AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,19

sur 16 notes
5
1 avis
4
4 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
0 avis
Hors d'ici , c'est l'histoire de Jeanne , confrontée à la violence de son père , père qui crie , hurle , humilie ses enfants .
Jeanne qui ne demande qu'une chose , fuir cet enfer quotidien , cette violence perpétuelle.
Pourtant de l'extérieur , elle n'est pas à plaindre , elle habite dans une immense maison , une grande propriété.
Les rares amies qui ont l'occasion de franchir le seuil , connaissent le revers de la médaille , la maison est certes immense mais complètement négligée, et surtout il n'y a pas d'amour dans cette famille .
Le père n'aime pas ses enfants , Jeanne sait que ce n'est pas partout comme ça .
Quand elle rencontre un jeune homme qui l'aime , elle se met à espérer , peut - elle être aimée , elle qui n'a jamais reçu d'affection , la moindre preuve d'amour ?
Pourra - t - elle quitter sa famille ?
Lors de la rencontre entre son père et Matt , le jeune homme qui l'aime , elle doute .
Contre toute attente , son père se montre charmant , les apparences sont trompeuses , Matt va - t - il la croire quand elle lui dit que son père est un monstre pour ses enfants qu'il aime tant humilier .
Qui est réellement ce père ? , Jeanne va essayer de comprendre comment il en est arrivé là .
Elle va apprendre qu'il a été un petit garçon solitaire qui lui même n'a jamais reçu d'amour , ses parents grands industriels vont être ruinés et le petit garçon ne se remettra jamais de ce déclassement.
Une lecture assez difficile pour moi , je n'ai pas trop aimé le style .

.
Commenter  J’apprécie          232
Fuir, partir….
C'est le voeu le plus cher de Jeanne.
Fuir ce père destructeur.
D'abord, passer le bac.
Puis rejoindre Matt, son amoureux qui l'attend aux Etats-Unis.
Ou alors parcourir le monde, commencer par les îles grecques.
Oui, Jeanne ne sait pas où elle en est.

Un récit fort bien écrit où ressortent les stigmates d'une enfance et d'une adolescence meurtries par les violences d'un père.
Conséquences lourdes, si lourdes sur la vie des victimes.
Une jeune fille perdue et pourtant si résolue, si volontaire.
J'ai trouvé la fin un peu incomplète.
J'aurais aimé connaître le choix de Jeanne, savoir ce qu'elle va devenir.
Commenter  J’apprécie          200
« Hors d'ici », publié en 2020, est un roman signé Florence Delaporte. Je n'avais jamais rien lu de cette auteure qui en est pourtant déjà à son neuvième livre. Pas tous des romans, il est vrai tant elle varie les approches et ses publics cibles.
Grâce à NetGalley et aux éditions Cherche midi, que je remercie vivement pour leur confiance, je découvre une écriture particulière abordant cependant un thème classique. Une jeune fille, pas encore vraiment adulte, souhaite fuir Les Murailles, la villa familiale où son père, triste sire violant, la dénigre, la menace de coups et ne la considère en rien comme une personne et encore moins comme sa fille. La violence est quotidienne, Jeanne ne peut rester sans réaction face à ce père alcoolique, ce serait lui laisser croire qu'il a le droit de se comporter comme cela et de foutre en l'air la vie des autres. Jeanne ne peut s'y résoudre, elle n'a qu'une envie, partir loin, être « hors d'ici » !
C'est qu'elle a des rêves à assouvir, une envie de poursuivre des études littéraires, une envie d'aimer et d'être aimée, une envie de vivre une liberté qui semble accessible à toutes les filles de sa classe et qui, d'une colère à l'autre de son père, lui est interdite par une destruction systématique de sa vie et de ses espoirs.
Au cours d'un été, Jeanne a fait la connaissance de Matt, un américain de 10 ans son aîné qui s'est inséré dans le seul interstice que semblaient lui accorder ses parents : devenir avocat, comme son père. Ce n'est peut-être pas tout à fait ce dont il rêvait mais Matt est ainsi. Il aime mieux se plier à ce qu'on attend de lui que de chercher les heurts et les discussions inutiles. Au début du récit, Matt passe quelques semaines de vacances en France, chez Jeanne pour qui le rêve semble enfin pouvoir devenir réalité. Pourtant, alors qu'elle n'a rien vu venir, Matt la déstabilise, de manière abrupte, voire cruelle. Il déclare ne plus pouvoir faire confiance à Jeanne qui parle d'un père violent et maltraitant alors qu'avec lui, Matt le constate tous les jours, le père brille d'amabilités, de prévenance et se présente nimbé de tant de belles manières qu'il est impossible qu'il soit le rustre que Jeanne lui a présenté. Comment Matt pourrait-il encore faire confiance à Jeanne ?
Elle le sait. Sans la confiance de Matt, sans la révélation de la violence de ce père qui dissimule sa vraie personnalité derrière un vernis de bonnes convenances, Jeanne est perdue. Jamais elle ne pourra vivre ‘hors d'ici' !
Heureusement – peut-on le formuler de cette manière ? - , au fil du temps, noyé dans le souvenir de ses démons, le père alcoolique finira par laisser transpirer qui il est vraiment. Pour Jeanne, un soulagement. Une bascule inattendue aussi. Elle commence à découvrir et mieux connaître l'histoire de son père, son passé tramé de désillusions, les coups du sort qui ont vrillé les chemins qu'il escomptait. En fait, son père, cette ordure, n'a été que ce qu'il a pu être. Certes, les réponses qu'il a donné à la vie n'étaient pas les plus judicieuses… mais jusqu'où en est-il responsable ? La perte de ses rêves justifie-t-elle le manque d'amour pour sa fille ?
Ces questions ne sont pas neuves en littérature. La manière de les traiter ici, de les décrire est nette, sans fioriture. Elle va droit au coeur et à l'esprit du lecteur qui, plus il en sait, se doit de réfléchir au regard qu'il porte sur le monde de Jeanne et Matt.
Mais jamais l'auteure ne tranchera à sa place. C'est au lecteur à se poser les questions. C'est à lui d'apporter des réponses, de décider ce qu'il en pense. Un livre qui respecte l'autre, le lecteur, et l'appelle à prendre position, en humanité, sur le souhaitable, le réalisable et le pardon à donner, ou pas.
Commenter  J’apprécie          190
Un roman sur la fin de l'adolescence, les choix qui s'offrent à nous et la violence du père pour l'héroïne.
L'amour avec Marc l'américain, va t-elle la sauver des griffes du père ? Mais ce choix ne l'enfermera t-elle pas dans un destin tout tracé ?

Un bon roman mais qui me laissera peu de souvenirs.
Commenter  J’apprécie          133
Jeanne est éprise de liberté et ce n'est pas un père violent ou un fiancé, appelé Matt, qui lui promet les grands espaces, qui la feront changer d'avis. Ce roman s'ouvre sur une scène intrigante. Matt accuse Jeanne de lui avoir menti. Comment un homme aussi affable que son père peut être le monstre qu'elle lui a décrit ? Matt est sur le point de quitter Jeanne, lorsque cette dernière lui propose de rester encore deux jours. Deux jours pendant lesquels elle est intimement convaincue que son père montrera son vrai visage.

C'est un roman très âpre, tant dans le fond que sur la forme, que va nous livrer ici Florence Delaporte. C'est très particulier et je peux affirmer que ce roman possède à n'en pas douter ce petit quelque chose qui le démarque des autres récits abordant cette thématique du père tyran et violent.

Jeanne n'y est pas étrangère. En effet, ce personnage, remarquablement construit et nuancé à souhait est indubitablement le point fort de ce roman. L'auteure a su créer un personnage vrai et authentique. Tout sonne juste chez elle. J'ai eu une empathie immense pour elle, ayant envie de lui tendre la main tout au fil des pages.

Florence va explorer avec brio les stigmates d'un passé trop lourd et qui façonne les personnes au fil des ans. Si Jeanne est marquée par ce père, il en va de même pour ce dernier. La dimension psychologique est très bien abordée, et le récit ne souffre pas d'incohérence.

La plume de l'auteure est très particulière. Je ne saurais vous la décrire mais en vous disant qu'à mon goût, Florence possède un style qui se reconnaîtrait facilement, je pense que vous vous en faites une bonne idée. Certaines phrases sont longues mais coulent de manière limpide. C'est un style très personnel, avec beaucoup de caractère.

Un roman qui explorera des thématiques difficiles, vues maintes fois dans d'autres récits, mais qui sortira du lot de par une protagoniste incroyablement charismatique et forte. La plume est particulière mais elle en vaut le détour. Une très belle découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
Commenter  J’apprécie          122
Jeanne, juste majeure, n'est que colère. Peut-elle éprouver autre chose que de la haine envers son père qui la maltraite, l'humilie depuis toujours? Elle se réfugie dans l'espoir d'un amour qui l'entrainera très loin. Est-ce que cela suffira?
Le thème de la famille d'origine bourgeoise, mais déclassée, avec des parents défaillants a souvent été abordé et je ne peux pas dire que l'auteure donne ici une approche originale. Elle n'apporte pas non plus un ton nouveau avec cette Jeanne qui ne m'a pas inspirée beaucoup d'empathie.
Au final je suis un peu déçue, ce roman vite lu sera vite oublié.
#HorsDici #NetGalleyFrance

Lien : https://ffloladilettante.wor..
Commenter  J’apprécie          61
Vivre avec ses cicatrices. Partir "Hors d'ici". Hors de ce passé sans cesse présent, fait de diktats, de hurlements, de tornades de brutalité, et cela derrière une respectable façade.
C'est l'objectif de Jeanne, qui a presque 20 ans, et a vécu les années où on se construit à La Muraille, la bien nommée , avec une mère dans le déni et un père qui, au moindre prétexte, déploie sa haine et sa violence, mais peut séduire et déployer des charmes d'homme du monde, notamment auprès de Matt, le compagnon américain de Jeanne, qui manque de se laisser prendre à cette apparence policée.
Jeanne découvre un jour le journal de son père. Il a été jeune, beau, riche, adulé, il conduisait sa voiture de sport. Mais il est devenu un homme bloqué dans son passé de petit prince, dans un passé idéal qui lui a plus tard manqué à chaque instant, et que "la vie du dehors a ensuite fendu en deux". Il se hait lui-même, comme il hait ses enfants, comme il hait le petit frère de Jeanne, qu'il appelle du nom du chien.
Jeanne décidera de "grimper sur sa colère comme sur un cheval" et de vivre "hors d'ici" hors du lieu de la haine.
L'écriture de Florence Delaporte est fluide et aisée, et ce roman se lit facilement, mais on regrette que, sur un sujet qui n'est hélas pas neuf - huis clos et violences au sein d'une famille bourgeoise - rien de vraiment nouveau ne soit dit, et que l'on n'éprouve d'empathie ni pour Jeanne, ni pour le petit frère, ni pour le père, bourreau des autres et de lui-même. Aucun passage marquant non plus. Une lecture agréable, mais qui glissera sans laisser de traces.
Commenter  J’apprécie          50
Comment se construire et se protéger au sein d'une famille dont le père est violent et la mère ne donne pas de tendresse ? Comment grandir avec des parents qui ne vous donnent pas confiance en vous, pire vous humilient, et vous refusent l'amour auquel tout enfant a droit ?

Jeanne, vingt ans, vit dans ce type de famille toxique. Arrivée tardivement après quatre enfants plus grands, elle peine à trouver sa place dans cette famille qui exclut et qui s'épanouit sur le mode du conflit, avec un père qui vit sur les souvenirs de sa gloire et de sa richesse passées.

Jeanne a choisi d'affronter, de lutter. Mais cela ne se fait pas sans laisser des traces et notamment dans sa relation avec les hommes et avec Matt de dix ans son aîné. Américain, avocat, il aime Jeanne. Mais ce qu'il lui propose est une autre forme d'enfermement. Celui du couple. Alors que Jeanne, même si elle veut quitter cette maison si justement nommée La Muraille, veut aussi étudier, écrire, vivre. Partir ou rester, quel sera son choix ?

De cette base déjà de nombreuses fois traitée mais qui reste intéressante sur la filiation, les relations familiales et amoureuses, la construction d'une personnalité, les fêlures de passé et les conflits générationnels, Florence Delaporte livre un récit que j'ai trouvé sans beaucoup d'émotions avec une histoire d'amour qui suscite assez peu d'intérêt et un personnage, Jeanne, qui malgré toutes ses difficultés n'a pas éveillé en moi d'empathie.

C'est joliment écrit, fluide mais il m'a manqué cette petite étincelle qui transforme le récit en quelque chose d'unique.
Commenter  J’apprécie          30
Bon que dire de ce livre qui ne m'a pas transcendée. Je n'ai pas eu d'empathie avec les personnages. Ce livre a été plutôt soporifique pour moi au point que je l'ai fini en diagonale. L'histoire d'amour n'a que peu d'intérêt et la maltraitance dénoncée de manière tellement distante que l'on a du mal à la plaindre. A part cela on ressent quand même que de cela découle pour l'héroïne une vie d'errance et de doutes tant elle a peur de s'investir et de souffrir.
Ce livre ne m'a pas convaincue j'en attendais beaucoup mieux...
Commenter  J’apprécie          30
Un roman sur la violence familiale mais traité sans pathos. Une histoire intéressante.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (28) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}