À travers deux fils narratifs et deux situations que tout oppose mais qui finiront par se percuter,
Julia Deck brosse un portrait assez grinçant et très, très caricatural de notre société actuelle avec d'un côté les riches, de l'autre les pauvres.
D'un côté un château abritant une star de cinéma vieillissante, sa famille recomposée et leur personnel.
De l'autre, une banlieue, une cité, des caissières, dont une mère célibataire au passé trouble et une autre gilet jaune par amour et un danseur de Hip Hop coach.
A priori peu de chances pour que dans la vraie vie ces deux extrêmes se croisent. Et pourtant,
Julia Deck l'a fait.
Les premiers superficiels à souhait, ne vivent qu'à travers des Instaclichés. Ils vont connaître le Graal, quand sous fond d'épidémie, ils vont recevoir au château le Président et son épouse, Brigitte. Puis, par un improbable concours de circonstances, les banlieusards vont finir par s'y installer et mener la vie de château. La cohabitation se déroulera sans trop d'anicroches jusqu'au jour où tout va s'effondrer. le «
Monument national » d'abord, puis les comptes bancaires offshore. Dès lors, chacun va révéler son vrai visage surtout après la lecture du testament du patriarche. S'ensuit un vrai vaudeville foutraque !
Bien que «
Monument national » démarrait bien et que j'aie rapidement saisi qu'il devait se lire au second degré, j'avoue ne pas avoir compris le message que l'auteure a voulu faire passer tant le tout dégouline de clichés et n'est que caricatures. «
Monument national » n'est pour moi, pas indispensable.