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3,66

sur 359 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'idée d'une narration de cette nuit vécue ensemble par une femme et un homme est originale puisqu'ils la racontent à tour de rôle en exprimant leurs ressentis.

D'abord, la femme et, avec elle, les invraisemblances s'accumulent. Elle est quittée par son mari après des décennies partagées ensemble et aborde immédiatement un inconnu à qui elle propose une nuit ensemble à l'hôtel. Quel homme refuserait une telle proposition dans la mesure où elle est séduisante et où leurs âges concordent. Mais, à l'hôtel, il ne se passera rien, bien qu'elle se dénude devant lui, conservant son soutien-gorge car elle trouve ses seins trop tombants. L'homme est assez respectueux de ce corps trop vite proposé et, après quelques errements dans Paris, ils partent en voiture voir... la mer, prenant le plaisir de quelques attouchements qu'il appellent "faire l'amour". Bof. La suite est bien moins délectable qu'une chanson de Brassens bien connue.

La version de l'homme est plus élaborée, avec des regrets exprimés sur le ratage d'une adoption réalisée avec son épouse. Il est beaucoup plus sympathique que la femme, ne cherche pas à se faire plaindre alors qu'il aurait matière bien plus grave que le caprice de la femme.

Il restent quelques jolies phrases sur la vie, le couple, l'amour, la mort, mais pas vraiment de style et l'ennui gagne très vite au cours de la lecture de cette trop longue nuit de vide entre deux personnes qui se parlent beaucoup alors qu'elles ont peu à se dire de vraiment important.
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« Une rencontre romanesque, poétique, fulgurante », voilà ce que nous promet la quatrième de couv', de quoi allécher le chaland ! Hélas, à mon avis ce roman ne tient pas ses promesses et je m'y suis beaucoup ennuyée. J'aurais dû, peut-être, le lire en écoutant l'aria de Madame Butterfly que Grégoire Delacourt affectionne et qu'il qualifie de « plus bel aria sur le désir »
Bon, le désir, c'est ce qui tend l'intrigue. L'histoire, somme toute banale, met en scène une femme que son mari va quitter et un homme de rencontre dont le couple est fragile. Entre eux, le temps d'une nuit, va se nouer une relation éphémère et intense. La prose poétique de Grégoire Delacourt nous entraîne dans une balade nocturne de Paris en compagnie des deux amants qui se livrent peu à peu. On aimerait y croire mais cette virée dans « la nuit apprêtée comme une fille » qui nous mène de places en cafés et bars d'hôtels où nos deux bobos boivent du chardonnay ou du cognac devient vite lassante. Ils prennent un taxi pour nulle part, parlent, marchent, boivent et échangent sur leurs films préférés, les oeuvres d'art et la musique qu'ils aiment, un vrai catalogue de culture générale qui émaille des propos sans intérêt.
J'ai trouvé ce roman surfait et présomptueux, avec l'impression que l'auteur se regardait écrire… et j'ai beaucoup baillé en attendant une fin assez décevante.
Le roman ne fait que 188 pages, mais bon sang que c'est long et fastidieux ! En ressenti, il doit bien faire 500 pages !
Ce roman n'était pas fait pour moi, tant pis ! (Consolation : je l'ai emprunté à la médiathèque)
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J'avais connu Grégoire Delacourt à ses débuts et me souviens de ses premiers romans enjoués et plutôt légers. Au fil des années ses livres se sont assombris. Certes son style s'est affiné, devenant plus lyrique, plus poétique. Si je ne suis pas un adepte des romans feel-good, « Une nuit particulière » nous emporte à l'opposé, dans ce que l'on pourrait appeler le « feel bad », mais cette expression n'est pas usitée, car pas considérée comme politiquement correcte.
Cependant, il faut bien avouer qu'une fois abordé le sujet de cette « rencontre particulière » entre ces deux êtres meurtris, l'auteur ne pouvait que difficilement écrire un déroulement et une issue différents à son récit. Raconter la même nuit par les deux protagonistes à la suite n'était pas une mauvaise idée en soi, même si le second point de vue, malgré le changement du style de narration, devait également finir par me lasser.
Les deux protagonistes ont aussi trop en commun, en plus des coups du sort qui se sont abattus sur eux: ils harmonisent parfaitement d'emblée au point de vue culturel, communiquent très vite par des non-dits, des échanges de regards…Et c'est là que le roman bascule dans l'irréel. Il n'y a pas de coup de foudre entre eux, l'osmose sonne faux, car dans ce récit, chacun des deux protagonistes voit l'autre comme sa bouée de sauvetage l'espace d'une nuit. J'y ai vu aussi quelques parallèles avec « Clair de femme » de Romain Gary, le talent en moins.
Une réflexion d'Aurore résume bien ce livre. Je la reproduis ici: « J'aime nos mots dérisoires. Ils éparpillent ceux du chagrin, comme une boule de bowling disperse les quilles. » (p.57 de la version poche). C'est tout dire.
Vous aurez compris que ce livre ne m'a pas parlé. Pour moi, il est trop construit et représente davantage un exercice de style qu'une histoire d'amour ou qu'un drame réalistes, selon la façon dont le lecteur considère cette oeuvre. Je suis conscient aussi de mon point de vue subjectif. À voir la moyenne des notes sur Babelio, nombreux sont celles et ceux qui apprécient ce roman.
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Une femme quittée décide de s'abandonner à un homme, cette nuit. Celui-là, tiens.

Une nuit entre érotisme, abandon, souvenirs, complicité, douleur et complicité

Si l'idée et le texte sont plaisants, le résultat a fini par me sembler trop, too much… voir kitsch.

Un livre qui veut faire des belles phrases, des gimmicks d'écritures trop évidents, des paragraphes empesés suivis d'une belle phrase à encadrer…

Zut, c'était trop pour moi
Lien : https://www.noid.ch/une-nuit..
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Une lecture qui me laisse perplexe tant au regard du contenu que du style narratif.

le personnage féminin ne m'a guère émue dans sa détresse et son abandon. Son amour, sans doute beau, m'est davantage apparu dans sa dimension aliénante et servile.

le personnage masculin apporte quelque peu d'élan ou de consistance à ce récit plaintif et mélancolique.

L'auteur a incontestablement une belle plume mais j'ai eu le sentiment constant que ce style était "emprunté", cousu dans celui de prédécesseurs et jouant d'une surenchère lyrique.

Si les thématiques abordées sont touchantes elles auront fait des ricochets sur les pages de ma lecture.
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Gnangnan comme d'habitude avec cet auteur où les personnages baisent et s'en...en se vouvoyant. Comme avec Lelouch.Du harlequin légèrement youporné pour bourgeois désoeuvrés. Bref tout est faux, aucune émotion.Dommage quand on sait écrire d'être aussi banal.
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On ne peut pas récrire un homme et une femme
Pourtant j'ai tourné les pages
Un suspense assez bien mis en place mais dès les premières pages il était facile de remplir les blancs.
Une composition que j'aime beaucoup : plusieurs voix, chacun sa version de la même histoire.
L'une s'adresse à son mari / l'autre parle de sa mère
Comme quoi, la rencontre est un malentendu.
Platitudes
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Un livre en forme d'hommage aux femmes. Original et à contre-courant, pas vrai? Mères, amantes, épouses, filles, toutes peuvent s'y retrouver et courir acheter le livre pour apprendre sur l'amour.
On se perd en conjecture devant ce désir de plaire à tout prix, qui plus est s'agissant d'un écrivain né en 1960 qui pourrait savoir prendre un peu de distance avec tout ce fatras commercial ... le livre étant au final globalement assez mièvre et sans originalité. Une femme sur le point d'être quittée qui rencontre un homme dont le couple ne tient plus qu'à un fil le temps d'une nuit. Dans In the mood for love, Wong Kar Wai faisait de l'or avec ce sujet. En France, on préfère se dire qu'on est de toute façon tellement forts que le livre se suffit à lui-même ... le pire étant d'ailleurs que toute cette servilité est servie par une belle écriture et une construction pas inintéressante au début. Bref, un roman de plus sur un thème rebattu. une hachure entre les hachures comme disait l'autre (Léon-Paul Fargue) Grasset oublie décidément d'oublier d'être parisien. Les primates germanopratins du Goncourt peuvent dormir tranquilles.
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