AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 948 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Naît-on écrivain ou le devient-on?
Grégoire Delacourt nous apporte une réponse tout à fait personnelle à travers ce roman autobiographique qui retrace son enfance et ses débuts dans le monde professionnel.
On y découvre une famille abîmée mais aimante et véritablement touchante. Un livre qui s'offre sans fard et qui tente de replacer l'écrivain à sa place: dans sa famille.
Commenter  J’apprécie          30
Grégoire Delacourt m'a encore une fois envoûtée avec sa poésie. Je découvre sur le tard son premier roman, et c'est si bien écrit. Un vrai coup de coeur qui mérite les prix reçus !

On suit dans ce livre les pas d'Édouard qui, à 7 ans, écrit une petite poésie à sa famille. Celle-ci lui prédit alors un destin d'écrivain. Cette prédiction fera à la fois son bonheur et sa perte. Elle pèsera lourd sur ses frêles épaules... Imposteur, menteur, rêveur, génie, tous ces adjectifs qualifient le protagoniste. Il fait du mieux qu'il peut, mais se laisse parfois un peu trop mener à la baguette par les autres.

L'écriture dune grande délicatesse m'a transporté. C'est une véritable plongée dans les années 70, 80 et 90 qui rend nostalgique. Un poil inspirée de son parcours d'auteur (auparavant dans la pub), l'histoire n'en devient que plus vivante car on peut faire un parallèle entre Grégoire Delacourt et Édouard. Un petit livre touchant qui se déguste !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          30
Un petit bonhomme de 7 ans balance quatre pauvres rimes sur une feuille de papier et voilà la famille qui le propulse écrivain.

Une bien lourde charge sur les épaules de ce petit gars.

Ils sont trois frères et soeur : Hadrien, l'ainé, probablement autiste, Claire, et Edouard, l'écrivain en herbe.

Dans les années 70, leur vie est plutôt sympa auprès de leurs parents qui n'ont pas encore pété les plombs.

Ca ne va pas durer. Et la séparation du couple va avoir des répercussions durables sur l'ensemble de la famille.

Edouard sera inscrit en pension, il détestera.

Sur trois décennies on suit le destin d'Edouard et sa famille.

Les événements majeurs d'une vie sont tous là, pas nécessairement dans l'ordre d'apparition : séparation, 1er boulot, maladie, faillite, mariage, naissance et mort.

C'est un formidable bouquin, qui traite de l'inné et de l'acquis, de la difficulté d'être soi, du regard et des attentes des autres, du pouvoir qu'on leur laisse sur notre existence.

C'est finement écrit, intelligent et vibrant.

Il y a une force inouïe dans ce récit magnifique, puissant et émouvant.

Déchirant et bouleversant d'humanité.

Ne passez pas à côté !
Lien : https://abcdlivres.blog4ever..
Commenter  J’apprécie          30
Un vrai coup de coeur pour cet ouvrage délicat et plein d'amour.
Sa famille enferme ce petit garçon dans leur rêve de le voir écrire. Il finit par écrire mais pas ce qu'attendait sa famille.
Une écriture sensible, agréable et fluide. Une description d'une vie avec ses difficultés du quotidien, l amour, la vie, la famille et la mort
Décider de notre vie et la vivre
Commenter  J’apprécie          30
« L'écrivain de la famille » est son premier roman.
Pour moi, c'est le septième Delacourt lu, guère étonné que je fusse happé comme jamais ! Sacré coco le charnel Grégoire.

Comme toujours amplement écolo, il compacte ses formules comme
« le petit marseillais » ses gels douche et compresse ses tournures comme « X-Tra » sa lessive.
Certainement une réminiscence de son passé de publicitaire tout comme le deviendra Édouard le héros du roman.
Ses phrases concises nettoient les méninges sans laisser aucun déchet de digressions malsaines pour la réflexion, juste des situations sincères et authentiques qui enchantent, choquent ou émeuvent avec tout de même les inévitables épanchement de particules fines de tendresse et de délicatesse.

Parfois drôle avec ses lignes-coups de poing qui avec malice te déglinguent les zygomatiques et accélèrent la création de délicates ridules de joie au coin des yeux, ce roman glisse sur des parcours de vies cabossés avec des phrases pleines d'humour mais vides d'amour.

Pourtant, qu' y a-t-il de si comique à assister au naufrage d'une famille ?
Qu' y a-t-il de tellement risible dans le combat d'Édouard à se faire aimer de ses parents ?
A devoir affronter l'enfance perdue et à la difficulté d'accepter cette perte.
A le voir se débattre dans une vie qu'il a du mal à dompter :
« Papa, est-ce qu'on choisit sa vie, ou est-ce que c'est elle qui choisit ? Réponds-moi, c'est important… Il dit que c'est la vie qui choisit. C'est contre ça que tu dois te battre. Avoir le dernier mot. »

Ce roman est un peu comme les bonbons acides, j'ai d'abord suçoté l'hypocrite doucereux, pour ensuite me piquer la langue au réel douloureux. Une autre forme de « Kloug » à la deuxième couche désastreuse.

Ma mère aurait été heureuse pour le restant de ses jours si j'avais été comme prévu l'écrivain de la famille.

Est-ce si difficile de prendre un enfant par la main pour l'emmener vers demain ?

Quatre pauvres rimes écrites par Édouard à sept ans sur la première page du roman et les deux cents soixante-quatre autres pages m'ont touché le coeur.

Commenter  J’apprécie          504
Comme tous les livres de Grégoire Delacourt, il y a à la fois de la douceur et la cruauté dans ce roman. La douceur de l'amour familial, des moments fugaces qui restent gravés dans nos mémoires. Et puis la cruauté de l'existence : les désamours, les désaccords, les rêves envolés, la pression sur de trop frêles épaules, la maladie, l'oubli.
Le texte est court mais nous poursuit une fois la dernière page refermée. Une réussite.
Commenter  J’apprécie          60
Dans cette autobiographie romancée, Grégoire Delacourt (Edouard) raconte son enfance, sa paternité, le vieillissement de ses parents, et leur découverte, quand il atteint l'âge où les parents ne sont plus que des parents, mais des êtres humains à part entière.

Parce qu'un jour, à 7 ans, il a écrit et récité un poème devant ses parents et grands-parents, toute sa famille a décidé qu'il deviendrait un grand écrivain. Cette parole lui met finalement une pression parfois difficile, parfois qui se transforme en élan qui le pousse à avancer et à croire en ses rêves.
Puis, la vie suit son cours: le divorce de ses parents, la mort de son frère et ses ailes, la relation complexe qu'il entretient avec sa femme (sa colocataire), la maternité de sa soeur, son travail... Tous ces événements sont analysés à la lumière des émotions humaines, et c'est beau, c'est touchant.

C'est un livre très bien écrit, sans héroïsme, sans grandiloquence, mais avec une infinie justesse. Il en ressort une espèce de tristesse qui ressemble assez à de la mélancolie, mais c'est doux, très doux.
J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ce récit, mais je suis ravie d'être tombée sur ce livre, complètement par hasard d'ailleurs.
Commenter  J’apprécie          70
Un équilibre proche du sublime entre nostalgie, récit familial et portrait d'époque brossé sans concession.
Je me suis totalement identifié au personnage.
Commenter  J’apprécie          10
Je retrouve Grégoire Delacourt pour un second voyage qui, en fait, est son premier roman.
Je rejoins Grégoire Delacourt en ces années soixante-dix, soixante-vingt et soixante-trente dans lesquelles je me suis retrouvé quelque fois à travers des airs de chansons évoquées et des auteurs cités.
L'enfant du début, n'est pas écrivain devenu... enfin, pas tout à fait. Il usera des mots, les retournera en slogans pour la pub. Écrira-t-il SON roman? Rien n'est moins sûr puisque les années passent et que l'enfant devenu homme fait fortune dans la pub... fortune qui lui sera ratissée, et vlan!
Le livre recèle d'instants poignants, navrants, tragiques, magiques... de ce qui fait une vie avec des hommes, des femmes, une famille qui s'éparpille et se retrouve au gré des drames. des pleins et des déliés qui courent, s'éloignent et se chevauchent.
Curieux que l'auteur ne cite pas Jonasz dans ses réminiscences de chansons... qu'importe, il y en a maintes autres...comme cette Tendresse de Daniel Guichard qui transmet trop d'émotions.
L'écrivain de la famille n'est pas long, non, mais il est riche d'humanité et chapitré court... Comme ces spots publicitaires millimétrés pour que le message ait le temps de passer? Je ne saurais en faire le reproche.
Un livre que j'ai bien apprécié et que je ne décommanderais pas.

Commenter  J’apprécie          430
J'ai adoré un auteur à en devenir
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1935) Voir plus



Quiz Voir plus

La liste de mes envies

Qui est l'auteur du roman ?

Grégoire Delacourt
Grégoire Delcourt
Grégoire Delacroix

20 questions
334 lecteurs ont répondu
Thème : La liste de mes envies de Grégoire DelacourtCréer un quiz sur ce livre

{* *}