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3,53

sur 969 notes
Livre magnifique !
Un texte urgence, le souffle court, écrit à 150 à l'heure, à la vitesse des pensées qui ne s'arrêtent jamais et qui s'affranchissent du temps, gorgé d'amour à en mourir, poétique en diable, douloureux et triste à gémir, mais beau à nous faire hurler de jalousie et du plaisir merveilleux de la lecture.

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Un roman très particulier sur l'amour.
Passionnel et destructeur. Envoûtant et dévastateur. Ensorcelant et tempétueux.
Un amour plein de folie, tourbillonnant, mais épuisant et impossible, tellement éreintant qu'il finit par tuer.

Dans la première partie, l'écriture rapide met en exergue la folie et l'intensité ressentie par les personnages. Mais le style manque de finesse et de fluidité. Tout s'enchaîne trop hâtivement, on ne prend pas le temps de respirer, même si je me suis tout de même surprise à vouloir connaître la tournure que cette histoire prendrait.

En revanche, la suite m'a beaucoup moins séduite. La fuite, un périple à l'étranger pour tenter d'oublier. Fuir l'horreur de la maladie. le rythme ici est beaucoup plus lent et nous emmène aux portes de la folie.
Je n'ai pas compris l'intérêt ni le sens de cette seconde partie qui m'a parue interminable.

Une lecture décevante pour ma part, je suis sûrement passée à côté de quelque chose.
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Ça raconte Sarah est un refrain murmurant la passion amoureuse entre deux femmes inconnues l'une de l'autre, deux femmes aux vies différentes, l'une croqueuse de la vie, tourbillonnant comme un électron libre dans l'atmosphère des autres, diffusant son humeur joyeuse dans l'allégresse de la plénitude de ses émotions , et l'autre est plus ancré dans la société, comme une pantin de la vie stéréotypée, un travail de professeur, une petite fille, un compagnon et la routine de son quotidien. C'est le premier roman de Pauline Delabroy-Allard, une écriture de solitude, une écriture en deux parties, comme son roman, cette écriture fût une période assez solitaire pour cette auteure, pour accoucher de sa progéniture avec beaucoup de fierté, cette émotion d'avoir fini son livre, de s'être échappée de sa prison d'écriture, d'une solitude d'une maman de lettres, Pauline Delabroy-Allard avec ça raconte Sarah libère une oeuvre sauvage et brute pour être par ses lecteurs dompté, dévoré et digéré avec une grande satiété.
Ce roman est divisé en deux parties, l'une est centrée sur Sarah, la passion entre cette violoniste et la narratrice et la seconde est la fuite en Italie de la conteuse, de sa visite à Trieste. Comme le dit notre auteure lors d'une interview, c'est deux parties sont deux écritures différentes, chacune à des moments différents, le roman suit le fil de son écriture, respectant le temps de son inspiration. Ce style direct, à la première personne aspire le lecteur dans le coeur de la passion dévorante de ces deux femmes, la première partie, le elle prédomine, c'est Sarah narrer par sa bien-aimée, nous ne connaissons son prénom, juste qu'elle raconte cette aventure tumultueuse amoureuse, cette cristallisation Flaubertienne. La seconde partie, le Je est plus présent, comme un effacement de Sarah qui devient de plus en plus lointaine, un fantôme d'un amour passé, Sarah quitte le présent de notre conteuse mais obsède son esprit, la happant dans une mélancolie maladive. La narratrice découvre son passé dans cette petite ville italienne bercé par La Bora, une fuite de la réalité, laissant derrière elle sa fille, sa vie, son amour Sarah, devenue morte.
Le début du roman s'ouvre sur un couple dans un lit, l'un dort, l'autre le raconte puis brule cet instant, comme un tableau, peignant l'instant avec beaucoup de douceur et de tendresse, ce corps couché dans ce lit d'amour, gisant comme une morte, déjà flotte dans l'atmosphère une ombre funèbre, une douleur s'incrustant dans cette scène première, d'un couple errant dans la chaleur moite d'une nuit d'amour à la sensualité irréelle, est-ce un rêve !
Ce leitmotiv ça raconte Sarah piège le lecteur dans un tourbillon passionnel, celui de cette femme anonyme récitant sa rencontre lors d'un réveillon avec Sarah, violoniste, exubérante, d'une vulgarité étonnante, s'habillant comme un sac, d'une pétulance sauvage et d'une vitalité sans borne. de cette rencontre, une amitié se lie, puis petit à petit un amour s'installe, et le souffre d'une allumette grave l'aveu de Sarah et son amour pour cette professeure, maman d'une petite fille, narratrice de ce roman où chante la passion de ces deux femmes, prisonnière de cette passion destructrice. Toute la première partie ruisselle les affluents diverses de leur amour, de cette rivière coulant le fleuve amoureux de ces deux tourterelles, roucoulant de la folie de Sarah, chaque instant leur amour s'éparpille sur la vie de l'autre, Sarah de tournée en tournée avec son quatuor à cordes, de son octuor aussi, vagabonde de son art et de son amour, de rencontres furtives avec sa douce et tendre, de baisers, de caresses, de musiques, de films, de lectures, de disputes, de regards, de repas, de diners, d'embrasement et de passion, chaque paragraphe de la première partie est une ode de leur amour, un miroir dans le reflet de l'âme de la narratrice, amoureuse de Sarah.
La seconde partie est une rupture, car la passion est morte, Sarah est morte, Sarah est absente, Sarah est malade, Sarah n'a plus de cheveux, Sarah de l'aime plus, Sarah a un cancer, Sarah est restée seule dans son lit comme le décrit le préambule de ce roman, de ce tableau peint avec amour par la narratrice en fuite en Italie. Cette fuite est une blessure profonde, comme malade, notre amoureuse erre sans cette deuxième partie comme une meurtrière, s'emprisonnant de la mort de son amour pour Sarah, Sarah ne l'aime plus, Sarah est ce vent violent, balayant les nuits nocturnes de Trieste, ce chant venant hanter notre jeune femme en fuite.
IL y a deux romans dans ça raconte Sarah, deux parties et écritures différentes, l'une est le chant de la passion, l'autre la mort d'un amour. Sarah meurt dans la première partie, la narratrice se laisse mourir dans la seconde, un va et vient de ses deux parties, mais est-ce leur corps qui meurt ou leur amour ?
Pauline Delabroy-Allard avec ce roman ça raconte Sarah distille avec beaucoup d'amour la passion dévorante de ces deux femmes, prisonnière de cette passion, de cet amour nouveau, cet amour lesbien les happant dans une folie les séparant de la réalité de leur vie. L'une laissant son travail en berne, d'arrêt de maladie en arrêt de maladie, laissant sa fille à ses parents de plus en plus, comme avec sa fuite vers l'Italie. Sarah voulant avoir son amour toujours proche d'elle, capricieuse de la faire venir lors de ses concerts, Sarah vampirise, torture, est violente avec son amante. Ce roman est un kaléidoscope d'instant fugace de deux femmes amoureuses, chaque scènes respirent cette passion mais aussi précipitent cette intrigue vers un drame certain, comme cette seconde partie plus sombre, plus mélancolique, plus énigmatique aussi, me laissant songeur de cette fin fuyante et interrogative.
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le début est assez attrayant et original , avec sa présentation alerte des personnages et quelques jolies formules .Mais ,lorsque la passion est déclarée ,l'auteur obsessionnelle "raconte Sarah " :elle est comme-ci ,elle est comme-ça ,elle fait ceci ,elle fait cela , ressassé indéfiniment..Ca devient répétitif ,monotone ,et carrément ennuyeux.J'ai abandonné au tiers.
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La narratrice, divorcée, un jeune enfant, se rend avec son compagnon à un réveillon de fin d'année. Elle y fait la rencontre de Sarah, jeune violoniste dont la rigueur n'appartient qu'à son métier, spontanée, enthousiaste, frivole et tyrannique.
Ça raconte Sarah est l'histoire de la folle passion qui va naître entre les deux femmes, qui va les faire tournoyer de bonheur, s'épuiser d'amour, se consumer d'absolu.
La narratrice s'oublie dans la description de celle qui lui donne autant qu'elle lui prend, qu'elle admire tant elle la trouve vivante, qu'elle repousse en vain, tentant de survivre à cet amour dévorant.
Le style est de la même tonalité, enchaînant les envolées lyriques, décrivant ces déchirements permanents entre le bonheur qui fait souffrir et l'insupportable absence.
Un beau roman, que j'ai lu d'une traite, perdant haleine comme les personnages.
C'est beau, c'est terrifiant, c'est la passion.
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Ce roman, au titre mystérieux, s'articule autour d'une fracture, d'un étiolement rythmé par une architecture littéraire maîtrisée. L'auteure, brillante, raconte le tourbillon funeste d'une relation amoureuse volcanique, dont la fièvre et le goût de l'excès viennent asphyxier peu à peu ses protagonistes. C'est au moyen d'une plume charnelle et chirurgicale que Pauline Delabroy-Allard désarçonne le·a lecteur·rice, spectateur·rice impuissant·e de cet incendie, dont le ton, conjugué à la structure singulière des chapitres, est théâtral, sans pour autant être démesuré. C'est un premier roman incisif et dompté d'une main de maître, dont la composition parfaitement contrôlée parvient à garroter le·a lecteur·rice alors plongé·e dans cette perdition incandescente, catatonique.
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Ça raconte Sarah, ça raconte la passion, l'ivresse, la tristesse...Ça raconte l'amour tout simplement et ses tourments dans une langue riche, virevoltante, entêtante, superbe ! Un auteur à suivre...
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Ça raconte Sarah est un très beau roman. Il se compose de deux parties : l'une où l'histoire d'amour s'installe, l'autre où elle s'en va (ce qui se passe très mal). Il y a beaucoup de poésie dans ce récit, une histoire d'amour passionnelle entre deux bourgeoises parisiennes. Les émotions sont passées au microscope, avec des envolées touchantes. Je suis agréablement surprise par cette lecture. La descente aux enfers de la deuxième partie m'a parue un peu longue et fastidieuse. À ceux qui ont été amoureux et ont connu la fusion, lisez le, vous vous reconnaîtrez.
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On m'avait parlé de ce petit roman. "Ça raconte Sarah", de Pauline Delabroy-Allard, publié chez Les éditions de minuit.

Comme je suis in love des publications des éditions de minuit (merci Jean-Philippe Toussaint et Jean Echenoz), j'ai plongée tête baissée.

De quoi ça parle? L'amour passionnel entre 2 femmes. La fameuse Sarah est un sacrée personnage : fantasque, bruyante, fofolle. L'opposée de la narratrice, qui raconte leur histoire.

Les 30 premières pages ont été accrocheuses et fluides. Puis... J'ai déchanté. Ça tournait en rond ! Aucune intrigue, aucun enjeu. Juste "Machine me manque. Oh, je souffre, souffre comme le soufre. S dans la table des éléments." Bon, j'ai un peu caricaturé la citation, mais je n'ai rien inventé.

Malheureusement, ce manque de développement m'a ennuyée. Je n'ai pas pu m'attacher à la narratrice car sa vie tourne autour de Sarah, elle oublie son enfant même ! La passion et le manque ne font pas une histoire pour moi. Même si c'est "joliment raconté", il me faut une histoire.

Bref, je n'ai pas été réceptive. Parfois je sais que ce n'est pas le moment et je reviendrai plus tard, mais pas celui-là. J'ai abandonné après avoir lu en diagonale. Ça tournait toujours en rond !

Désolée encore pour cet avis cash. Je sais que de nombreuses personnes ont adoré (il était coup de coeur à la médiathèque). Tous les goûts sont dans la nature.
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Je t'aime un peu, beaucoup, passionnant, A LA FOLIE...

Une jeune professeure, séparée du père de son enfant, mène une vie sans fantaisie. Mais elle rencontre Sarah, une femme au charme fou, une croqueuse de vie.
Sarah c'est un rayon de soleil, c'est la fantaisie, c'est une raison de vivre.

De cette rencontre nait une relation passionnée, dévastatrice.

Le style est fluide, la lecture agréable. Un voyage au coeur d'une relation passionnelle.
A lire.
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