AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 478 notes
5
11 avis
4
36 avis
3
27 avis
2
6 avis
1
0 avis
Le Guide du Mauvais Père est l'archétype du livre idéal pour les toilettes. Vite lu, pas trop de portée philosophique, tout public, parfois drôle, possibilité de lire en pilote automatique quand le reste du corps est occupé à autre chose...

N'y voyez pas une quelconque raillerie. Il en faut des comme ça pour les toilettes. Je ne pense d'ailleurs pas que son auteur y voie le summum de son oeuvre mais plutôt un petit exercice sympa qui vous occupera une vingtaine de minutes. (Donc lu en une séance de constipation ou en une semaine si vous avez attrapé la tourista en voyage.)

C'est une suite de petite situations de la vie, tant soit peu comiques ou décalées présentant un père avec ses deux enfants en bas âge (disons entre la maternelle et le début de l'école primaire) et dont on peut dire sans peur qu'il n'est pas hyper impliqué dans l'univers ou les interrogations existentielles de ses deux bambins.

C'est loin d'être aussi intéressant que Pyongyang ou les Chroniques Birmanes, ça ne casse pas des briques mais ça se laisse feuilleter sans déplaisir. Je vous le répète : idéal pour les toilettes. Mais ceci n'est que mon avis, avis de chiottes, qui plus est, c'est-à-dire, pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          785
Une dent au creux de la main, son gamin est tout content dès lors que Guy, son papa, lui a dit qu'il aura une pièce en échange, à condition de la mettre sous l'oreiller. Mais, voilà, le soir venu venu, affalé devant la télé, il n'y pense plus...
La petite Alice avale malencontreusement un noyau d'abricot. Comment lui expliquer, en "flippant" les dessins, ce qu'il risque de lui arriver?
Comment donner l'envie à son gamin de donner des coups dans un "punching-bag"?
Pourquoi donc Alice pleure-t-elle devant le sapin de Noël, tous un tas de cadeaux déballés à ses pieds? Ou comment bien la terrifier avant de s'endormir avec une histoire de singe?
Une tronçonneuse qui fuit, l'huile de moteur qui ressemble, à s'y méprendre à du sang et un gamin assez peureux... Ouh, la mauvaise blague qui, Guy en est certain, fera rire encore dans 10 ans...

Guy Delisle, dans ces 14 historiettes, se met en scène avec ses deux enfants. Sur un ton complice, joueur , irresponsable parfois ou taquin, s'amuse avec eux (ou d'eux?). Ceci n'est pas à proprement parler un guide, ce serait plutôt un anti-guide. A-t-on déjà vu un papa qui ne partage pas ses céréales qu'il a rapportées du Canada ou qui va boire un café gentiment en terrasse alors qu'il avait promis à sa fille de la regarder nager? Ben, il faut croire que oui! Guy Delisle en fait partie! Jamais méchant mais avec une bonne dose d'autodérision, ce petit guide se veut avant tout cocasse, décalé et drôle. Malgré ses 190 pages, qui plus est avec un dessin en noir et blanc d'une grande simplicité mais efficace, il se dévore très vite.

Le guide du mauvais père... exemple à suivre?
Commenter  J’apprécie          490
Grâce à Guy Delisle, je suis devenue la lectrice qui lit plus vite que ses yeux! 20 minutes pour 190 pages! Soit 9 pages et demi à la minute! Oui oui! oui!
Je vais enfin pouvoir me remettre à Nietzsche, Kant, reprendre mes essais en souffrance. Rien ne m'arrêtera plus. Béate, je suis.

D'accord, le format de la bande dessinée ne frôle pas le A3. Evidemment, les dessins ne s'entassent pas comme des hiéroglyphes sur un papyrus lavé trois fois à 90°, bouilli puis confié aux bons soins d'une tribu réductrice de têtes. Les textes restent succincts. Mais quand même! Ma performance me réjouit presque autant que les petites histoires de ce père dessinateur de bande dessinée s'acharnant aimablement à créer quelques traumatismes enfantins chez sa progéniture (qui lui en saura gré quand, au bout d'une dizaine d'années, les cauchemars s'estomperont). Les souvenirs n'en seront que plus drôles. Bon, c'est la théorie de Guy Delisle mais elle a le mérite d'exister. Essayez de glisser une quelconque théorie dans une toute petite bande dessinée humoristique!

Entre auto-massacre à la tronçonneuse, Jack et l'abricotier géant intestinal, un singe défenestrateur d'enfant (par maladresse, brave bête), le papa multiplie les histoires à ne plus s'endormir. Quitte à accuser la petite souris pour ses inconséquences paternelles. Gentiment égoïste, tour à tour moqueur ou indifférent, le dessinateur épingle nos bourdes parentales en se faisant éléphant dans le magasin de porcelaine de la psychologie enfantine. Derrière chaque sourire qu'il nous arrache parce que, comme dirait l'autre, trop c'est trop, existent nos erreurs, plus ou moins grosses voire grossières, d'adultes ne pouvant tenir leur rôle de parents en continu.

Le guide du mauvais père a l'insigne mérite de nous déculpabiliser pour l'énervement injuste envers le petit dernier, la moquerie idiote envers la cadette, la blague stupide qui a effrayé l'aîné. On a trouvé pire que nous!
Commenter  J’apprécie          410
Le titre à lui seul résume parfaitement cette BD: Un père ordinaire (mais tellement marrant) qui dialogue avec ses enfants. J'aime que les auteurs masculins rient aussi de leurs erreurs de parents, donc forcément j'ai adhéré!Les échanges sont drôles et bien amenés. Les dessins sont chouettes et les personnages très réalistes. Une mention spéciale pour l'histoire du lapin de Pâques qui m'a vraiment régalée!
Commenter  J’apprécie          400
Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour cet amusant recueil reçu dans le cadre de l'opération Masse critique de décembre. Il suffit de vingt minutes, pas plus, pour croquer les 190 petites pages de cette BD en format poche, au graphisme en noir et blanc simple et efficace, surtout les bouilles des enfants. Vingt minutes de sourire, de rire, à se dire que finalement, il y a bien plus nul que soi comme parent !

Car le papa du livre - que l'on pourrait facilement identifier à l'auteur, Guy Delisle, puisqu'il est lui aussi d'origine québécoise et exerce le métier de dessinateur - accumule sans complexe les gaffes vis-à-vis de son fils et de sa fille. Entre la petite souris qui oublie deux nuits de suite la dent de son aîné, et l'histoire horrible sortie d'un fait divers racontée à la cadette au moment du coucher, le père en question n'en ressort pas grandi. La plupart du temps, absorbé par son travail ou par ses propres jeux, il oublie qu'il s'adresse à des enfants et leur parle comme à des adultes, ce qui engendre de grandioses quiproquos, ou bien un délire critique sur un dessin offert par sa fillette.

Bref, ce papa-là n'est pas méchant pour deux sous, mais simplement distrait, égoïste, pas gêné par la mauvaise foi, ni avare de mauvais conseils, gros mots, et blagues douteuses. Mais c'est drôle et tellement... plausible qu'on en redemande.

Léger, savoureux et décalé, surtout en période de Noël !
Commenter  J’apprécie          360
Je lis en dernier ce premier numéro que j'ai eu du mal à obtenir. Court, frais, direct et surtout drôle. Des scènettes d'un père avec ses deux enfants. Et le paternel, il est vraiment de mauvaise foie, mais aussi tendre et aimant. Des papas qui se reconnaîtront... et des mamans aussi !
Commenter  J’apprécie          340
- Papa ! C'est quoi la pénétration ?

- La pénétration c'est quand le monsieur est sexuellement excité et que son pénis devient tout dur. Ça s'appelle une érection. Ensuite le monsieur fait entrer son pénis dans le vagin de la madame. C'est ça qu'on appelle la pénétration.
- Mais moi je parlais dans Zelda...


On a tous connu ces grands moments de solitude avec nos enfants. Guy Delisle déroule ainsi quelques anecdotes sur la façon dont il vit sa paternité. Un mauvais père ? En aucun cas. Juste un papa maladroit, gaffeur et pas toujours très attentif à sa progéniture. Un père normal, quoi. Je me suis retrouvé dans certaines situations. Oublier de faire passer la souris et voir le petit bout tout penaud le lendemain matin sa dent à la main ça nous est arrivé il y a peu. Pareil quand il emmène sa fille à la piscine, promet qu'il va la regarder et file à la cafète boire un coup pour revenir deux minutes avant la fin du cours, j'ai fait ça aussi. Et ces discussions sur Pâques, du genre, "comment c'est possible qu'un lapin géant saute par-dessus la clôture avec son panier rempli d'oeufs en chocolat" et nous qui tentons juste de noyer le poisson en constatant que ce bambin, malgré son âge, il cogite déjà drôlement et qu'il va être de plus en plus en plus difficile de le rouler dans la farine. Après il y a des choses plus spécifiques à la vie du dessinateur, comme quand sa fille lui amène un dessin fait pour lui et qu'il analyse la chose avec l'oeil du pro : « J'te le dis franco, c'est pas avec ça que tu risques de ramener un Fauve d'or à la maison. »

Il n'y a que le titre que je trouve franchement mauvais (c'est du marketing diront les pros du commerce). C'est tout sauf un guide et ce n'est en aucun cas le portrait d'un mauvais père. Où alors nous le sommes tous. Bref, une bonne BD d'humour. Ça se lit peut-être un peu vite mais c'est vraiment drôle, n'est-ce pas là le principal ?

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          330
Moins substantiel que ces chroniques, ce Guide du mauvais père m'a quand même procuré quelques sourires. Un album qui se lit rapidement, composé de petites histoires, parfois drôles et quelques fois loufoques. Delisle nous offre des petites pépites de réflexions de la bouche de ses enfants et ses réparties plutôt géniales de père indigne. Agréable de lire quelque chose de plus léger venant de la plume de Delisle.
Commenter  J’apprécie          190
Ah l'ignoble, l'horrible père ! Étourdi, gaffeur, lourd avec ses enfants, si jeunes, si mignons, si innocents pourtant. Il faudrait lui "prêter" quelques jours Mortelle Adèle, Pico Bogue, Kid Paddle qui ont du répondant...

Le lecteur alterne entre indignation et rire. Ce qui amuse et fait mal, c'est que les situations sonnent totalement justes et rappellent des événements vécus. Etre de mauvaise foi, boulotter la fin de friandises en cachette, avoir des scrupules le lendemain face à la déception des petits, répondre distraitement et n'importe quoi aux enfants parce qu'on est "très occupé" (à s'amuser sur l'ordi, par exemple), voire les envoyer bouler, etc... Par égoïsme, distraction, maladresse...

Le passage sur le dessin que la fillette offre fièrement à son papa est particulièrement drôle, malgré sa cruauté.

La patte de Guy Delisle est bien là : humour tout mignon, auto-dérision, trait sympathique, épuré et expressif. Les visages des enfants sont craquants, ce qui renforce le pincement au coeur face à la connerie involontaire du père...

Comme beaucoup de lecteurs l'ont fait remarquer, c'est hélas vite lu, et trop court, parce que c'est bon.
Commenter  J’apprécie          190
Quel père indigne ! Encore que le coup de la petite souris, je crois que ça m'est arrivé. Bon bref, c'est vrai que les papas sont un peu cons parfois, mais pour citer le papa de l'histoire "on en rira encore dans 10 ans". Et on en rit en lisant ce livre. Peut-être un peu jaune pour les mamans qui reconnaitront leur conjoint là dedans...
Commenter  J’apprécie          183




Lecteurs (900) Voir plus



Quiz Voir plus

Guy Delisle, vous connaissez ?

De quel nationalité est Guy Delisle ?

Suisse
Canadienne
Française
Belge

7 questions
54 lecteurs ont répondu
Thème : Guy DelisleCréer un quiz sur ce livre

{* *}