Je ressemble à ces étoiles qui brillent, mais qui sont déjà mortes, pulvérisées et minuscules. Leur éclat luit pourtant, il nous arrive, retardé. Elles scintillent des millions d’années, même si elles n’existent plus. C’est un peu ça un vampire, le reste poussiéreux d’une grosse explosion de gaz et de chaleur. Un fantôme d’étoile qui continue de luire.
Les femmes étaient mon obsession (...) Oui, bien sûr, il m'arrivait de les vampiriser, mais ce n'était pas le but ultime. Je préférais les déshabiller, contempler leur chevelure rousse ou blonde, leur corps d'albâtre que j’idolâtre, les effleurer et les faire rougir et frissonner de gêne.
La forêt, la nuit était un théâtre immense où jouaient d'innombrable acteur effrayant. (...) Son romantisme inquiétant était un songe victorien.
Je me sentais l'espace d'une seconde comme le grand méchant loup habillé en vampire qui approchait le petit chaperon rouge.