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Valente Peyron, artiste en résidence à la villa Medicis à Rome, est retrouvé assassiné dans un bassin du parc de la demeure. le commissaire Pietro Castelli est chargé de l'enquête. Il est intrigué par le comportement de nombreuses personnes qui gravitent autour de la villa, et notamment : Boris Peyron, directeur de la Villa et père du défunt ; Edouard Savary, le secrétaire général de la Villa ; Lucio Agostini, le chef jardinier ; Yvan Sauvage, expert en art et commissaire-priseur ; Marion Evans, historienne de l'art, maîtresse de Valente après avoir été celle de Sauvage ; et une bonne partie des pensionnaires. Plus il recueille de témoignages et plus les fils de l'enquête semblent s'emmêler.

J'ai apprécié la qualité de l'écriture de l'auteur et la façon dont il entretient l'intérêt du lecteur et le suspense avec de multiples rebondissements.
Le soucis vient de ce que ses personnages sont aussi peu crédibles que l'histoire est abracadabrantesque. Aucun des personnages, à part peut-être Boris Peyron et le commissaire, ne paraît naturel. L'addition de réminiscences de la dernière guerre mondiale, de jalousies et de folies artistiques ne suffit pas à produire une intrigue digne de ce nom.
C'est donc un livre que l'on lira sans déplaisir, mais en gardant de la distance et sans réellement croire à l'histoire qui nous est contée...
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Ce qui m'a fait pencher pour lire ce livre dans le cadre d'une masse critique littérature a été le fait que ce roman se passait dans le domaine de l'art. Domaine dans lequel je suis novice et néanmoins sensible aux émotions qui peuvent ressurgir a la vision de toutes ces oeuvres d'art et admirative devant le talent de ces créatrices et de ce créateurs, même si, tout ne me plaît pas.

Naviguer au sein de la Vila Médicis ne pouvait donc être que tentant.
J'ai ainsi fait la connaissance d'Yvan Sauvage, commissaire-priseur, dont le passé m'a l'air assez chargé au niveau de son vécu, tant d'un point de vue professionnel que personnel.

Me voilà donc propulsée dans les méandres des secrets et des uns et des autres. Notre commissaire-priseur apparaît comme quelqu'un de fort sympathique comparé aux autres personnages, aux caractères plutôt désagréables et dérangés ; sans parler de la personnalité du commissaire qui mène l'enquête. Cependant j'ai trouvé ces personnages trop irréels - peut-être parce que navigant dans un monde dont je n'ai pas les codes - et par conséquent inaccessibles. Pour le coup, je n'ai pas su trouver l'intrigue intéressante et je dois avouer que la personnalité du meurtrier et des résidants ne m'a pas convaincue. J'attendais peut-être trop d'éléments liés au domaine de l'art, oubliant par ailleurs qu'il s'agissait d'un polar.

Il aurait peut-être fallu que je lise les aventures précédentes du personnage récurrent qu'est Yvan Sauvage, afin de me faire une meilleure idée du contexte dans lequel il évolue.

D'une écriture plaisante à lire, ce polar est une lecture détente.

Merci à Babelio et aux Éditions de Borée de m' avoir permis de rentrer dans le monde étonnant d'Yvan Sauvage.
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J'ai aimé ce lieu, la villa Medicis à Rome avec ces artistes.
On s'y croirait dans ce lieu mythique. L'histoire est simple :un cadavre est retrouvé dans les jardins, la victime est le fils du directeur.
Tout le monde est suspect, tout le monde se méfie des autres, et tout n'est pas raconté au commissaire. Il y a beaucoup de mystère, de secrets....
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Merci à Babelio pour cette Masse critique, à l'auteur pour l'écriture de ce livre et aux éditions de Borée pour leur confiance.

Le roman tourne autour d'un meurtre suspect, celui d'un habitant de la villa de Médicis, Valente Peyron, le fils du directeur, retrouvé mort dans une fontaine, les yeux retirés de leurs orbites. Dans ce huis-clos, tout le monde est soupçonné d'être le coupable et personne n'aide le commissaire Castelli dans son enquête pour découvrir la vérité.

C'est à l'aveugle que je me suis lancée dans cette saga ou le scénario tourne autour de deux personnages phares, Marion et Yvan. Je n'avais encore jamais lu un livre de cette série, peut-être que j'aurai été plus emballé par ma lecture si ça avait été le cas. Ou pas. J'ai trouvé que ce roman avait beaucoup de longueur, je n'ai pas été porté par le mystère, ni par la tension de ce huis clos. Dans cet opus, nous (re)découvrons Marion, une femme que j'ai trouvé compliqué à cerner tellement elle m'a paru négative et sur la réserve tout le long de ma lecture. Celle-ci est une pensionnaire de la Villa et effectue des recherches historiques. Avec le mort, Marion a entretenu une relation charnel tout comme avec Yvan qui va intervenir en tant qu'expert en art pour organiser un événement qui est prévu depuis un moment, et ne peut être annulé. Ensuite nous faisons la rencontre du commissaire Castelli, un homme qui est déterminé à trouver le fin mot de cette histoire ou tout un tas de personnage sont concernés et semble avoir quelque chose à se reprocher.

Il est vrai que cette histoire ressemble un peu à une sorte de partie de Cluedo sauf qu'au lieu du Manoir, c'est d'une Villa qu'il s'agit. Je n'ai pas vraiment cherché à comprendre qui était le responsable, j'avais surtout hâte de savoir qui, comment et pourquoi avoir tué Valente. Dès le premier chapitre lu, l'auteur nous met dans le flou et jusqu'à le mot fin. Samuel, par de subtile indice mis au compte goutte, nous mets sur la piste de tueur, mais en nous embrouillant en même temps sur l'identité du tueur. L'énigme est sympa pour un lecteur qui désire jouer à l'enquêteur et elle se tient aussi ! Si j'avais pris le temps de chercher comme Castelli, peut-être que j'aurai compris qui était le responsable de tout le mystère qui découle du livre, malheureusement, je n'en ai pas eu l'envie. J'ai eu du mal à m'y retrouver avec tous les personnages, leurs secrets, leurs talents... Tous sont différents et caches des choses, si bien que j'ai été confuse et me suis retrouver à m'arracher les cheveux pour comprendre ce qu'il se passait. En revanche, j'ai apprécié que chacun d'entre eux avaient une raison qui auraient pu causer la morte de Valente et quelque chose qui les rendaient étrange à nos yeux.

Concernant la plume de l'auteur, je l'ai beaucoup apprécié. Je me suis retrouvée comme catapultée à Rome, dans la Villa Médicis qui existe belle et bien. Tout comme le montre bien sa couverture, nous sommes dans une ambiance sombre ou on ne peut faire confiance à personne. Les lieux sont biens décrits, tout comme l'art que les pensionnaires font. Peinture, jardinage, menuiserie,... En tant que lectrice, j'ai eu cette impression de me balader dans les allées de cette demeure et les souterrains mystérieux qui s'y trouve, tout en étant allongé dans mon lit. L'écriture est au passé, à la troisième personne du pluriel, j'ai peu l'habitude de lire un roman dont le point de vu est externe, c'est peut-être une des raisons pour lesquels je n'ai pas été conquise par ce livre, je n'ai pas ressentie les émotions des protagonistes ce qui, pour moi, est important. Toutefois, je ne peux pas reprocher le style de l'auteur qui sait nous retranscrire correctement les lieux, les détailler de sorte à ce que l'on s'y voit.

En conclusion, bien que j'ai été malheureusement déçue par ce thriller dû au fait que je l'ai trouvé lent, j'ai tout de même apprécié l'écriture de l'auteur qui m'a donné la sensation d'être en plein dans les lieux de la Villa Médicis tellement les descriptions étaient biens faites. Aussi, l'énigme qui entoure le meurtre m'a paru très plausible, bien que je n'ai pas cherché qui en était le coupable.
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Marion, que je retrouve avec plaisir, est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome. Malgré le plaisir qu'elle devrait y trouver, elle n‘est pas au mieux de sa forme « Elle avait pris pension dans un musée hanté, voilà ce qu'elle avait ressenti en posant ses affaires à la Villa Médicis. »
La quiétude des lieux est troublée par la découverte d'un cadavre dans une vasque emplie d'eau, celui de Valente Peyron, un résident et fils du directeur Boris Peyron. Il a été énuclée « Valente Peyron n'est plus qu'une pauvre face aux orbites vides. Deux trous purulents qu'affouilent les diptères et un corbeau aux ailes déployées. »
Le Commissaire Pietro Castelli, chargé de l'enquête se trouve face à des pensionnaires au profil plus ou moins barré.
Edouard Savary, secrétaire général, arrive tout gommeux, tout servile qu'il est pour poser, après, les condoléances d'usage, la question que faire avec l'exposition ? « Des mécènes ont donné leur accord pour… Je crains qu'on ne puisse annuler, je crains vraiment… Comment allons-nous faire face ? ». Peut-être pense t-il récupérer le dossier. Que nenni, le directeur de la vénérable institution demande à… Yvan Sauvage lui-même, expert en beaux arts et qui connait parfaitement Marion ; ils se retrouvent au fil des livres de Samuel Delage.
La Villa Médicis est fermée au public et les pensionnaires vont vivre un huis clos sous l'oeil suspicieux du commissaire Castelli.
Survient l'assassinat du jardinier, énuclée lui-même qui met un peu plus de pression, de peur sur les résidents qui en arrivent à se soupçonner. L'ambiance est lourde, dure à supporter pour des artistes qui sont au-dessus des contingences matérielles en ce lieu magique.
Arcanes, mystères, secrets, retournements, suspicion, Samuel Delage, dans son style classique, sans aucun temps mort, m'a menée en bateau, jusqu'à un dénouement rendu visible qu'à quelques pages de la fin de ce thriller. Il a l'art de brouiller le pistes. Il a su maintenir le suspens, brouiller les pistes jusqu'à la fin.
J'aime ces polars qui misent plus sur l'ambiance, la psychologie des personnages que sur les litres de sang, qui me laissent le temps de m'installer.
Samuel Delage, merci de m'avoir permis de lire ce livre.
Marion et Yvan, j'aurai plaisir à vous retrouver très bientôt j'espère. Vous baignez dans des histoires où l'art et la beauté se confrontent aux meurtres et à la laideur.
Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Rome à la villa Médicis, les artistes qui y séjournent vont se laisser surprendre par une scène de crime dérangeante. Mais pour Yvan Sauvage et le commissaire Castelli, il semblerait que ce soit le début des emmerdes...

On retrouve avec plaisir Marion et Yvan dans une aventure dont ils ont le secret. Au coeur de l'intrigue, un meurtre, des méandres, du mystère. le binôme est sur la sellette à l'intérieur d'un espace dédié à l'Art sous toutes ses formes.

L'univers et les descriptions sont fouillés et visuels. Il y a une véritable mise en scène, une ambiance attentive qui surgissent des pages. Après le lieu, ce sont les personnages qui interviennent, distribuant leurs cartes pour que le jeu commence. Il y a un côté très Agatha Christie qui est suranné, mais pas pour nous déplaire. Les personnalités sont complexes, énigmatiques.

On se déplace, on déambule de tableaux en tableaux avec curiosité, fascination et appréhension. Il y a toujours un attachement qui se crée avec notre duo, qui nous touche ici intimement et personnellement. L'affaire réveille des zones cachées dans l'enfance d'Yvan.

L'écriture est fluide, documentée, accessible. On se plaît à se perdre dans les souterrains, le suspens est éprouvant et de mise. On côtoie dans le même contexte l'art, l'histoire, l'architecture. L'effet est étourdissant, on vacille. Tout s'enroule et se déroule jusqu'à épuisement. Yvan et Marion entretiennent un rapport urgent, déraisonné, incontrôlable.

L'issue finale nous rattrape, mais ce n'est pas ce qui est le plus important.

C'est vraiment plutôt la synergie qui fonctionne et qui donne tout le sel du roman. Rythme, émotions, cadre, suspens donnent la patte de l'auteur pour des voyages aussi culturels que saisissant !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Tout doit se passer au mieux pour le projet Yvan, notre commissaire priseur préféré, découvert dans l'arrêt Wagram, deuxième roman de Samuel Delage. Il doit rejoindre la Villa Médicis pour organiser une exposition dans ce petit coin de France à Rome la splendide ! Dirigée par une équipe trouble, cette micro société, vouée aux arts, va devenir le théâtre de meurtres … alors question à Monsieur le Commissaire Castelli : meurtres en série, psychopathe ou vengeance ?
Yvan va donc être appelé au secours du directeur de la mythique villa et il retrouvera Marion, en bien mauvais état mais toujours aussi battante.
Un huis clos immergé dans le milieu artistique, sur fond de renaissance et confronté aux recherches de nouveaux créateurs, excentriques, plus inspirés les uns que les autres. Une belle intrigue agréablement contée sous le soleil de Rome !
J'ai beaucoup aimé retrouver cette ambiance de la colline du Pincio et ces jardins odorants et paisibles … paisibles mais pas trop ! Samuel Delage nous y réserve bien des surprises comme de coutume dans ses romans très documentés et au suspense efficace. Merci pour cette escapade romaine qui devrait faire l'objet d'une prochaine série TV … pour notre plus grand plaisir.
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Nouvelle aventure pour Yvan Sauvage et l'insaisissable Marion Evans. Plus encore que dans les ouvrages précédents de Samuel Delage, le décor de la Villa Médicis à Rome est ici un personnage à part entière, confronté à un tueur sordide. Son atmosphère et sa galerie de résidents sont la force du livre. On se laisse entraîner jusque dans les recoins les plus étroits de ce site unique. L'enquête officielle du commissaire Castelli perturbe régulièrement celle, plus personnelle, d'Yvan pour notre plus grand plaisir. Ce Cluedo franco-italien fondu dans le monde de l'art fonctionne à merveille, malgré quelques errements, et une résolution un peu abrupte... J'ai envie de croire que l'auteur s'est laissé happer par l'ambiance magique de son décor. On ne peut pas lui en vouloir.
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En septembre 2018 est paru le dernier roman relatant les aventures de nos héros imaginés par Samuel Delage : Arcanes Médicis.
Titre très prometteur !
Invitation au voyage dans cet endroit mythique qu'est la Villa Médicis à Rome !

Suivez le guide, c'est Samuel Delage qui dirige !
Lorsque nous pénétrons dans cette Villa, l'art et le calme prennent le pas sur la couverture sombre. Mais dès que nous apercevons le prénom de Marion, consciemment ou pas, nous savons que tout va basculer.
Un meurtre a été commis dans l'enceinte de la Villa Médicis et aussitôt la sérénité de l'endroit s'envole. Nous voilà donc entrainés dans un huis clos aussi terrifiant que passionnant. Où doivent se porter les soupçons ? Qui sera la prochaine cible ?

Autant de questions que le directeur de la Villa va poser aux enquêteurs mais en parallèle il lui faut aussi recruter un organisateur d'exposition pour mener à bien cet événement qui doit avoir lieu sous peu malgré le chaos Et ainsi Yvan Sauvage fera son apparition !
Qui de la police ou du duo Marion-Yvan résoudra l'énigme du lieu ?

Je vous laisse le soin de vous procurer cet ouvrage pour répondre à toutes ces questions et pour en apprendre encore plus sur nos héros !

Un petit conseil : gardez un oeil ouvert car l'apparente facilité avec laquelle votre regard se portera sur un personnage ne pourrait être qu'une astuce de Samuel Delage pour jouer avec votre instinct !
Samuel Delage réussi le pari de nous faire (re)découvrir un endroit singulier chargé d'histoires qui attirera toute notre attention

La plume de l'auteur est acérée pour procurer aux lecteurs les sensations dignes d'un excellent polar, où frissons, sentiments et intrigues permettent de passer un excellent moment en compagnie ici de Marion et Yvan. Mais son écriture porte aussi la fougue, la passion alliée à la douceur et la délicatesse qui lui sied à merveille.

Si vous aimez les romans avec des intrigues passionnantes qui permettent à la fois de se détendre mais aussi d'apprendre c'est celui-ci qu'il vous faut !
Lien : https://leslecturesdelailai...
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Samuel Delage.
Arcanes Médicis
347 P.
J'ai lu le Code Salamandre et j'avais bien aimé.Sans me poser de questions , me voilà partie à la Villa Médicis , à Rome (et oui , même pendant le confinement , nous pouvons voyager!).
La maison Borgia a un joli passé et je m'attendais à me régaler : j'aime beaucoup l'Italie
Mais voilà , je me suis enfermée dans un huis clos sans suite accrocheuse. Les résidents de la villa sont tous suspects mais pour finir c'est fade...
Une déception .
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