Ulysse" de James Joyce et "le Tambour" Günter Grass, lecture difficile mais intéressante, car c'est un style différent de mes lectures habituelle, il faut être assez concentré pour ne pas se perdre, à lire dans un endroit calme.
C'est ce genre de livre que je compare à l'ascension d'une montagne, sachant que l'Everest pourrait-être "Ulysse", quoique il y a plus ardu avec certains ouvrages de philosophie..
Pour lire cette histoire il faut avoir une certaine maturité littéraire, ce que je n'ai pas (j'espère l'avoir), j'ai donc laissé le temps à cette lecture, j'ai persisté, et j'ai pu en fin de compte me délecter de celle-ci.
Oui il faut gratter, ne pas s'arreter à la 100e ou 200e pages, peut-être louperai t-on un chef d'oeuvre ou ce qu'il s'en approche.
Je pense qu'un livre de ce genre c'est comme un bon vin, il faut prendre le temps de le goûter..
Ce serait bien de faire un quiz qui comparerait un livre avec un sommet..Sachant que plusieurs livres pourrait être un sommet.
A oui le résumé bah vous avez déjà des résumés, là j'explique mon ressenti peut-être aussi important qu'un résumé, "après ce n'est que mon avis parmi tant d'autres", pour reprendre les phrases de fin d'avis de Nastasia-B
Commenter  J’apprécie          40
La lecture de ce classique de la littérature allemande du XXème siècle n'est pas toujours aisée. Souvent comparé au "Manhattan Transfer" de Dos Passos, ce roman m'a plutôt fait penser à "Ulysse" de Joyce par sa construction assez heurtée, faite de ruptures de ton et de répétitions, de collages (références bibliques assez développées, publicités). Suivre Frantz Biberkopf dans sa chute, le personnage principal de ce roman déconcertant, n'est donc pas une partie de plaisir mais j'ai quand même trouvé de quoi avancer dans cette lecture et y trouver de l'intérêt.
Commenter  J’apprécie          80
Un roman sombre qui relate la vie des bas-fonds à Berlin dans la fin des années 1920, en suivant le destin de Franz Biberkopf qui fût ouvrier, souteneur, meurtrier de sa compagne et après son passage à « Tegel » (en prison) tenta de se racheter une vie honnête en tant que vendeur de journaux. Mais avec la rencontre de Reinhold (on peut y trouver l'incarnation de Satan !) Franz retombe dans le milieu de la pègre berlinoise.

La trame de « Berlin Alexanderplatz » se déploie donc dans Berlin et l'Alexanderplatz revient souvent dans le récit, c'est en quelque sorte le point de repère principal de Franz Biberkopf dans ses pérégrinations. Située au coeur de Berlin, cet axe central, jonction entre trains, tramways et métro, est le symbole de l'activité frénétique de la ville, qui a certainement inspiré à Alfred Döblin son roman.

L'oeuvre de Döblin est aussi un témoin de l'histoire ; intégrant dans son récit la montée du nazisme ou encore le communisme et la lutte des classes.

Autre point particulier du roman, c'est son style. On sent (grâce à une traduction de le Lay très fidèle au texte original, de ce que j'ai pu en lire par ailleurs) que Döblin a cherché à se rapprocher au plus près du dialecte berlinois, parlé par le milieu populaire dans lequel baigne le personnage principal. L'auteur mêle dans le récit des extraits d'oeuvres de la littérature allemande, des publicités, des chansons de cabarets, des extraits de la Bible. On est aussi parfois perdu quand le récit quitte l'histoire principal pour relater des événements de la vie berlinoise, comme la description des abattoirs à plusieurs reprises ou l'actualité (comme si on lisait un journal de l'époque). Et malgré ce chaos ambiant cela donne un tout cohérent qui fait de ce livre une oeuvre à part.
Commenter  J’apprécie          60
Berlin Alexanderplatz, c'est l'itinéraire d'un homme, Franz Biberkopf, qui sort de prison et tente de reprendre une place honorable dans le Berlin de la fin des années 1920, capitale d'une République de Weimar affaiblie par la crise économique et le diktat. C'est le roman d'un Berlin populaire où les ménages tentent de survivre tout en commérant aisément et en discutant fiévreusement.
Biberkopf tâche d'être honnête mais il retombe vite dans le monde du crime, notamment en faisant la connaissance de Reinhold, personnage inquiétant s'il en est, véritable chef de bande qui emploie Biberkopf dans une opération de cambriolage. L'opération tourne mal, notamment pour Franz Biberkopf, qui se jure de revenir à une vie honnête : mais cette vie berlinoise est un cercle vicieux dont Franz aura bien du mal à se sortir.
Utilisant une langue argotique, Alfred Döblin nous entraine dans cette grande ville grouillante, populaire à travers un récit qui tient beaucoup de la tragédie, car les forces qui régissent la vie de Franz Biberkopf sont anormalement humaines ; de là, la difficulté de la rédemption pour un personnage qu'il est très difficile à prendre en affection, tant il semble aisément se complaire dans cette fange dégoûtante. Un récit remarquable qui en rappelle d'autres, comme Voyage au bout de la nuit ou Aucune bête aussi féroce.
Commenter  J’apprécie          110
Un très bon souvenir de lecture lorsque j'étais adolescente. Je vais certainement le réinscrire un de ces jours dans mes relectures.
Commenter  J’apprécie          30
Ce fut long! le roman est conséquent, le texte sans trop de dialogues, avec de longues descriptions et les pensées des personnages qui s'éternisent. le style est particulier, avec un discours intérieur qui déroute.
Ce livre raconte l'histoire d'un homme qui sort de prison et ses méthodes pour sortir de la pauvreté et des affaires dans l'Allemagne des années 30, en pleine crise financière et morale. On entre dans un monde sombre, dans les bas-fonds de Berlin et peu à peu, on s'attache au personnage, on suit son parcours pas toujours clair mais qui s'active vers la fin.
Le véritable personnage de l'oeuvre, c'est la ville, c'est Berlin, ses habitants, ses travailleurs, ses rues et son âme. On assiste à des descriptions magnifiques notamment celle de garçons bouchers à l'abattoir, entre horreur, morbide et grandeur. On obtient un chef d'oeuvre du réalisme allemand, on pense à Zola mais la première guerre mondiale est passée par là et il n'y à plus d'espoir.
C'est noir, c'est sombre et plein de lumière.
Commenter  J’apprécie          160
L'histoire d'un homme qui sort de prison à Berlin, où il a été enfermé pour avoir tué sa compagne. Celui-ci évolue dans un milieu modeste et, d'apparence simple (comme chacun), il est complexe : à la fois bonhomme, déterminé, brutal, sensible, ce que l'auteur rend admirablement. Ainsi, cet homme est décidé à reprendre son destin en main et à demeurer honnête. Naturellement, la vie va lui tendre de nombreux pièges et autres tentations. le style de l'écriture est original et direct, sans emphase, et l'histoire parsemée de coupures hétéroclites tantôt tirées de la religion, tantôt de journaux, de radios, de conversations ou encore de réclames. J'ai trouvé ce roman un peu long à démarrer, après quoi on se prend au jeu et on veut voir comment le héros va s'en tirer ou comment il va chuter. Pour finir, j'ai parfois été un peu gêné par ces entremêlements dont j'ai parlé avant, n'en saisissant pas toujours la visée. Un bon livre.
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (1748) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz: l'Allemagne et la Littérature

Les deux frères Jacob et Whilhelm sont les auteurs de contes célèbres, quel est leur nom ?

Hoffmann
Gordon
Grimm
Marx

10 questions
416 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature allemande , guerre mondiale , allemagneCréer un quiz sur ce livre

{* *}