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3,92

sur 155 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
🎶 Pas de deux sur les rythmes saccadés du bandonéon et des violons du tango argentin. 🎶

Début 20ème siècle.
Dans les quartiers surpeuplés du Buenos Aires des émigrants, une petite italienne isolée se fait une place de musicien, en mystère de sa féminité. Avec opiniâtreté et courage, son talent et sa personnalité s'épanouissent au son de la musique et de la sensualité.
L'histoire séduit par ce personnage attachant et par la peinture d'une époque. Tout débute de façon classique par un parcours de déracinement, pour un roman sentimental sur contexte d'émigration, de condition des femmes et de leur émancipation.

Carolina de Robertis a un beau talent de conteuse pour mettre en mots les émotions, et elle s'appuie sur une solide documentation pour suivre la genèse de ce courant artistique typiquement argentin et ses multiples évolutions. En parallèle, elle s'inspire de la vie de Billy Tipton, jazzman américain pour évoquer la transidentité.

Si le tango orchestral reste le coeur du roman, il est aussi assez insaisissable.
J'ai regretté de ne pas "entendre" suffisamment la musique, sacrifiée aux parcours des personnages. Il manque un vrai souffle au roman, une plus grande hauteur de vue sociale, car il tourne trop autour de l'ambiguïté sexuelle de l'héroïne, au point d'en être peu crédible. le désir féminin, illustré en métaphore par cette musique enivrante et corporelle, me semble trop simpliste.

Remerciements à Babelio et aux Éditions du ChercheMidi pour cette parenthèse langoureusement musicale dont les pages "s'écoutent" sans déplaisir. 🎶
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J'ai reçu les dieux du Tango par la poste depuis Le Cherche Midi éditions, vieux souvenir, ils chapeautaient en 1980 les éditions St Germain des Prés, où j'avais publié. Ce livre écrit par Carolina de Robertis, est un beau cadeau de Babelio, dont je suis l'heureux élu, de masse critique. Excellent tirage, pour les amoureux de cette danse, ou comme moi intrigué par l'engouement de cette discipline. Des compétitions de tango existent une amie de ma fille pratique assidûment les parquets.

Les 110 premières pages, ont failli m'envoyer dans le décor, et le sommeil, et le livre aux dieux anciens.

Puis l'histoire de Cora, jeune amie de Léda, a creusé en moi un désir d'en savoir un peu plus, et plus je m'enfonçais dans le sable, plus je me pris de tendresse pour cette femme qui va s'habiller en homme. C'est la belle idée de Carolina, devenir Dante, le mari tué pendant une grève, Dante qui suscite admiration et courage.

Subterfuge, car pour jouer du violon, et pour danser le tango il faut être un homme, ou pour le tango une prostituée, le naufrage des premiers moments à Buenos Aires, se dissipe dans le brouillard des cigarettes, dans les odeurs des corps qui dansent avant de rejoindre le corps d'une femme promise, une danse d'affamés, il n'y a pas assez de filles, et trop de migrants.
La découverte du tango, de cette musique que léda ne sait jouer, de ces accords si simples qui se conjuguent diablement, est un apprentissage douloureux, muet, un territoire où la féminité ne s'affiche pas, ne se montre pas, ne s'entend pas, mais ruisselle dans les mains et le coeur des argentins ; il lui faudra des mois pour savoir, des mois pour s'afficher avec ceux qui vont la mener sans le savoir, comme des pères amoureux de leur enfants vers la plénitude sacrée de cette musique.

La danse viendra, par touches et dans le coeur de Carmen par un désir brûlant, avant d'irriguer de sensualité le corps de Léda devenue Dante.

Toute la magie de ce livre tient dans l'ambiguïté des sexes, des interdits, des soupirs calfeutrés des alcôves, des amours qui s'affichent dans cette danse, qui se mime pour mieux s'exprimer dans le secret.

L'écriture est charnelle, féminine, violente aussi, tant les désirs sont esquissés, entravés, dans une culture qu'il faut sauvegarder, manipuler les dieux païens, le temps d'assouvir le corps et de saturer le cœur.

J'achète sans aucun remord, on est à des années lumières du bal des débutantes.
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Les jeunes épouses Leda et Fausta embarquent à Naples sur le vapeur les emmenant rejoindre leur mari émigré à Buenosaires, mais c'est Arthuro qui accueille Leda car son mari, Dante, est mort.

La nuit, dans sa chambre, elle revêt les vêtements de Dante et joue en silence sur son violon les mélodies que joue dans la rue le vieux Nestor aveugle, les mélodies du tango qu'elle réalise bientôt en duo avec lui mais la rue est interdite aux femmes la nuit.

Alors elle se coupe les cheveux, s'habille en homme, redresse les épaules, sort le soir, boit, fume et se fait engager comme violoniste.
Commence une success story pendant laquelle elle découvre, effrayée, son homosexualité.

Malgré mon appréhension du début j'ai poursuivi ma lecture (mon écoute) et j'ai accroché, à cette Leda en quête de son identité sexuelle, ces scènes extraordinaires de danse, musique, sensualité, et puis j'aime les happy ends;--)
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Le personnage principal de cette fresque qui part de l'Italie pour s'achever en Uruguay après une longue étape en Argentine, est bien sûr le tango.On le suit dans son évolution même si "une musique née parmi les enfants d'esclaves est comme une orpheline.Elle ne connaîtra jamais ses vrais parents,n'entendra jamais l'histoire crue de sa naissance."Par le biais de son tempo,C.De Robertis nous permet de faire connaissance avec l'Argentine du début du 20ème, ses quartiers populaires,sa misère mais aussi sa fierté,sa vigueur,sa fougue.
Leda le second personnage principal est une jeune italienne d'à peine 17 ans.Partie rejoindre l'homme qu'elle vient d'épouser à distance,elle apprend qu'il est mort dés qu'elle pose les pieds à Buenos Aire. Pour vivre sa passion elle va devoir muer,c'est à dire perdre sa peau de femme et revêtir celle d'un homme en se glissant dans les vêtements de son défunt mari.Si elle reste femme les portes du tango lui seront fermées et elle devra se contenter de survivre.Ce choix pris elle s'élance dans la ville et dans une vie dont elle veut être actrice et responsable.
Ce roman interroge profondément sur l'identité.Qu'est-ce qui nous constitue?notre lieu de naissance? notre éducation?nos souvenirs?nos rencontres?notre sexe?nos blessures?...Si j'ai parfois eu peur que le récit ne dérape dans les clichés , le rytme du tango et le coeur palpitant de l'Argentine l'ont largement emporté et c'est une lecture qui m'a offert une belle évasion.
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C'est toujours un plaisir de recevoir un livre et quand il est beau , le plaisir est plus grand. Ce livre est un objet vraiment superbe avec sa couverture d'un rouge profond et de délicates fleurs stylisées. Les pages ont une couleur douce et un toucher agréable.
Bref, j'ai eu tout de suite envie de me plonger dans ce livre.
Leda est une jeune femme de dix-sept ans, dans un petit village d'Italie qui n'a pas grand chose à lui offrir. Elle épouse son cousin déjà en Argentine depuis quelques années. Mais à son arrivée , avec sa petite valise et un violon, elle apprend que son mari a été tué. Dilemme: rentrer en Italie comme elle devrait ou rester seule en Argentine...
Ce livre plonge dans l'Argentine du début du XXème siècle avec la dureté du monde des travailleurs , mais aussi le monde de la nuit, des musiciens et du tango si sensuel.
J'ai bien aimé suivre le parcours de Léda.
J'ai passé un bon moment avec ce livre.
Je remercie les Editions du Cherche Midi et Babélio pour ce voyage dépaysant de l'Italie à Buenos Aires.
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Je tiens d'abord à remercier les éditions du Cherche Midi pour ce très joli livre. En effet la couverture et les quelques illustrations sont vraiment belles. J'aurais vraisemblablement été attirée par ce livre déjà en le voyant en librairie.

Les dieux du Tango raconte, au travers de l'histoire de musiciens, les origines du tango. La musique accompagne les héros tout au long du roman, et bien que je ne connaisse pas bien cette musique, pendant toute la lecture j'avais en tête les quelques morceaux que je connais (tendance Piazzolla:-))
C'est également et surtout l'histoire de Leda, toute jeune immigrée italienne arrivée peu avant la 1ere guerre mondiale à Buenos-Aires pour y rejoindre son époux, Or Dante, l'époux, est mort avant l'arrivée de Leda. le seul viatique de la jeune femme est un violon qui était destiné à Dante.

Elle décide, à la surprise de tous, de rester en Argentine, seule. Pour gagner sa liberté et ne pas finir comme les autres femmes seules à Buenos-Aires, elle prend les vêtements de son mari, son violon et part s'installer loin de ceux qui la connaîtraient.
Elle trouve du travail, en tant qu'homme et finit par jouer de ce violon qu'elle n'avait jamais eu le droit de toucher. Elle fera même partie d'un groupe de tango.
L'histoire est vraiment intéressante : on voit la vie des immigrés au jour le jour, et aux travers du regard d'une personne pour qui tout est risqué ; une femme qui se fait passer pour un homme au début du XXe siècle c'est plutôt culotté (le jeu de mot est involontaire), à tel point qu'à certains passages, j'avais du mal à y croire.
Du coup j'ai lu la fin du livre les sourcils froncés en me disant que, quand même, cette Carolina de Laurentis nous prenait pour de canards sauvages…
Et puis j'ai lu les remerciements de l'auteur (oui, je lis même les remerciements quand j'aime un roman:-)), et elle y parlait d'un certain Billy Tipton. J'avoue que je ne connaissais pas mais je suis allée voir sur internet….Ça m'apprendra à sous-estimer la réalité : Carolina de Laurentis n'avait rien inventé !

Ce qui également est très intéressant dans ce roman, c'est l'omniprésence de la musique ; même si on ne connaît pas le tango, à la fin du roman on a une bonne idée des débuts de son histoire, et personnellement, j'ai écouté des morceaux de Carlos Gardel et d'autres moins connus (je rends une nouvelle fois hommage à la toile) histoire de me mettre dans l'ambiance.

Pour les amoureux de l'Argentine, pour les amateurs d'histoires fortes et aussi pour ceux que la musique aide à respirer.
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Depuis le petit village d'Alazzano en Italie jusqu'à Buenos Aire en Argentine, Leda part à la rencontre de son cousin Dante, son époux par procuration. A son arrivé à Buenos Aires, Dante n'est pas sur le quai pour l'attendre. Son époux a disparu, et Leda suit son ami Arthuro jusqu'au conventillo, ces immeubles où habitent les familles des émigrés. Que faire alors, rentrer au pays, trouver un autre mari ?

Lors de son départ, son père lui a confié un violon qui est dans la famille depuis plusieurs générations, ce violon que les femmes n'ont pas le droit d'utiliser, mais qui l'attire inexorablement. Et si prendre l'apparence d'un homme était la solution, si pour s'affranchir de tous ces carcans il fallait revêtir les habits de Dante ?
Voilà le lecteur immergé dans la vie de Leda la passionnée vite emportée par la musique dans ce monde parallèle des musiciens de cabarets et surtout vers les prémices de cette musique emblématique qu'est le tango argentin. de plus, si le tango est la musique de la sensualité par excellence, sous ses habits masculins et le poids de sa grande solitude, l'éveil de Leda à sa propre sensualité va l'orienter vers les personnes de son sexe, désirs inavouables mais bien réels…

Tout en abordant avec justesse et réalisme ces vagues d'émigration qui ont peuplé les Amériques des années 1900, en particulier pendant l'entre deux guerre, il y a sous-jacent à cette aventure musicale, un rappel indispensable sur la condition des femmes. Étonnant témoignage d'une réalité de cette époque. Tant pour leur difficulté à vivre au milieu de la société, elles qui sont souvent recluses entre femmes dans les conventillos, à travailler, à vivre seule dans une société largement patriarcale.

Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lirehttps://domiclire.wordpress.com/2019/09/10/les-dieux-du-tango-carolina-de-robertis/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je remercie Babelio ainsi que les éditions du Cherche Midi qui m'ont permis de lire ce roman dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.
Ce livre avait tout pour me plaire quand j'ai posé ma candidature pour le recevoir : la danse, la musique, l'Amérique du sud, un portrait de femme, un contexte historique, celui de l'immigration des italiens vers l'Argentine… Carolina de Robertis nous donne à lire, à travers le parcours de son héroïne, une histoire du tango argentin avec ses instruments, ses voix et sa danse. Son écriture est documentée, précise, efficace, sensuelle et elle entraine ses lecteurs dans un monde interlope où règnent la violence, le sexe et une virilité poussée à des extrémités surprenantes et prévisibles à la fois, car le parcours et les choix de Leda, devenue Dante, forcent le respect et nous confortent sur la force de la part féminine de cette musique envoûtante.

Quel formidable destin que celui de Leda, jeune fille italienne qui ne s'est jamais sentie très féminine, qui a épousé son cousin Dante par procuration et qui part le rejoindre à Buenos Aires, « épouse sans mari », « veuve enfant » puisque ce dernier meurt juste avant son arrivée ! La logique en ce début du XXème siècle aurait été de gagner rapidement l'argent de son retour et de revenir dans son Italie natale auprès de sa famille ; mais c'était compter sans le tango, sans le violon transmis de père en fils et que son père lui a confié pour en faire cadeau à son gendre et surtout sans sa détermination. Et puis, il y a aussi une part d'ombre dans son passé, autour de la mort de sa cousine Cora, qu'elle doit apprendre à exorciser…
Caroline de Robertis nous plonge dans l'univers des « conventillos » surpeuplés, des bordels, des salles de bals populaires où il arrive que les hommes dansent entre eux ; le tango accompagne de sa « musique en or » la vie quotidienne du petit peuple argentin. Leda a toujours voulu apprendre à jouer du violon mais ce n'était pas pour les filles, même si son père a sans doute volontairement enfreint les règles en lui offrant l'instrument familial. Dotée d'une oreille exceptionnelle, elle va donc pratiquer la musique « comme un acte de piraterie » en se faisant passer pour un homme, avec tous les risques que cela comporte dans la promiscuité de la vie dans les quartiers populeux.
Le tango occupe tout l'espace dans ce roman ; la musique devient langage à part entière et ce son nouveau, issu des communautés d'esclaves d'Amérique Latine, s'impose à tous les niveaux de la société. Les « tangueros » sont des êtres à part, divinisés, car ils détiennent le secret de ce rythme syncopé, jugé immoral par la bonne société qui ne peut pourtant pas y résister et qui vient s'encanailler dans les bas-fonds de Buenos Aires. le récit s'étend de 1913 à 1968 et couvre la vie de Leda-Dante en Argentine, puis en Uruguay et le développement du tango « du vice au glamour » depuis les bouges et les tripots jusqu'à son âge d'or avec « la célébrité flamboyante de Carlos Gardel », puis son lent déclin ; Dante a enfin assumé sa part masculine en 1936 à la mort de Gardel.

Ce roman est une ode au tango et à la sensualité féminine, au droit pour les femmes à avoir du plaisir dans les rapports amoureux sans risque de maternité et surtout sans violence, dans un respect profond du corps de l'autre.
C'est aussi une réflexion sur l'identité et les questions de genre...
Tous les personnages, des principaux aux secondaires, hommes et femmes, sont travaillés en profondeur et certains ne seront pas facilement oubliés…
C'est surtout une vision moderne, libre et passionnée de la vie dont je recommande la lecture.

Pour ceux que cela intéresse, je donne un lien pour visionner une chanteuse de tango en habit d'hommes, Azucena Maizani, citée par l'auteur à la fin de son livre. Cette vidéo donne vie au personnage de Rosa.
https://www.youtube.com/watch?v=WJPfhwJur5k&list=RDWJPfhwJur5k#t=41
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Leda, une jeune fille de dix-sept ans, mariée en Italie par son Oncle, quitte son village pour rejoindre son mari/cousin Dante expatrié depuis quelques années en Argentine.. Elle n'emporte aucun souvenir hormis le violon de son père.

Mais une fois en Argentine elle apprend la mort de son futur mari. Buenos Aires est une ville dangereuse pour une jeune femme seule et sans travail. Au lieu de rentrer au pays, elle s'accroche et trouve un stratagème pour vivre en jouant du tango avec son violon pourtant interdit aux femmes.
Elle va découvrir le monde très masculin et misogyne des nuits bercées par le tango. Ce roman aborde non seulement la dure vie des femmes (déjà objets) en Argentine au début du XXe siècle assoiffées de liberté... mais retrace aussi l'histoire du tango.

Attention toutefois, si vous souhaitez l'offrir, il comporte certaines scènes très sensuelles ...

Merci aux éditions Le Cherche Midi et à Babelio pour m'avoir fait ce cadeau. La couverture du livre est très belle et annonçait un roman fort et paradoxalement féminin.

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Nous suivons les aventures de Leda qui migre en Argentine en vue de rejoindre son cousin et mari, Dante. Tous deux s'exilent pour échapper à leur famille et aux lourdes traditions italiennes du début du XXème siècle.
Mais lorsqu'elle arrive sur le nouveau monde, Dante est mort, tué par balle lors d'une grève anarchiste.

Comme survivre lorsque vous êtes une femme seule?
Comment se (re)construire lorsqu'on a plus rien et qu'on est à l'autre bout du monde? Avec juste un violon et la garde-robe de son défunt mari?
Faites comme Leda et travestissez-vous en homme. Les portes s'ouvriront bien plus facilement!

J'ai beaucoup aimé ce roman car il aborde des sujets qui me touchent :
- la liberté de l'anonymat qui permet de se réinventer complément
- le poids d'un secret beaucoup trop lourd à porter seul(e)
- la condition de la femme.
De plus, l'autrice joue sans cesse avec le genre dans la narration et aborde l'amour entre femmes sans aucun complexe.

Pour sur, il fallait au Cherche Midi une bonne paire mixte d'ovaire et de couille pour sortir un tel bouquin juste après les élections françaises, car il risque de défriser plus d'un cul-bénit.

Ce livre est également pour vous si vous aimez le tango et plus généralement, la musique qui prend aux tripes.
Émotions, émancipation et sensualité garanties!
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