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3,56

sur 594 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Lu en deux soirs. Affligeant ! C'est rédigé comme une liste de courses. Voilà pour la forme. Pour le fond, il n'y a rien à en dire car c'est le néant.
Certains ont adoré voir découvert du génie , moi j'ai vraiment pas accroché. Ce bouquin est une imposture! Il n'y a rien dans ce manuscrit qui retrace l'itinéraire tumultueux d'une avocate Parisienne qui quitte tout pour écrire ...et qui au passage rompt avec son fils qu'elle voit de temps à autre. Le fond n'est qu'une suite vertigineuse d'histoires de cul assez pathétique car l'auteur, depuis sa rupture avec son milieu bourgeois, s'est mise à écrire et préfère les femmes.

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Poussée par les éloges qui ont accompagné sa sortie, j'ai entrepris de lire le second opus de Constance Debré. Il m'a fallu deux heures pour venir à bout de ce récit sans consistance qui décline sous toutes ses facettes la nouvelle vie de son auteure : Constance s'allège de tous les biens matériels de ce monde, Constance s'habille d'un rien – son fameux blouson Harrington, quelle affaire ! –, Constance se muscle à la piscine, Constance se laisse draguer, Constance squatte à droite et à gauche, etc. Constance est malheureuse, elle ne peut plus voir son fils. On est aussi malheureux pour elle, elle ne mérite pas cela, mais je crains que cette situation ne soit, somme toute, assez banale si je regarde autour de moi.
Et si la malédiction de naître Debré n'était pas celle-là : être obligé de faire parler de soi ?
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Certains lui trouvent de la sagesse, alors que je n'y vois que de l'égo. Elle va nager tous les jours, tant mieux, ça c'est super ! Mais parler de son "beau" corps, se dire paraître plus jeune par rapport aux hétéros. Se taper plein de femmes, et les décrire de manière plutôt pathétique, oui parce qu'elle aimerait bien rencontrer une femme qui ne parle pas de ses parents...euh, comment te dire, tu parles des tiens dans ton livre et pas qu'une fois.

Certains y voient une mère qui donne la meilleure définition de ce que c'est d'être mère, je n'y vois que de l'abandon. Ne pas avoir d'enfant, ça c'est plus fort quand tu ne veux pas dominer quelqu'un comme elle le dit. Mais emmener son enfant de 6 ans à la corrida parce qu'on trouve que c'est "une grande fête de pouvoir supporter les choses. La vérité de la violence"? ça, n'est-ce pas choisir pour l'autre, lui imposer sa vision ? Elle a demandé à son enfant ? Non ! Elle choisit pour lui, lui fait subir cette violence parce qu'elle y voit de la force et puis quelques pages plus tard, il ne faut pas être dans une relation dominant/dominé...ah, mais seulement quand ça t'arrange...pour excuser peut-être que la bataille pour reprendre ton fils c'est pas ton truc.

Je n'ai vraiment pas aimé son écriture, répétitive, une sorte de femme qui voudrait nous faire croire à une métamorphose, elle devient lesbienne et retombe en adolescence alors qu'elle squatte, vole, utilise les autres, une sorte de "parasite dépouillé de tout" mais à qui il faut donner la bectée car elle veut écrire, oui mais bon, il faut assumer sans bouffer la nourriture des autres. Et elle se plaît à le dire. Je n'ai aucune empathie pour son histoire. J'ai connu des gens dans la même situation de séparation, qui détruisent tout, et bien sûr c'est horrible de se faire accuser d'inceste, ça je n'émets pas de doutes sur sa parole. Mais malgré ça, ce qui ressort c'est son égocentrisme et chez moi, ça ne passe pas du tout.
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En quatrième de couverture la promesse d'une réflexion sur l'amour, et plus précisément l'amour entre un parent et un enfant.
Pourtant je n'y ai rien lu d'autre que le récit d'une petite vie comme il y en a tant. La différence étant peut-être qu'elle découle d'un choix assumé de tout plaquer, soudainement et avec une violence inouïe. Aucune esquisse de réflexion, juste une litanie de rencontres plus ou moins avortées avec son fils et la liste à la Prévert des nombreuses conquêtes sexuelles, la grande classe quoi ! Bref, un mauvais remake de l'artiste maudit et incompris, n'est pas Rimbaud qui veut!
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Je ne crois pas à l'instinct maternel, en tout cas je ne l'ai pas ressenti après la naissance de mes deux enfants. En revanche, je suis sûre de l'attachement pour le moins et je dirai, dans une intention de sincérité, de l'amour entre une mère et ses enfants. Constance Debré, malgré sa volonté minime et peu convaincante de renouer avec son fils, est loin de tout ça. Ne l'intéressent que les femmes qu'elle baise allant jusqu à en faire un listing par quartier ou par âge montrant son mépris pour tout autre qui n'est pas elle, se réjouissant d'avoir rajeuni depuis la découverte de son homosexualité. Un tel égocentrisme m'a mise très mal à l'aise. Ce livre m'a écoeurée. Mais qui suis-je pour juger cette femme ?
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J'ai emprunté ce roman à la bibliothèque, je cherchais un petit roman de quelques pages qui me permettraient de me divertir un peu pendant mes lectures communes en cours. J'ai choisi celui-ci car le résumé m'a intrigué. Finalement le résumé ne m'a pas amené du tout vers l'histoire qui a été écrite dans ce livre. J'avais imaginé une histoire familiale certes mais d'un ordre moins « trash ».  Je n'ai pas apprécié cette lecture. Elle m'a beaucoup dérangé pour différentes choses. Je ne regrette pas de l'avoir lu mais je n'ai pas pris de plaisir. Ce livre m'a mis mal à l'aise. le rythme était assez fluide mais c'est le thème que je n'ai pas apprécié.
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Si on considère que l'art c'est de faire ressentir, alors ce livre c'est de l'art. En effet il m'a fait ressentir, ressentir très fort, toutes un tas d'émotions. Un panel allant de la compassion à la peine en passant par la rage et le mépris.

Je m'attendais à tout autre chose que ce que j'ai lu, je pensais suivre une réflexion éthique, sociale et sociétale. À faire presque une lecture type traité de philosophie autour de l'injonction à aimer les membres de sa famille, et surtout ses enfants.

Mais-que-dalle! Ici on suit les pérégrinations d'une cinquantenaire qui fait sa crise d'adolescence, plaque mari, travail et enfant de 5 ans pour « baiser ». Je n'ai pas aimé le roman car trop de vulgarités et surtout une femme, une personne que je n'ai pas aimé. Si je lui envie un peu sa liberté à faire la nique aux obligations de la société, je ne peux pas m'empêcher de la trouver détestable. Elle se vante de laisser un poste d'avocate pour devenir voleuse dans les grandes surfaces, de « baiser » des meufs pour squatter chez elles, d'être contente que son fils de 5 ans manipulé par son père ne la voit plus car comme ça elle peut faire sa vie sans entrave.
Elle suinte le mépris pour tout ce qui ne pense pas comme elle, n'est pas elle. Comme elle n'a pas l'âme d'une mère, pour elle celles qui se sentent épanouies dans ce rôle se mentent et font pitié de « n'être que ça ». Elle enchaîne les préjugés et les jugements de valeurs avec un égocentrisme qui frôle le ridicule.
Elle est dans une situation de vie difficile, certe. Elle utilise peut-être son roman comme thérapie. Mais ce fatras de pensées superficielles ne m'a pas semblé là pour parler de sa relation à son fils comme annoncé dans le résumé. J'ai plutôt vu la perte de son fils comme un prétexte à venir étaler son tableau de chasse.
S'agit-il au final d'un mélange d'égocentrisme et de rejet des normes imposées par notre société ou d'une femme qui déguise son hypersensibilité et sa souffrance derrière une carapace de provocation?
Toujours est-il que je n'ai pas pris plaisir dans cette lecture.
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Je me suis arrêtée aux bonnes critiques, et visiblement, je n'aurais pas dû...

Bon, déjà, c'est le premier livre de cette auteure que je lis, mon premier essai, et donc ma première déception.

Déjà au niveau de l'écriture, je suis pas fan. Alors, oui, on sent un style assez personnel, spontané, fluide et rythmé...mais bon, niveau lexical, c'est assez pauvre. La ponctuation est malmenée. Et beaucoup de répétitions. Et de vulgarité. Des phrases en anglais à tout va, pour se donner un genre, alors qu'en vrai, ça n'apporte rien.

Voilà pour la forme, qui ne me convainc pas. Mais alors, le contenu...c'est encore pire.

Beaucoup de vanité, et d'égo, dans ce livre. L'auteure a un fort caractère...qui ne plaira pas à tout le monde.

Mais surtout, ce qu'elle décrit...c'est le vide absolu.

Au fond, qu'est-ce qu'elle nous raconte ?

Qu'elle a abandonné son fils (parce qu'au bout du compte, c'est ça...).

Qu'elle nage tous les jours, même si elle est limite financièrement parce qu'elle veut pas travailler, et préfère voler et profiter des autres. Bon, on ne juge pas, chacun fait ce qu'il veut de sa vie...après s'en vanter comme elle le fait, c'est plutôt discutable.

Et enfin, la liste de toutes les femmes qu'elle "baise" et qu'elle méprise. Elle considère les femmes comme des objets, qu'on peut utiliser et jeter par la suite. Aucun respect, aucune humanité. Juste la banalisation d'un comportement absolument abject qu'elle justifie par son changement de vie et son orientation sexuelle.

Eh bien, ça vole vraiment pas haut. Et c'est pas hyper passionnant non plus.
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Lorsque j'ai lu le 4ème de couverture je m'attendais à une jolie histoire entre une mère et son fils et bien détrompez-vous. Ce livre parle d'une femme qui quitte son mari parce qu'elle a découvert qu'elle aimait les femmes. Son fils ne veut plus la voir, elle se jette à corps perdu (c'est le cas de le dire) dans des amours fugaces et y met tous les détails. Au final, elle perdra son fils car elle n'arrivera jamais à renouer le contact. J'ai trouvé ça vulgaire et mal écrit, je n'ai pas voulu le terminer. Et pourtant, j'en avais lu des éloges sur pas mal de sites. Comme quoi, et je l'ai déjà dit, les prix littéraires ne sont pas faits pour moi. Pourtant, j'aime réfléchir lorsque je lis et découvrir mais pas tout apparemment.
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« Paul avait un an quand on s'est installés rue Descartes et cinq quand on en est partis chacun de son côté et lui coupé en deux. »
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« Je ne vois pas pourquoi l'amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s'aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s'en foutre, une fois pour toutes, de l'amour. »
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Enfin un peu de sel dans tout ce sucre haha ! J'ai détesté ce roman à tel point que je n'ai pas pu le finir. C'est une lecture difficile que j'ai malheureusement abandonnée ce qui m'arrive très rarement avec les romans. Je ne ressentais aucune empathie pour la narratrice et donc l'auteure car si j'ai bien compris il s'agit d'une sorte d'autobiographie. Ayant pourtant lu Vernon Subutex, le choix des mots et du vocabulaire ne me gênent pas souvent mais là ça m'a dérangé. Je n'aime pas cette façon vulgaire qu'elle a de s'exprimer. Je ne m'y reconnais et retrouve pas. J'ai aussi eu du mal avec sa manière de définir, montrer, écrire sur les femmes que je trouve qu'elle utilise trop comme des objets ; tout comme elle le fait dans ses relations avec ces dernières. Je n'avais pas lu « Play-boy » peut être aurais-je plus apprécié ma lecture si ça avait été le cas mais je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage qui m'a paru vulgaire distant et farouche.
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