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Mille excuses Jonathan Dee ....
mais je n'ai pas aimé votre roman !
Cependant avant de poster ma critique, je suis allée lire celles des autres qui semblent vous être plus favorables !
En effet, en matière d'excuses, vous avez trouvé en la personne d'Helen une spécialiste de la gestion de crise à "l'américaine "..elle est mariée à Ben, un avocat qui va saborder sa carrière, sa famille, sa liberté pour succomber à une stagiaire ( Bill Clinton n'est pas loin ! )..mais Notre Dame de la Rédemption qui vivait confortablement avec leur fille Sara va se révéler avoir des " dons " pour faire avouer leurs fautes à des puissants personnages ! Elle leur conseille de demander publiquement pardon ! Un aveu, des larmes de crocodile, et ils pourront repartir vers leurs turpitudes !
Mais, si Helen était aussi "douée" : pourquoi n'a t'elle rien pu faire pour gérer sa propre crise ? aider son mari ?
Le récit succombe aux clichés de la repentance , de l'adoption d' asiatiques par les américains, du "black" rebelle qui vole, se drogue, des élans de racisme, en bref tout ce que les US trainent après l'esclavagisme, les guerres colonialistes et l'évangélisation des masses ! Une nation qui se cherche et qui se laisse manipuler par des " fantoches" ..et c'est en cela que votre roman est sociologiquement fidèle au moralisme ambiant de cette histoire !
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Jonathan Dee, écrivain américain né en 1962, est professeur d'écriture créative à l'Université Columbia et collaborateur régulier du Harper's Magazine et du New York Times Magazine. Troisième roman de l'écrivain paru en France, Mille excuses est sorti en 2014.
Une famille américaine qui devrait être parfaite, Ben le père est associé dans un cabinet d'avocats, Helen sa femme aurait tout de l'épouse dévouée et Sara, leur fille de quatorze ans est chiante comme toutes les adolescentes de son âge. Puis la caméra zoome avant et l'image se fissure. le couple ne vit que sur l'élan d'une routine désespérante et leur fille se débat avec les problèmes des gosses de son âge, la vision de la morne vie de ses parents et le fait qu'elle soit une enfant adoptée. Quand Ben va se retrouver en mauvaise posture après un rencard unique et foireux avec une stagiaire dans une chambre d'hôtel, tout explose. Viré de son boulot, rayé du barreau et quitté par sa femme, les uns et les autres vont devoir se reconstruire. Helen, personnage central du roman, deviendra une pointure dans un job décroché dans les relations publiques par son talent inné.
Jonathan Dee, sans appuyer le trait, nous peint une société américaine déconcertante par ses contradictions. Ben va déchoir de sa place enviable dans la société encore plus vite qu'il n'y était parvenu, rejeté de tous comme un banni. Helen « experte en confession sans repentir », convainc ses clients, hommes politiques, PDG de société etc. pris en faute, à avouer publiquement leurs erreurs, non pas par honnêteté mais parce que c'est la seule défense possible face à l'opinion publique. L'Opinion veut la vérité – la fameuse transparence dont on nous rebat les oreilles sans arrêt – un tour de passe-passe et la voilà contente, tout étant dans l'art de paraître.
Helen, ex-épouse lambda, s'avère une combattante, partie de zéro elle décroche un boulot, se fait remarquer et se forge une réputation de redoreuse de blason dans le cercle des personnes en vue, tout en tentant d'élever sa fille qui rue dans les brancards, cherchant à connaitre ses parents biologiques et à garder le contact avec son père à l'insu de sa mère.
Les couples en crise, le rôle prégnant des médias, la vacuité du monde des célébrités, on croyait avoir tout lu sur l'Amérique et la société occidentale, Jonathan Dee apporte sa pierre à l'édifice branlant. Mais néanmoins – et mille excuses pour cette légère critique – l'écrivain reste dans la tradition bien américaine du happy end ! Sachez aussi que le bouquin est écrit sur un rythme d'enfer, la narration galope au point d'en être parfois – un peu – fatigante, comme lorsque dans les couloirs du métro parisien, vous avez l'impression que la foule vous entraine à votre corps défendant.
Un bon roman qui vaut largement le détour.
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Bon, après avoir parcouru la Toile à la recherche d'avis sur ce roman, je dois me rendre à l'évidence, je suis la seule pour l'instant à avoir un avis plus que mitigé… Il n'y a pas non plus des tonnes d'articles sur ce roman !!!… mais j'avoue que je me sens un peu seule…

Tant pis, j'assume ! le plus dur va être d'expliquer pourquoi !!!

C'est un roman qui aurait pu me plaire… Les thèmes : explosion d'une famille à l'apparence unie, critique d'une société bouffée par le désir collectif de vérité, manigances en tout genre pour se racheter une conduite, culte de la pseudo transparence… Tous les ingrédients étaient là pour me séduire… J'adore quand les auteurs sortent les griffes pour critiquer notre magnifique société !!! (Mais là, les griffes étaient cachées par d'épais coussinets !)

Je n'ai donc pas réussi à être captivée par cette histoire. Qu'a-t-il manqué ? de l'humour, de l'ironie ou du cynisme… en tout cas, un petit quelque chose que j'ai un peu de mal à définir. Je n'ai pas trouvé le style ébouriffant et j'avoue m'être un peu ennuyée.

Et puis cerise sur le gâteau : j'ai trouvé le personnage de Hamilton très grossièrement dépeint, trop caricatural. Or, il est au centre de l'intrigue dès la seconde moitié du livre… C'est-à-dire qu'on suit dans la majeure partie du roman un personnage qui arrive là comme un cheveu sur la soupe et qui n'illustre pas vraiment le propos de l'auteur. Oui, c'est un acteur imbu de lui-même et qui joue avec son image mais ses rapports avec l'héroïne et surtout le prétexte qui va les lier n'est pas très intéressant (pardon, il ne m'a pas intéressée… C'est vrai, quoi !!! On ne dit pas c'est nul, on dit je n'aime pas…)

Quant au personnage féminin, Helen, il m'a singulièrement agacée. Et je me suis sentie en adéquation parfaite avec sa fille, une adolescente en conflit ouvert avec sa mère…
Pour couronner le tout, je n'ai pas bien compris de quelle manière cette femme, sans grand caractère, pouvait convaincre ses clients de s'excuser publiquement.

J'ai cherché la férocité annoncée en quatrième de couverture et j'avoue que la même histoire racontée par un autre Jonathan m'aurait certainement davantage accrochée.

Bon, j'arrête là… D'autres ont apprécié et comparent même l'auteur à Francis Scott Fitzgerald… Je dois être complètement à côté de la plaque.
Lien : http://krolfranca.wordpress...
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Helen, Ben et Sara (enfant adoptée de Chine) semblent, à première vue, une famille parfaite. Ils ont une belle maison à l'écart de New York, Ben est avocat et Helen a arrêté de travailler pour élever sa fille qui a maintenant 14 ans.
Or, Ben va mal, il déprime et le côté routinier de sa vie ne le satisfait plus du tout. Un jour, il craque et trompe sa femme pour une jeune stagiaire et est surpris ivre au volant de sa voiture. Il sera licencié pour faute grave. Leur univers se fissure alors.
Il devra partir en cure de désintoxication, laissant Helen gérer le quotidien avec Sara. Celle-ci va trouver un travail dans les relations publiques et se spécialiser, un peu par hasard, dans la présentation d'excuses de la part de chefs d'entreprise ou hommes politiques.
ça commençait bien mais au final, je suis déçue. Les personnages sont juste esquissés et assez caricaturaux, il est difficile de s'attacher à eux.
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Ben Armsteads est un avocat redouté et apprécié dans un cabinet juridique où il est également associé. Sa femme Helen a arrêté de travailler quatorze plus tôt lorsqu'ils ont adopté Sarah d'origine asiatique. le parfait exemple de la mère investie dans de nombreuses associations et qui se dévoue pour sa famille. Mais son couple prend l'eau car Ben traverse la crise de la quarantaine avec cette impression de routine. Et pour la rompre il a un flirt avec une avocate nouvellement recrutée qui va tourner au cauchemar. du jour au lendemain, Ben perd son emploi et fait la une des journaux.

Pour protéger Sarah du scandale, Helen décide qu'il faut quitter cet endroit, cette petite ville où tout le monde connaît tout le monde et partir à New York tout proche. Mais d'abord, il faut qu'elle trouve un travail car leurs finances mises à mal par les frais juridiques engagées pour Ben sont à sec. Elle trouve un emploi de chargée relations publiques où elle montre un don pour la gestion de crise. Homme politique pris en flagrant délit d'adultère, directeur qui sous-paie ses employés : elle les amène à se repentir, à expier leurs fautes face aux caméras et donc face au public. Demander pardon avec sincérité pour regagner la confiance et ça fonctionne. de plus en plus accaparée par son travail et grisée par ce dernier, elle voit de moins en moins Sarah et ne cherche pas à avoir de nouvelles de Ben.

la suite sur :
http://claraetlesmots.blogspot.fr/2014/04/jonathan-dee-mille-excuses.html
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Il y a 14 ans, Helen et Ben ont adopté une petite fille chinoise , puis peu à peu leur couple s'est englué dans la routine, dans un ennui sans bornes. À l'occasion d'une première et bien sage incartade de Ben, abusivement exploitée par celle qui l' a vécue avec lui, le couple explose, et chacun va vivre des épisodes plus ou moins surprenants sous-tendus par les thèmes de l'information, de son détournement et du pardon.

Au début j'ai très bien accroché, j'ai retrouvé le style incisif et dynamique de John Dee, sa façon de dépister les moindres craquelures et mesquineries, mais sans passer à coté des noblesses, de traiter les êtres ordinaires pour ce qu'ils sont : uniques, de se moquer des travers et dysfonctionnements du monde du travail. Peu à peu chaque personnages, entre dans un engrenage de situations ou de comportements qui , s'ils sont sympathiques au début, devient vite vers un cocasse vaudevillesque qui, quoique remarquablement maîtrisé, n'en pas pas moins de plus en plus improbable, jusqu'à en devenir pesant.

En outre, alors que Dee cherche l'humour et le peps tout au long du livre, ça finit bien , c'est à dire bien pour la morale mais pas forcément pour le bien du lecteur qui aurait aimé une belle surprise en clôture.

Je n'ai donc été séduite qu'un temps par ce nouveau Jonathan Dee, où j'ai retrouvé les qualités de séduction brillante de ses dernier opus, mais empesés dans un rocambolesque plutôt balourd.. Bon, c'était un coup dans l'eau, mais je ne renonce pas à Dee pour autant, son talent à creuser au fond des âmes est ici un peu égaré dans les broussailles, mais il est bien là.
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C'est mon troisième "Dee" et d'entrée , je trouve l'ouvrage un peu léger , loin des pavés que sont les " privilèges "ou "la fabrique des illusions".
L'avantage des romans plus courts peut être la rapidité de l'avancement de l'énigme, ce qui est le cas ici, point de temps mort. un petit coté Douglass Kennedy dans sa période "Les désarrois de Ned Alen": Tout va bien puis cela se délite à vitesse grand V.
Helen, une des héroïnes est certes très attachante mais on a presque du mal à croire à cette histoire , finalement pas très originale , où la fin est perceptible assez vite.
On est très loin des sommets atteints par les autres ouvrages de Dee. Un sentiment de facilité. Il n'empêche que cela reste agréable à lire .
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Voilà un roman américain plutôt de forme classique sur la middle class de l'est du pays. Un peu longue à se mettre en place l'histoire d'Helen qui divorce de Ben, son avocat de mari, ressemble d'abord à beaucoup d'autres. Une fille adoptée ado, des revenus assez confortables revus à la baisse, une rupture consommée. Comment Helen va-t-elle rebondir? Elle se découvre alors un don assez étonnant pour amener les hommes d'influence, pouvoir, affaires à faire une sorte de coming out qui ne concerne pas du tout les préférences sexuelles, ce qui nous change un peu du tout venant, mais bien les erreurs de gestions, les ententes illicites, les combines en tous genres. Mark Twain n'écrivait-il pas déjà "Fuyez, tout est découvert". Mille excuses décortique habilement l'American way of life à travers Helen qui, si douée pour la rédemption des autres, gère difficilement sa propre existence.

Depuis longtemps, depuis les confessions des évangélistes par exemple, qui font qu'au pays de l'Oncle Sam, les turpitudes, pour peu qu'elle soient intelligemment mises en scène lors des aveux, deviennent la plupart du temps un tremplin, on sait que s'épancher et se flageller peut être avantageux. Roman américain typique et critique à la fois, zébré de l'ironie et de l'humour de Jonathan Dee, Mille excuses évolue aussi avec les personnages secondaires, Sara, 14 ans, chinoise et accessoirement parfaite peste experte à manipuler les divorcés, son petit ami brutal et prototype du bad boy, mais il faudrait lui aussi l'excuser, n'est-il pas noir, puis Hamilton, star de cinéma qui fut l'ami d'enfance d'Helen, pas mauvais cheval mais un tantinet pusillanime et aux lendemains post-poudreux et amnésiques.

Ainsi va Helen Armstead, ingénue et exigeante à la fois, mère esseulée en proie au doute, paumée comme c'est pas possible, mais qui ne manque pas de ressort et le roman parvient à garder un ton moraliste sympathique et finaud, jamais moralisateur. Vous n'aurez pas d'excuses à ignorer Mille excuses.
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Une vie bourgeoisement comme il faut, tout est rangé et ordonné et puis patatrac, pour une médiocre envie de sexe. Chez Jonathan Dee, il y a toujours les apparences et ce qui se cache derrière. Dans ses histoires et dans son écriture. C'est simple, banal et puis cela devient sarcastique et un peu plus complexe qu'il n'y paraît. Est-ce que l'excuse efface la faute ? le livre est drôle, plein d'humour, désopilant (des personnages sont désopilants et on se dit "bien fait pour eux"), mais la critique de la bienséance et de la "bonne société" est plutôt subtile.
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Je ne connaissais pas cet auteur que jai donc voulu découvrir. Je suis déçue. Je m'attendais a mieux a plus fin à plus drôle. Dans le style Jonathan Tropper... Mais non. Peut être faut il lire un autre de ses romans?
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