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EAN : 978B009LK7BGG
L'Illustration (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
La Petite Illustration - Théâtre - N°187 - Le marchand de lunettes ou "les invisibles présences". N°336 de la Petite Illustration. 25 Juin 1927. Le marchand de lunettes ou "les invisibles présences" (pièce de Georges Delaquys). Avec Valbret, Dorleac, Diener, M. Mellot, Ninove, J. France, Barsac, A. Pascal, F. Galipaux et C. Vernades. Théâtre de Monte-Carlo. In-4. 26 p.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Le marchand de lunettes" est une pièce, résolument poétique, une comédie fantaisiste en trois actes, faite de prose et de vers qui fait immanquablement penser à la chanson "Arlequin assassinée", autrefois chantée par Serge Reggiani.
C'est une oeuvre délicate et charmante, qui, derrière une grande sensibilité et une apparente simplicité, dissimule une observation et une réflexion très poussée, mais sans pessimisme ni cruauté.
La forme de la pièce, très originale, est faite de deux actions simultanées, de deux dialogues de personnages imaginés et réels.
Un premier rideau se lève, Ariel et Clown, échappés du théâtre shakespearien, se rencontrent. Ariel veut entrer dans la vie réelle et pour ce faire commente la vie d'une famille bourgeoise que dévoile le lever d'un second rideau à l'italienne.
Cette famille est composée du père, de la mère, d'une tante et d'une jeune fille. Pendant trois actes, l'action se déroule. Les parents veulent marier leur fille à un riche industriel qui a le double de son âge. Malheureusement, celle-ci est amoureuse, comme on l'imagine aisément, d'un jeune poète qui a le plus grand tort d'être désargenté.
Ariel et Clown ne se contentent pas de commenter la comédie qui se joue sous leurs yeux. Ils s'y mêlent, l'inspirent et la rendent tangible aux spectateurs.
"Ils savent que les humains ont tous sur le visage des lunettes qui modifient, selon leurs couleurs, les valeurs de l'existence".
Ils savent que la mère pessimiste a des lunettes grises, que la tante méchante les a noires et que la bonne qui est coléreuse porte de rouges lorgnons....Alors, pour l'épilogue, aidés de Primavéra qui incarne la jeunesse, Ariel et Clown débarrasseront la famille de ces malencontreuses lunettes.....
Cette jolie pièce, écrite en 1921, a gardé intactes jusqu'à aujourd'hui toute sa fraîcheur et sa fantaisie. Elle est un rare moment de bonheur.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'action se passe de nos jours. La scène représente un jardin devant une villa.
A gauche, le mur de clôture par-dessus lequel un amoureux de comédie peut sauter ; contre le mur, un pêcher qui peut aider à l'escalade. Sous le pêcher, un banc, sur lequel des amoureux de comédie peuvent roucouler.
C'est au printemps, en plein jour.
Les trois actes se passent dans le même décor et en vingt-quatre heures, comme l'exige la règle des trois unités. Ou en quarante-huit, pour la commodité de l'auteur.
Après le prélude musical et les trois coups frappés, le rideau de scène se lève, découvrant un deuxième rideau à l'italienne qui, lui, ne se lève pas.
Trois marches, sur toute la longueur de la scène, limitent un proscenium en contre-bas de la scène proprement dite.
A droite, devant le manteau d'Arlequin, entre sur le proscenium un personnage vêtu comme l'Ariel de Shakespeare.
C'est d'ailleurs Ariel lui-même.
A gauche, mystérieusement, entre une cabriole. C'est Master Clown....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La petite Illustration" n° 187 parue en juin 1927)
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De son côté, le "Figaro" applaudissait à la poésie délicate, la grâce touchante, la finesse psychologique, la virtuosité du poète et constatait le grand succès qu'a remporté la première du "Marchand de lunettes", la belle oeuvre de Mr Georges Delaquys où l'auteur développe ce concept que si nous ne voyons pas tous la vie de la même façon, c'est que nous avons sur le visage des lunettes dont les verres ont la couleur de nos caractères et de nos natures.
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