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3,65

sur 1246 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La surenchère médiatique autour de "La liste de mes envies" m'avait dissuadée jusqu'ici de tenter l'expérience Delacourt. Et puis voilà-t-y pas qu'une amie m'offre "On ne voyait que le bonheur"
– J'ai hésité avec "Le Royaume" de Carrère
qu'elle me dit
– Et m****
que je me dis.

Bon ben allons-y sur Delacourt alors…

Du coup forcément j'imaginais du léger. Surprise, c'est du lourd. du lourdingue en réalité. Moi j'appelle ça du pathos gratos, du qui fait pleurer dans les chaumières pour pas cher.

Oui, j'ai un coeur de pierre toujours aussi peu sensible à ce type de déballage morbidolacrymal qui tient à faire croire qu'un roman est profond sous prétexte qu'il est cruel, sombre ou violent. Je ne suis pas non plus groupie de ces auteurs qui prétendent «parler à notre humanité» en exploitant opportunément mais sans réelle subtilité d'analyse le thème rebattu de la «valeur de la vie». Coelho l'a fait, Puértolas aussi, on sait où ça les a menés (qui a dit en tête de gondole ?)

Ainsi, Delacourt invoque en vrac la lâcheté, l'amour, le pardon, la résilience ou la rédemption, déplore la maladie, la maltraitance, la trahison ou les non-dits (c'est moche), fustige les impôts, les fonctionnaires ou l'appât du gain (c'est pas bien) dans un manichéisme populiste dissimulé sous de multiples pseudo-introspections artificiellement tortueuses. Par chance, l'épilogue cul-cul-convenu allège considérablement le dernier quart de l'histoire, illustrant au passage la philosophie générale du roman.

Dommage, un tel scenario, bien que peu crédible, méritait d'être exploité avec davantage d'authenticité et moins de pathos racoleur. La prose de Grégoire Delacourt est dans l'ensemble agréable et quelques remarques touchantes m'ont interpelée malgré tout, mais pour moi ce roman a d'ores et déjà rejoint la catégorie "oubliable et nettement superflu".

Et au moment de poster cette critique, je parcours pour la première fois les 62 avis des membres de Babelio. Ouille, je crois bien que je vais me faire lyncher.
Allez, je poste…


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Alors, alors... Que dire si ce n'est bof ....

Lecture pour un train ou un avion de vacances, guère plus, et puis, non, le thème est horrible.

Que l'auteur nous dise, "ayant perdu mon père j'ai imaginé le personnage d'Antoine", qui perd le sien et se remémore l'absence de père, je ne sais pas si, pour lui, cela vaut thérapie, sans doute que non, car il nous dit que son fils trouve qu'il aurait pu écrire 2000 pages. Non non, c'est bon, pas de rajoute surtout.

Mais avant tout, c'est plaqué clichés, sucre candi sentiments et alors qu'on commence à comprendre les multiples flash back et trouve quand même un début de structure à ce roman bizarre, hops, tout est détruit pour aborder l'histoire du point de vue d'un autre personnage.

Je n'ai rien lu d'autre de cet auteur et n'ai lu celui-ci que parce qu'il m'avait été offert. Un classique vaut parfois mieux que d'imposer un choix qui tombe à plat.
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Ah le bonheur !......."J'ai décidé d'être heureux, c'est bon pour la santé" disait Voltaire, soit.
A tous les étages, dans toutes les librairies''Messieurs, Mesdames !!! pas un mot plus galvaudé que celui-ci....."Tu meurs" ! Cette belle illusion d'optique qui fait remplir les tiroirs caisses du professionnel de santé qui nous vend même des pilules ! rendez-vous compte ? passant par une ribambelle de chanteurs, de slogan publicitaires..bref la sempiternelle dizaine de parutions de livres sur cette quête du Graal !! bref.....

Et nous voici en compagnie d'Antoine et sa triste et morne vie d'expert en assurances ; un quadra en pleine mutation qui va justement se heurter à ce dictat du bonheur , suite à son licenciement et puis le chômage ; il va errer au travers de son passé, de ses racines familiales, de ses amis : Anna et Thomas, de ses déboires sentimentaux....comment se positionner pour accéder au bonheur ? Où trouver cette échelle qui nous fera y accéder ?

Ce roman est à la hauteur d'un concerto.....les chapitres se répondent et s'entremêlent avec aisance, et la mélodie du bonheur a du mal à faire surface ...Le personnage Antoine est dense, instable, on assiste à sa "fuite en avant" au Mexique.......pas facile de se trimbaler dans la vie et de "trimbaler sa vie " et ses propres valises !
Ce voyage littéraire où je me suis un peu perdue dans les compartiments de ce train du bonheur, qui m'a laissé sur le quai de la gare.......
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Antoine est un agent d'assurance qui a une quarantaine d'années. Il a vécu un drame pendant son enfance : une de ses petites soeurs jumelles est décédée brutalement dans son sommeil, suite à cet événement, sa mère est partie.
Il a alors été élevé par un père gentil mais taiseux, ne sachant pas exprimer son amour pour ses enfants. Lorsqu'il est père à son tour, il a du mal à conserver sa femme et peu de contacts avec ses enfants. Petits et grands malheurs tombent alors sur lui jusqu'au pétage de plomb !

Je suis assez partagée sur ce roman, je le trouve bien supérieur à "la liste de mes envies" et "la première chose qu'on voyait" mais trop de pathos à mon goût et des clichés. Quelques jolies réflexions par moment en font indéniablement un roman touchant.
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Antoine, la quarantaine, est un expert en assurance chargé de détecter les fausses déclarations. Il est marié à Nathalie, avec laquelle il a eu deux enfants, Léon et Joséphine. le roman commence par une longue lettre à Léon dans laquelle il raconte notamment son enfance, marquée par un drame qui a brisé sa famille. Mal dans sa peau, il est fragile psychologiquement. La suite des évènements nous montrera à quel point il est perturbé. Dans la seconde partie, nous sommes au Mexique, Antoine a changé de vie, contraint et forcé. La troisième et dernière partie est constituée du journal de Joséphine (la fille d'Antoine). Elle tente de se reconstruire après le traumatisme qu'elle a subi.
J'avais déjà lu ce livre en version papier avant d'apprendre qu'il serait dans la sélection du prix Audiolib. Je n'avais pas rédigé de billet, incapable de me déterminer sur cette histoire qui m'avait mis mal à l'aise plutôt qu'autre chose. Je me suis dit qu'une relecture audio me permettrait peut-être de mieux le cerner. Hélas, j'ai eu exactement le même ressenti que la première fois.
Je n'ai pas aimé le personnage principal, Je l'ai trouvé geignard et pleurnichard et à aucun moment je n'ai eu de l'empathie pour lui. Je sais qu'on ne se remet pas toujours des blessures de l'enfance mais j'ai trouvé que l'auteur en rajoutait, entrainant ses lecteurs dans une histoire glauque et presque malsaine. J'ai bien aimé toutefois la relation entre Antoine et sa jeune soeur Anna, empreinte de douceur et de tendresse.
Je n'ai pas apprécié le style de l'auteur et notamment les phrases courtes et hachées de la première partie. Une autre particularité du livre m'a agacée, le fait de scander des prix à longueur de récit : la valeur d'une vie, le prix d'une consultation chez le psy, celui d'un costume... J'ai trouvé le procédé lourd et répétitif. Autre bémol, la fin de l'histoire, que j'ai trouvée irréaliste. le retournement de situation est bien trop soudain pour être crédible.
L'interprétation audio ne m'a pas fait apprécier davantage le roman que la version papier. La voix masculine m'a agacée, à l'image du texte. J'ai trouvé la voix féminine assez surprenante au départ, mais au final je trouve qu'elle sonne assez juste. C'est d'ailleurs la partie du roman que j'ai préférée.
"On ne voyait que le bonheur" est sans nul doute un texte percutant, qui a trouvé son public, mais je n'en fais pas partie.

Lien : http://www.sylire.com/2015/0..
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Je n'avais pas spécialement accroché à La liste de mes envies... et bien, je n'ai pas non plus accroché à celui-ci ! Désolée Grégoire Delacourt... L'histoire est un peu "tirée" par les cheveux : du pathos, du pathos et du pathos... c'est-à-dire (dans le désordre) un héros abandonné par sa mère, licencié, qui vit la mort d'une de ses soeurs, touché par la maladie mortelle du papa, divorcé et accusé (à raison) d'une tentative d'homicide... Mais le héros s'en tire par un enfermement psychiatrique; part à l'étranger et rencontre l'amour (qui, soit dit en passant, a elle aussi connue tous les malheurs du monde : viol, échec professionnel, un fils dont personne ne veut !!). Malgré le drame qui se joue dans ce roman, je n'ai pas été sensible ni au héros malheureux, déçu par la vie et par sa famille; ni au "journal intime" de sa fille... Trop c'est trop et là vraiment c'est TROP !! L'abus de pathos est dangereux pour la littérature...
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La vie d' Antoine, expert en assurances nous est contée, comptée pour certains chapitres ... le livre se lit facilement malgré l'invraisemblance de certains épisodes .
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une succession d'anecdotes qui font références au quotidien d'Antoine, à la fois flash back dans son enfance et sa vie actuelle. Chacune fait référence à des montants en franc ou en euros. Ces allers-retour et petites séries autour d'une certaine morosité, un certain pessimisme m'ont fait arrêter la lecture à mi-parcours. de cet auteur j'avais apprécié La liste de mes envies, le style est ici totalement différent! On ne peut pas toujours plaire à tout le monde!
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Allez hop...je rajoute ma petite pierre à l'édifice...j'ai terminé ce livre hier soir, après avoir faillit le laisser tomber une première fois, puis une 2e fois...

Comme beaucoup d'entre vous, mon avis est très mitigé. J'avais lu "La liste de mes envies" que je n'ai pas aimé...trop noir, trop terrible...

Et puis, j'ai entendu parler de ce roman, on parlait pardon, rédemption, bonheur...mais quelle claque lorsque j'ai découvert le pourquoi.

Je suis une personne profondément optimiste, et toute cette noirceur...c'est dur, et pourtant, tellement de personnes rencontrent ces circonstances (manque d'amour, découragement etc...)...

Bref...je suis mitigée, avec quand même un sentiment de malaisequi prédomine.
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Les jolis mots et les belles formules de l'ancien publicitaire font toujours effet, mais j'avais espéré être plus séduite que ça après avoir lu le résumé.
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