«
On ne voyait que le bonheur », le titre promettait tellement de belles choses, j'avais tellement d'espoirs pour ce livre. Je me suis dit, ça y est, je vais me réconcilier avec l'écriture de Mr
Grégoire Delacourt. Eh ben non, ce ne sera pas pour cette fois : une grosse grosse déception en fermant ce livre et en même temps je me sens soulagée. Soulagée de l'avoir fini, dieu que c'était long. Je sais bien que je risque de me mettre plusieurs lecteurs à dos mais tant pis, soyons honnêtes messieurs dames, ce monde en manque tellement.
L'histoire, c'est celle d'Antoine. Il travail dans une compagnie d'assurance. Son but ? Indemniser en cas d'accident, de problème. On fait appel à lui et on a espoir qu'il aille dans votre sens et vous aide. Mais voilà, Antoine est un homme lâche, il tient ça de son père. Sa vie est chaotique, et il se demande quelle est la valeur de sa propre vie. Nous entrons donc dans une rétrospective de sa vie passé et actuelle.
J'avais déjà eu du mal avec le premier livre «
La liste de mes envies ». Quelque chose me gêne chez cet auteur, un côté trop crue peut être, trop barbare. C'est dur, c'est fort. C'est vulgaire, oui voilà vulgaire par moment. Et faut le dire, le personnage principal, Antoine, m'a vraiment exaspéré. On comprend sa détresse, on comprend sa tristesse, mais tout le long du livre c'est « moi je », « moi je », ça devient gonflant à la longue. Que de plainte, et de répétition, « je suis un lâche, je n'ose pas, je n'ai jamais osé ».Y'a un moment on a juste envie de lui dire : Eh oh garçon, on a tous eu une vie difficile, et pourtant faut ce relever, la vie ne t'a pas donner les bonnes cartes ? Pioches-en d'autres et fait en sorte que ta vie soit meilleure avec ces cartes là !
Arf, je n'aime pas être si dur mais vraiment là c'était chiant. de plus le livre était vraiment déprimant. Beaucoup, vraiment beaucoup de tristesse. On pouvait compter les moments heureux sur les doigts d'une seule main. Pourtant bon sang malgré toutes les horreurs de la terre, la vie peut être bien belle. Et ici, ça manquait cruellement d'un peu de bonheur, d'un peu d'espoir. D'un peu de vie.
Une grosse déception à nouveau donc. Pourtant je ne demande cas aimer un livre de Monsieur Delacourt qui a du talent il est certains. Mes ami(e)s m'en parlent toujours avec de bon mots alors j'espère que le prochain ce sera le bon. En attendant je ne conseillerais pas du tout ce livre.