J'ai commencé ce livre ravie par les chapitres courts et puis c la lecture est devenue répétitive et lassante.
Et tous ces gestes, on ne les visualise pas bien, on a du mal et on laisse tomber.
En lisant les autres critiques, je regrette de ne pas avoir commencé avec la bière
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Ah ! Ces instantanés qui nous font rappeller les bons moments, les gènes, les rires et j'en passe. Chaque fois, il immortalise avec talent ces moments qu'on croit oublier et finalement pas du tout, puisqu'il suffit de quelques mots, précis, pour qu'ils reviennent à même la peau. Même si j'ai été moins "touché" par ce livre, ça reste du "signé Delerm".
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47 courts récits sur un moment, un souvenir, une réflexion que l'auteur a retenu dans sa mémoire. Il les restitue sur une page et demie avec un style et une écriture parfaites. Je n'accroche pas à cette littérature, j'ai lu le livre sans déplaisir toutefois, mais cela restera comme une bulle de savon, quad elle explose on l'oublie.
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Vapoter, conduire avec la paume de la main, caresser une joue, pousser un caddie ou tenir un verre... autant de gestes du quotidien décrits avec justesse, perspicacité et humour, qui racontent notre société ou celle de nos parents, et dans lesquels chacun peut se reconnaître à un moment ou un autre (parfois avec un rire jaune).
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Quelques comportements typiques examinés à la loupe : la découverte d'un vinyle, la réception d'un livre en cadeau, la prise d'un selfie, et surtout ce que ces comportements révèlent de nous, notre personnalité.
C'est souvent très bien vu mais je me suis ennuyée…
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IL hésite, son oeil de lecteur crépite, il cherche les mots les plus judicieux, celui la plutôt qu'un autre, comment déclencher l'émoi par l'analyse ? de quoi parler en premier ? Quel commentaire sera le plus truculent ou au contraire fonctionnera comme un avertisseur pour des lecteurs plus qu'avertis ? HT ce livre, y passer volontairement du temps, tournez une page puis deux, pour s'en convaincre, de l'utilité d'un achat et d'un plaisir plus que solitaire, la littérature...
Parlons alors,, du style, de la syntaxe, des personnages. Non, ici, il n'y en a point qui soit clairement défini. Ce ne sont que des morceaux de fruits rouges sur une glace qui fond à vue d'oeil devant nos yeux.
Faut il la manger tout de go, attendre, la laisser fondre, tout mélanger pour la dévorer en plusieurs bouchées délicieuses mais rapides. Ou alors savourer ce style qui semble froid mais qui ne fait que décrire par tranchées nos « tranches de vies »
Le style Delerm, c'est étrange, fondant et acidulé, certains en sont friands quand d'autres vont rapidement s'en détourner.
Mais le problème des auteurs et ce qu'on leur reproche au fond et depuis la nuit des temps, c'est de nous tendre une glace, Sachant qu'eux-mêmes y ont sans doute déjà goutés juste avant nous.
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📷 « Un jour il y aura peut-être un Gainsbourg Vapoteur. On ne peut pas vraiment l'imaginer. En attendant, il nous faut vivre, ou bien fumer. Car fumer tue. Mais vivre tue, aussi. »
📷 Il s'agit de petites scènes, de moments volés, de comédies ou de tragédies : il s'agit de signes extérieurs de détresse intérieure, de gestes inconscients ou au contraire parfaitement maîtrisés, pour duper autrui ou l'attirer à ses filets … à moins d'attirer ses foudres …
📷 Il y a les codes, les règles, écrites ou non dites, les traditions : tout un engrenage dans lequel nous plongeons, pour coller à une image (cf le bellâtre qui fait son créneau du plat de la main), pour échapper au quotidien l'espace d'un instant (cf le verre de vin que l'on tien dans sa main pour le montrer parfois plus que pour le déguster…) ou qui révèlent l'absurdité d'un temps ou d'une époque (cf le vapotage … et j'aurais personnellement ajouté la trottinette 🛴…). Oui décidément, tous ces gestes pourtant anodins sont le reflet de nos bassesses, de ce qu'il y a de plus obscur en nous, mais aussi de nos victoires, de ce qui nous élève encore …
📷 Delerm détaille avec précision et virulence les travers d'une société autocentrée, dont le Saint Graal prend corps dans le selfie… Geste maîtrisé à la perfection par toutes les générations, geste devenu presque instinct, tout comme la grimace qui l'agrémente, cette bouche en cul-de-poule ridicule, bras tendu, tête penchée, on a même un stick pour l'éloigner le plus de soi-même et obtenir l'autoportrait parfait. Désespérant d'autosuffisance, émoustillant pour les psychanalystes qui y voient enfin la guerre entre le ça, le moi et le surmoi, le selfie marque pour moi le plus grand mal de notre génération qui se met au centre en permanence et appréhende son environnement à l'aune de ses exigences.
📷 Mais enfin, souriez !
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Sous forme de très courts textes, ce livre propose une analyse de certains de nos gestes banals du quotidien, qui revêtent parfois une étrange dimension. Les selfies, les manies que l'on a dans telle ou telle circonstance, nos petits gestes et habitudes, nos interactions les uns avec les autres... tout ce qui fait notre quotidien est ici décrypté, de manière très brève, souvent juste et touchante.
Ce livre ne révolutionne rien, il donne juste à réfléchir, à apprécier sur ce que nous avons tous en commun.
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