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3,31

sur 213 notes
J'ai commencé ce livre ravie par les chapitres courts et puis c la lecture est devenue répétitive et lassante.

Et tous ces gestes, on ne les visualise pas bien, on a du mal et on laisse tomber.

En lisant les autres critiques, je regrette de ne pas avoir commencé avec la bière
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La microfiction selon Delerm donne dans le cucul la praline, dans l'observation minutieuse et la description encore plus minutieuse. de l'épluchage d'une clémentine par exemple. Ou de la conduite d'un caddie dans un supermarché. Des exemples de cucul la praline, il y en a des tas d'autres dans ce recueil, de l'enfilage d'un duffle-coat à l'art de remonter ses manches de chemise en passant par l'infinie satisfaction de laver les carreaux un jour de beau temps. Sérieusement ????
Après, c'est bien écrit, très littéraire, un poil verbeux, toujours suranné, ce qui peut avoir un certain charme. Mais ça manque d'aspérité, c'est d'une platitude affligeante et parfois bien trop surjoué. Un recueil totalement anecdotique et frôlant parfois le ridicule.

Lien : https://litterature-a-blog.b..
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Philippe Delerm est un merveilleux observateur qu'il décortique avec un humour qui lui est juste et véritable.
Quelques situations nous ouvre les yeux et rappelle des souvenirs vécus ou un clin d'oeil nous fait sourire, car il y a des situations que chacun a déjà vécue au moins une fois dans sa vie .

Un livre qui est concis car les chapitres sont bref.
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La gestuelle du vapoteur, du joueur de pétanque, l'épluchage d'une clémentine, la façon de remonter ses lunettes, l'utilisation de nos smartphones,..... Les instantanés littéraires de Philippe Delerm sont une nouvelle fois d'une esthétique exquise pour décrire ces petits gestes de notre quotidien. Des petites choses banales, toutes simples auxquelles l'écriture de l'auteur donne comme une noblesse. Un vrai régal de lecture.
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L'extase n'aura pas été au rendez-vous.
Répétitif ? ... c'est certain
Approximatif ? ... souvent
Ennuyeux ? ... Pour ma part, disons que oui
Déjà pas fan du fiston, musicalement parlant, il n'y aura visiblement pas plus d'affinités avec le père.
Rien de bien méchant, quand ça veut pas, ça veut pas...
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IL hésite, son oeil de lecteur crépite, il cherche les mots les plus judicieux, celui la plutôt qu'un autre, comment déclencher l'émoi par l'analyse ? de quoi parler en premier ? Quel commentaire sera le plus truculent ou au contraire fonctionnera comme un avertisseur pour des lecteurs plus qu'avertis ? HT ce livre, y passer volontairement du temps, tournez une page puis deux, pour s'en convaincre, de l'utilité d'un achat et d'un plaisir plus que solitaire, la littérature...
Parlons alors,, du style, de la syntaxe, des personnages. Non, ici, il n'y en a point qui soit clairement défini. Ce ne sont que des morceaux de fruits rouges sur une glace qui fond à vue d'oeil devant nos yeux.

Faut il la manger tout de go, attendre, la laisser fondre, tout mélanger pour la dévorer en plusieurs bouchées délicieuses mais rapides. Ou alors savourer ce style qui semble froid mais qui ne fait que décrire par tranchées nos « tranches de vies »

Le style Delerm, c'est étrange, fondant et acidulé, certains en sont friands quand d'autres vont rapidement s'en détourner.

Mais le problème des auteurs et ce qu'on leur reproche au fond et depuis la nuit des temps, c'est de nous tendre une glace, Sachant qu'eux-mêmes y ont sans doute déjà goutés juste avant nous.
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Je ne connaissais pas Philippe Delerm jusque là (enfin juste de nom...), mais je dois avouer que je n'ai pas été séduite par sa plume, très certainement à cause du format court. En effet, le recueil se compose d'une quarantaine de chapitres ; autant de courtes réflexions sur nos petites habitudes et nos petits gestes du quotidien dans des domaines divers et variés comme l'habillement, les voyages en train, la pétanque, le ménage, l'alimentation, etc.

D'une écriture fluide teintée tour à tour d'humour, de tendresse ou de nostalgie, l'auteur évoque ces petits gestes, volontaires ou inconscients,qui nous trahissent en en révélant plus sur nous que nous ne l'imaginons. C'est souvent bien vu, mais la brièveté des textes fait qu'on en reste au stade de l'ébauche.

Enfin bref, il semblerait que je ne sois pas sensible à la poésie de Philippe Delerm, ou alors il faudrait que je tente un autre format...
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Bonheur de l'autoportrait ?
On avait beaucoup aimé, par le passé, son ouvrage sur les prémices des boissons maltées. On en avait gardé le souvenir d'une ode aux plaisirs, à la curiosité, à l'intensité instantanée des choses.
C'est donc avec bonheur que l'on reprend un ouvrage du père de Vincent. Et comme la fois précédente on retombe sous le charme de ses chapitres courts, de son esprit d'observation. Il y a là quelque chose qui peut sembler facile. Mais non. le charme opère à nouveau. Les gestes qui nous disent, en disent parfois bien loin, tel ce génial adressé entre membres d'une équipe et signifiant, ta passe était nulle mais continue dans cette voie !
Un très joli petit livre, y compris en tant qu'objet. Et qui dresse le portrait en creux d'un provincial tourné vers les autres et amateur de sport...
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A la manière de ce qu'il partage avec nous, j'avais des impressions sur mon histoire avec Philippe Delerm. Une impression juste, celle de l'avoir découvert il y a bien longtemps au moment de la sortie de la première gorgée de bière, à la fin des années 90 (il y a environ 25 ans, aïe ça fait mal !). Une impression fausse, celle d'avoir immédiatement enchaîné avec La sieste assassinée et de m'en être du coup lassé et de ne plus l'avoir lu. En fait, grâce à une liste que je me suis constitué (avant que des sites comme Babelio n'existent pour nous permettre de garder une liste de nos lectures), je me rends compte que j'ai lu La sieste assassinée près de 8 ans après La première gorgée de bière... et que j'ai lu 4 ans plus tard Traces (au moment de sa sortie, je me rappelle maintenant que c'était un cadeau qu'on m'avait offert).

Philippe Delerm n'imprime la mémoire que de façon fugace, sans précisions. Ses instantanés, sa marque de fabrique, sont pourtant plutôt bien trouvés la plupart du temps. Ils expriment parfois la nostalgie de moments, d'objets passés de notre enfance, retranscrivent parfois parfaitement l'époque (par le biais ici d'objets et comportements d'aujourd'hui, cigarette électroniques, selfies, scrolling et conversations sur portables). L'angle choisi pour aborder ses moments est toujours légèrement différent selon le livre. Des plaisirs minuscules du début, on passe ici aux gestes qui nous trahissent... ou plutôt qui nous disent comme le précise ici Delerm, la nuance est importante. Nos gestes ne sont pas toujours révélateurs de ce que l'on voudrait cacher, ils sont parfois position assumée, renforcement de la parole. Ou même remplaçant de la parole quand elle ne parvient plus à remplir sa fonction, comme ce doigt passé sur la joue délicatement pour consoler un ami dans la peine et que Delerm parvient à parfaitement décrire, tout en précision millimétrique et en nuances.

Le style Delerm, parlons-en. Il est étrange comme il semble parfois parfaitement en adéquation avec son objet et parfois en décalage dans une trop grande complexité qui perd le lecteur. Et je ne saurais pourtant dire qu'il est fondamentalement différent entre chaque petit geste dépeint, là encore plus une impression qu'un constat, comme si l'exercice qu'il s'impose ne permettait pas à ses phrases de garder une cohérence d'ensemble.

Il m'a semblé voir que Delerm avait également publié un ou deux romans outre ses livres au format recueil de moments. le temps est peut-être venu pour moi de m'y pencher pour me faire une idée plus complète de la voix littéraire que propose Delerm, pour savoir si les impressions peuvent enfin se graver en moi et ne pas que m'effleurer en surface.
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De petits textes sur la vie de tous les jours , nos manies , nos lubies , sur des moments de vie , des objets . J'ai , à ma grande surprise , beaucoup aimé .
Je mets un petit extrait ici :
" La cigarette électronique est par essence un ersatz . Avec elle , la dépendance ne saurait être triomphante . La vraie cigarette reste en encombrant et diaphane suspens au-dessus de sa remplaçante .
Elle s'incarnait , elle s'incarne encore dans des mythologies variées , des postures allant de la virilité la plus compacte à la féminité la plus mystérieuse .
Elle était , elle est encore à la fois Humphrey Bogart et Lauren Bacall .
Elle est pour toujours ce nuage atomique d'intelligence plannant sur les émissions de Bernard Pivot et de Michel Polac .
Elle est Gainsbourg glissant vers Gainsbarre , un fumeur de Gitanes provocant la mort .
Son style , son éloquence ont le charme du suicide savouré "

Je découvre ce genre de littérature , et j'ai trouvé ça trés beau .
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