Que le début de ce livre m'a fait bouillir d'indignation !
Cela faisait très longtemps que j'avais envie de découvrir cette saga populaire qui avait suscité une controverse juridique en raison de sa ressemblance avec
Autant en emporte le vent, mais était ressortie innocentée. Innocentée par les juges peut-être, mais par le bon sens ? Sûrement pas !
Oui, les 10 premières pages SONT un décalque du début d'
Autant en emporte le vent, que ce soit des personnages, des circonstances ou même de certains détails qui n'apportent rien de spécial à l'histoire.
J'en frémissais littéralement d'exaspération.
Quand je me suis décidée à le reprendre, en prenant de la hauteur, l'histoire m'a plutôt plu, sans plus.
Elle a un côté feuilleton, drame léger, qui rend addict tout en n'étant pas inoubliable.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à Léa, l'héroïne, en grande partie parce que l'auteure a très mal travaillé la psychologie des personnages. Copier-coller des personnalités c'est une chose, mais encore faut-il donner de la profondeur aux caractères, justifier les réactions…
D'autant plus que la comparaison que l'on ne peut s'empêcher d'opérer entre les deux romans se fait au détriment de la bicyclette bleue. J'ai évoqué la psychologie des personnages, il y a aussi le style, le décor historique… de ce point de vue, La bicyclette ne semble qu'une copie bien fade de l'oeuvre de
Margaret Mitchell.
Comme ce roman est léger et a un bon rythme d'action, ma lecture fut plutôt un bon moment, passé le choc initial.
Ce fut à certains moments amusants de comparer les personnages et les situations de leurs originaux, même si globalement cela fait plutôt mal au coeur.
Les côtés historiques sont plutôt sympathiques, même si un peu trop romancés.
Une bonne lecture d'été, mais que je ne recommande pas aux lecteurs fans d'
Autant en emporte le vent, il faut encaisser le choc...