Ce qu'il y a bien avec les #livres, c'est que, parfois, ils nous entraînent là où nous ne serions jamais allés sans eux. Hors de nos sentiers battus, à la découverte de l'autre et des autres. Et parfois, le voyage est si intense que plus rien n'a d'importance si ce n'est de passer d'une page à l'autre… du genre, il faisait jour lorsque tu as pris ton #bouquin📖, voilà qu'il fait nuit et tu ne t'es rendu compte de rien. Je ne suis pas certaine que j'aurai lu
Les Dieux du Tango si le (très sympathique) Benoît de chez @cherche_midi_editeur_ ne me l'avait pas proposé… Et bien mal m'en aurait pris. Preuve, s'il le fallait encore, qu'il n'y a pas de hasard dans la vie... 🌟
Car, n'ayons pas peur des #mots, ce #livre m'a tout simplement subjuguée. Parce qu'il est de ces histoires qui restent. Dans la tête, dans le coeur. Dans le corps. Comme si son feu brûlait encore en nous, longtemps après l'avoir refermé. Comme si l'on était au-delà de la (simple) lecture, que l'on était passé dans l'indicible, le besoin presque physique. Plus de cinq cent pages et pourtant, j'aurais voulu continuer à arpenter les rues de Buenos Aires, la nuit, le jour, à garder caché le secret de Leda, à danser sur la #musique de
Dante à n'en plus sentir mes jambes. A découvrir les dessous d'une ville en plein essor, sa fièvre, son danger, sa volupté.
Carolina de Robertis a une telle musicalité dans son style d'#écriture, une telle force, une telle chaleur… Et en même temps, il y a cette douceur distillée à chaque ligne, cette faculté de nous faire adorer son personnage sans aucun compromis. Cette manière de prendre son temps pour nous faire profiter de chaque instant. le récit est hanté par les fantômes du passé, et brille pourtant d'une si violente actualité… Les mots laissent leurs empreintes - et des images aussi.
Les Dieux du Tango, c'est un vrai film à Oscars, un éclat de diamant, une grande histoire d'amour, entre deux êtres, avec soi-même, avec la musique. Un pur moment de lecture.