La femme qui ne vieillissait pas

Une lecture envoûtante,
J'ai été happée par l'histoire de
Betty,
Le rêve de beaucoup de femmes
Celles qui ont peur du Temps qui passe
Celles qui ne veulent pas vieillir et
Voir leurs rides s'installer et autres désagréments
Celles qui s'angoissent du Changement
Celles qui voient leurs enfants grandir et
redoutent de leur Vie d'après
Ce conte se lit comme une leçon de vie
Et se savoure phrase après phrase
J'ai adoré, du début à la fin, et les derniers chapitres
m'ont donné la chair de poule, sentiment assez inhabituel
Chez moi
Merci pour ce joli livre

Comme toujours, je me suis précipitée pour lire Grégoire Delacourt, cet auteur dont j'aime la plume et dont la rencontre à Vannes en juin 2017 m'a enchantée par sa joie de vivre et son humour.

Ici nous faisons connaissance avec Martine, dès son plus jeune âge. L'auteur va nous raconter sa vie année après année, les faits marquants, ses joies, ses peines, ses incompréhensions. La perte si soudaine d'un être cher, sa reconstruction avec celui qui reste. Mais Martine va découvrir un bouleversement structurel en elle: à partir d'un certain âge elle va arrêter de vieillir...

L'auteur, par ces chapitres qui s'enchaînent sur les années de Martine, va nous apprendre à aimer cette jeune fille, puis la femme qu'elle va devenir. Les mots sont à l'image de sa bienveillance, à la fois forts quand il le faut et déroutants lorsque l'incompréhension fait rage.

Les pages se tournent d'elles-même, avançant et cheminant dans la vie de notre héroïne. Son entourage proche sera ou pas aidant dans ce qu'elle va traverser. Son amie Odette, très particulière, amène à une réflexion sur ce que peuvent subir certaines femmes dans leurs corps et leurs psychismes après 45 ans: s'accepter comme on devient ou tout mettre en oeuvre pour retrouver son corps, son visage de ses 30 ans. Ce regard croisé avec ce que vit Martine au quotidien met en exergue que quoique l'on soit, nous ne sommes jamais contentes de notre état. On cherche la solution pour y remédier mais une fois qu'on l'a, la spirale repart de plus belle.

Grégoire Delacourt arrive si bien à se mettre à la place des femmes que cela répercute en nous un sentiment d'apaisement: nous ne sommes donc pas si compliquées à comprendre.
En parallèle, quand il fait parler les hommes face à ces situations, il est précis et sans modération: les hommes veulent une jeune pour se rassurer, pour avoir des enfants, pour parader, d'autres n'en veulent absolument pas de peur des mauvaises langues, du regard des autres, de ne pas pouvoir vivre cette vieillesse qui arrive avec quelqu'un qui est encore loin d'y parvenir et de comprendre.

Ce roman est magnifique, interpelle sur la quarantaine et plus et le vivre avec. Grégoire nous déroule une vie de femme, avec ses émotions fortes, ses peurs et sa force de caractère.

Enjoy!
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Grégoire Delacourt balaye les clichés sur la jeunesse et beauté éternelles. Au-delà de la joliesse de ses mots, il nous offre une fresque sur l'Amour filial et du couple à travers le stéréotype d'une femme dont le corps ne vieillit pas, parmi ses êtres chers estropiés par la vie. Mais sont-ce eux les esquintés ? C'est un texte touchant, rassurant et étonnant, d'autant plus qu'il est écrit par... un homme !

Jeunesse éternelle, cure de jouvence, chirurgie esthétique ? Certaines femmes et certains hommes donneraient tout ou paieraient des sommes faramineuses pour rester jeunes ou en tout cas paraître jeunes.
Vieillir, laisser ses rides apparaître, marquer un visage, tracer les sillons d'une vie, accepter d'avancer en âge : un sujet très intéressant sur l'acceptation de soi, de son apparence qui change avec les années qui passent.
"La femme qui ne vieillissait pas" est un très beau portrait de femme qui, elle, souffre de ne pas vieillir en apparence. Son corps s'essouffle mais il ne le laisse pas paraître. Perturbant car son vieillissement apparent survient à l'âge où sa mère s'est éteinte. Elle souffre de voir un écart se creuser entre son âge réel et son apparence de jeune femme. Elle ne correspond plus à ceux qui l'entourent, on ne peut plus la qualifier pour lui permettre d'appartenir à une famille, de tenir son rôle de mère... tout cela juste parce que son apparence ne change pas.

Elle a toujours physiquement parlant 30 ans. Un roman perturbant quand on perçoit le poids des apparences justement qui dirigent une existence, qui gomment une histoire d'amour pourtant si forte. le regard des autres est-il si important que cela finalement ? Ne doit-on pas plutôt s'attacher à ce que représente une personne pour soi ? Facile à dire mais peut-être plus ardu à vivre au quotidien quand tout marque votre différence. Encore un roman remarquable empreint d'une grande sensibilité, écrit certes par un homme mais tout y est.
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Rester jeune. Devenir la nouvelle Hébé, quelle femme n'en a pas rêvé ? Betty (Martine) en a-t-elle rêvé ? Pas plus que toutes les jeunes filles. Comme l'annonce la quatrième de couverture, ce qui est arrivé à Betty (Martine), toutes les femmes et sûrement bon nombre d'hommes en ont rêvé… et pourtant.
Grégoire Delacourt continue sur sa lancée avec ce septième roman. Des histoires à chaque fois, sorties de la vie, de la simplicité de la vie. Celui-ci nous amène à une certitude « on rêve toujours ce que l'on a pas » sans réfléchir aux conséquences induites. Prenons un exemple : « Ne pas ressentir la douleur ». Un rêve ? Pas si sûr. Demandez à ceux qui, soi-disant, ont ce privilège.
Cette démonstration est renforcée par la présence de personnages qui gravitent autour de Betty et en particulier son mari, son fils, pour appuyer sa personnalité et Odette pour son contraire.
J'ai pris l'habitude de dire que la lecture des romans de M. Delacourt est chaque fois agréable, reposante et enrichissante, une pause. Je le dis à nouveau pour « cette femme qui ne vieillissait pas.

Imaginez que votre visage ne subisse plus aucun signe du temps qui passe et reste figé à l'âge de trente ans. Vous accumulez les années, quarante, cinquante, soixante ans, et seul votre organisme vieillit. Votre visage reste celui d'une éternelle jeune fille. Cela vous tenterait bien, n'est-ce pas?!
C'est ce qui arrive ici à Betty, l'héroïne de ce roman formidablement écrit par la plume envolée de Grégoire Delacourt.
Betty, nous la suivons depuis sa naissance, dans les années 50. Son père revient d'Algérie amputé et sa mère est une beauté libérée. Mais cette dernière décède alors que Betty n'a que treize ans. La vie avance malgré ce manque, de manière conventionnelle, jusqu'à ce que Betty se rende compte de sa beauté figée pour l'éternité...
Ce roman est un régal. Grégoire Delacourt ne s'appesantit jamais sur les futilités et son écriture fluide suit la vie de son héroïne tout en analysant les réactions de la société, dont les moeurs, elles, sont éternellement figées. Ici, c'est de la jeunesse éternelle dont il est question, thème préoccupant pour les femmes d'aujourd'hui (il suffit de regarder les photos des actrices passées sous le bistouri pour tenter de paraître toujours plus jeunes), que l'auteur appréhende habilement à la manière d'Oscar Wilde et de son "portrait de Dorian Gray".

Mon deuxième bouquin de Grégoire,
peut être moins émouvant que "danser au bord de l abîme " mais tout aussi profond avec de réelles questions existentielles !
Ne pas vieillir,le rêve de toutes les femmes ... mais apparemment l'éternelle jeunesse ne fait pas le bonheur.
le style d écriture est toujours aussi sublime .

Lecture coup de coeur. J'adore l'écriture... les mots qui touchent au coeur. Encore une fois merci M. Delacourt