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Le Guide du mauvais père tome 1 sur 5
EAN : 9782756038735
192 pages
Delcourt (03/01/2013)
3.69/5   478 notes
Résumé :
Oublier le passage de la petite souris, traumatiser sa fille avec
une terrifiante histoire d’arbre qui pousse dans l’estomac, dénicher des conseils peu avisés pour encourager fiston à taper plus fort sur le punching bag…

Guy Delisle, un mauvais père ? Non, un auteur de bande dessinée qui sait puiser l’imagination là où elle se trouve, avec un sens aigu de l’observation et une bonne dose d’autodérision.
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
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Le Guide du Mauvais Père est l'archétype du livre idéal pour les toilettes. Vite lu, pas trop de portée philosophique, tout public, parfois drôle, possibilité de lire en pilote automatique quand le reste du corps est occupé à autre chose...

N'y voyez pas une quelconque raillerie. Il en faut des comme ça pour les toilettes. Je ne pense d'ailleurs pas que son auteur y voie le summum de son oeuvre mais plutôt un petit exercice sympa qui vous occupera une vingtaine de minutes. (Donc lu en une séance de constipation ou en une semaine si vous avez attrapé la tourista en voyage.)

C'est une suite de petite situations de la vie, tant soit peu comiques ou décalées présentant un père avec ses deux enfants en bas âge (disons entre la maternelle et le début de l'école primaire) et dont on peut dire sans peur qu'il n'est pas hyper impliqué dans l'univers ou les interrogations existentielles de ses deux bambins.

C'est loin d'être aussi intéressant que Pyongyang ou les Chroniques Birmanes, ça ne casse pas des briques mais ça se laisse feuilleter sans déplaisir. Je vous le répète : idéal pour les toilettes. Mais ceci n'est que mon avis, avis de chiottes, qui plus est, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Une dent au creux de la main, son gamin est tout content dès lors que Guy, son papa, lui a dit qu'il aura une pièce en échange, à condition de la mettre sous l'oreiller. Mais, voilà, le soir venu venu, affalé devant la télé, il n'y pense plus...
La petite Alice avale malencontreusement un noyau d'abricot. Comment lui expliquer, en "flippant" les dessins, ce qu'il risque de lui arriver?
Comment donner l'envie à son gamin de donner des coups dans un "punching-bag"?
Pourquoi donc Alice pleure-t-elle devant le sapin de Noël, tous un tas de cadeaux déballés à ses pieds? Ou comment bien la terrifier avant de s'endormir avec une histoire de singe?
Une tronçonneuse qui fuit, l'huile de moteur qui ressemble, à s'y méprendre à du sang et un gamin assez peureux... Ouh, la mauvaise blague qui, Guy en est certain, fera rire encore dans 10 ans...

Guy Delisle, dans ces 14 historiettes, se met en scène avec ses deux enfants. Sur un ton complice, joueur , irresponsable parfois ou taquin, s'amuse avec eux (ou d'eux?). Ceci n'est pas à proprement parler un guide, ce serait plutôt un anti-guide. A-t-on déjà vu un papa qui ne partage pas ses céréales qu'il a rapportées du Canada ou qui va boire un café gentiment en terrasse alors qu'il avait promis à sa fille de la regarder nager? Ben, il faut croire que oui! Guy Delisle en fait partie! Jamais méchant mais avec une bonne dose d'autodérision, ce petit guide se veut avant tout cocasse, décalé et drôle. Malgré ses 190 pages, qui plus est avec un dessin en noir et blanc d'une grande simplicité mais efficace, il se dévore très vite.

Le guide du mauvais père... exemple à suivre?
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Grâce à Guy Delisle, je suis devenue la lectrice qui lit plus vite que ses yeux! 20 minutes pour 190 pages! Soit 9 pages et demi à la minute! Oui oui! oui!
Je vais enfin pouvoir me remettre à Nietzsche, Kant, reprendre mes essais en souffrance. Rien ne m'arrêtera plus. Béate, je suis.

D'accord, le format de la bande dessinée ne frôle pas le A3. Evidemment, les dessins ne s'entassent pas comme des hiéroglyphes sur un papyrus lavé trois fois à 90°, bouilli puis confié aux bons soins d'une tribu réductrice de têtes. Les textes restent succincts. Mais quand même! Ma performance me réjouit presque autant que les petites histoires de ce père dessinateur de bande dessinée s'acharnant aimablement à créer quelques traumatismes enfantins chez sa progéniture (qui lui en saura gré quand, au bout d'une dizaine d'années, les cauchemars s'estomperont). Les souvenirs n'en seront que plus drôles. Bon, c'est la théorie de Guy Delisle mais elle a le mérite d'exister. Essayez de glisser une quelconque théorie dans une toute petite bande dessinée humoristique!

Entre auto-massacre à la tronçonneuse, Jack et l'abricotier géant intestinal, un singe défenestrateur d'enfant (par maladresse, brave bête), le papa multiplie les histoires à ne plus s'endormir. Quitte à accuser la petite souris pour ses inconséquences paternelles. Gentiment égoïste, tour à tour moqueur ou indifférent, le dessinateur épingle nos bourdes parentales en se faisant éléphant dans le magasin de porcelaine de la psychologie enfantine. Derrière chaque sourire qu'il nous arrache parce que, comme dirait l'autre, trop c'est trop, existent nos erreurs, plus ou moins grosses voire grossières, d'adultes ne pouvant tenir leur rôle de parents en continu.

Le guide du mauvais père a l'insigne mérite de nous déculpabiliser pour l'énervement injuste envers le petit dernier, la moquerie idiote envers la cadette, la blague stupide qui a effrayé l'aîné. On a trouvé pire que nous!
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Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour cet amusant recueil reçu dans le cadre de l'opération Masse critique de décembre. Il suffit de vingt minutes, pas plus, pour croquer les 190 petites pages de cette BD en format poche, au graphisme en noir et blanc simple et efficace, surtout les bouilles des enfants. Vingt minutes de sourire, de rire, à se dire que finalement, il y a bien plus nul que soi comme parent !

Car le papa du livre - que l'on pourrait facilement identifier à l'auteur, Guy Delisle, puisqu'il est lui aussi d'origine québécoise et exerce le métier de dessinateur - accumule sans complexe les gaffes vis-à-vis de son fils et de sa fille. Entre la petite souris qui oublie deux nuits de suite la dent de son aîné, et l'histoire horrible sortie d'un fait divers racontée à la cadette au moment du coucher, le père en question n'en ressort pas grandi. La plupart du temps, absorbé par son travail ou par ses propres jeux, il oublie qu'il s'adresse à des enfants et leur parle comme à des adultes, ce qui engendre de grandioses quiproquos, ou bien un délire critique sur un dessin offert par sa fillette.

Bref, ce papa-là n'est pas méchant pour deux sous, mais simplement distrait, égoïste, pas gêné par la mauvaise foi, ni avare de mauvais conseils, gros mots, et blagues douteuses. Mais c'est drôle et tellement... plausible qu'on en redemande.

Léger, savoureux et décalé, surtout en période de Noël !
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Le titre à lui seul résume parfaitement cette BD: Un père ordinaire (mais tellement marrant) qui dialogue avec ses enfants. J'aime que les auteurs masculins rient aussi de leurs erreurs de parents, donc forcément j'ai adhéré!Les échanges sont drôles et bien amenés. Les dessins sont chouettes et les personnages très réalistes. Une mention spéciale pour l'histoire du lapin de Pâques qui m'a vraiment régalée!
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critiques presse (11)
LaPresse
01 octobre 2018
Dans un passage plein d'autodérision, ses enfants le supplient de lui révéler une des histoires du guide qui les concernent. Le dessinateur cède... mais ses enfants restent de marbre. On nous dit qu'il s'agit du dernier tome, mais avec l'adolescence de sa progéniture, ce guide pourrait se renouveler quelques années encore. À suivre, donc.
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Bedeo
07 juin 2018
Facile à prendre, difficile à lâcher, Le Guide du mauvais père est une perle de cette nouvelle vague de BD, pleine d’esprit et d’humour, de chair et de vécu, qui au-delà de la parentalité heureuse, montre un auteur passionné et intéressant.
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Bedeo
03 février 2015
A défaut de rire à gorge déployée, on sourit souvent face aux maladresses et aux poussées de gamineries sans conséquences de ce père qui ressemble somme toute à beaucoup d’autres.
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BDGest
22 janvier 2014
Pour la deuxième fois dans la collection Shampooing, Guy Delisle met en scène un papa criant de vérité (ça ne fait pas de bruit), voire de sincérité, et qui, lui, ne se prend pas la tête.
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BDSphere
22 février 2013
(...) Oublier la petite souris, traumatiser son fils avec une tronçonneuse, cacher les céréales pour les siffler en douce, critiquer le dessin de sa fille et la comparer à un “punching bag” dans les yeux de son frère. (...)
Lire la critique sur le site : BDSphere
LaPresse
11 février 2013
Rien dans ce recueil ne tient du mode d'emploi, même malicieux. Il s'agit d'un recueil d'anecdotes parentales politiquement incorrectes. [...] Le bédéiste le dit sans le dire: son Guide du mauvais père, c'est aussi un ouvrage qui s'inscrit joyeusement contre les ouvrages de spécialistes des petits.
Lire la critique sur le site : LaPresse
BDSelection
21 janvier 2013
Comme dans ses ouvrages précédents, on perçoit ici le sens de l'observation de Guy Delisle et on apprécie grandement sa manière de rapporter les choses l'air de rien, avec légèreté mais avec une justesse assez rare.
Lire la critique sur le site : BDSelection
BoDoi
17 janvier 2013
Ce volume est un petit plaisir qui déculpabilisera beaucoup de parents en même temps qu’il les incitera à faire montre d’imagination face à leurs bambins. Ni plus, ni moins. Mais c’est déjà pas mal.
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Sceneario
16 janvier 2013
Alors oui, c'est souvent drôle, comme l'humour noir et ironique peut l'être car tout est évidemment à prendre au second degrés. Néanmoins, on rit jaune parfois, surtout dans ces détails ou se reflète vaguement cette image du parent qu'il ne faut pas être...
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Actualitte
14 janvier 2013
On ne sait plus trop si la scène décrite est réelle ou juste exagérée... et c'est bien ce qui est intéressant en l'occurrence. Il n'y a pas de violence physique, juste un père légèrement neuneu qui abuse de son autorité sur ses gamins innocents et un peu désemparés.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDGest
09 janvier 2013
Une lecture simple et agréable, à offrir aux parents et à tous ceux qui côtoient des enfants, ou tout simplement à ceux qui ont envie de sourire devant une bande dessinée tendre et amusante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
[Guy à sa fille:]
Oh, qu'est-ce que c'est ?... Tu m'apportes un dessin ? C'est merveilleux !
C'est très joli, ma chérie. Tu es une véritable artiste, tu sais. Si ça se trouve, un jour tu feras des bandes dessinées comme ton papa. Alors... toi aussi, tu aimerais raconter des petites histoires ? Mais tu sais, pour faire de la bande dessinée il faut travailler fort. C'est pas si facile qu'on croit. D'abord, il faut utiliser du bon matériel. Utilise une feuille neuve la prochaine fois, au lieu d'un vieux brouillon. On voit au travers, c'est pas top.
C'est quoi que tu utilises comme plume ? Ça bave de partout.
Il y aussi quelques notions de cadrage à connaître. Parce que là, c'est pas pour dire, mais tu t'es pas foulée des masses. Y'a tout un côté de l'image qui penche à droite. J'te jure, ça saute aux yeux, même pour un bleu...
Et là, mmmm... c'est pas pour critiquer, mais il va falloir travailler ton dessin un peu. Faut bosser sérieusement, sinon ça vaut pas la peine de courir après les éditeurs !
C'est comme pour la pers'.. on t'a jamais dit que plus c'est loin, plus c'est petit ? Là, c'est du grand n'importe quoi. On comprend rien. Y me semble que c'est pas bien sorcier à piger comme concept !
J'te dis franco, c'est pas avec ça que tu risques de ramener un Fauve d'or à la maison.
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[Les céréales]
– Mmm... trop bon !
– C'est quoi les céréales que tu manges, Papa ?
– C'est des "Shredded wheat", j'en ai ramené une boîte lors de mon passage au Canada.
– J'en veux !
– Tu sais... j'en ai ramené qu'UNE seule boîte !
– J'en veux !
– Mais c'est rempli de fibres et de blé entier... C'est que des bonnes choses pour la santé ! Ça va pas te plaire, c'est certain. Regarde, il reste encore plein de Chocapic ! C'est bourré de sucre et de colorant, c'est bon ça ! Je t'en sers ?
– Non, je veux des céréales du Canada !
– Mais je te promets que ça va pas te plaire... Regarde, je t'en mets juste un peu pour goûter et tu vas me dire à quel point tu trouves ça dégueulasse. Une... deux... trois... Alors ?
– C'est bon ! J'en veux un grand bol plein !
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LE PÈRE : Alors, la petite souris est passée cette nuit pour mettre une pièce sous ton oreiller ?
LE FILS : Oui, mais... C'est quand même curieux, je trouve, cette histoire de souris... Par où elle passe ? Il y a un trou quel part dans la maison ? Et comment elle fait pour savoir qu'il y a une dent sous mon oreiller ? Elle a un odorat hyper-développé pour les dents ? [...] Et comment elle arrive à grimper dans mon lit avec une pièce de monnaie dans les pattes ?
LE PÈRE : Bon, alors ? [...] Combien elle t'a filé, la petite souris ?
LE FILS : Bah ! Pas grand-chose... 2 euros.
LE PÈRE : Comment, pas grand-chose !? 2 euros, c'est la plus grosse pièce qu'on peut trouver ! [...] Tiens, ça, c'est 2 euros. Y'a pas plus gros. Et ça, c'est la plus petite. Un centime ! Tiens, la prochaine fois je te mettrai ça au lieu d'une pièce de 2 euros !
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[La dent]
– Dis Papa, ça serait pas vous, les parents, qui mettez un sou quand on dort ?
– Enfin, voyons... Est-ce que tu crois que si c'était nous, les parents, qui venions mettre une pièce sous ton oreiller, on aurait oublié DEUX nuits de suite de le faire ?
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- Papa ! C'est quoi la pénétration ?
- La pénétration c'est quand le monsieur est sexuellement excité et que son pénis devient tout dur. Ça s'appelle une érection. Ensuite le monsieur fait entrer son pénis dans le vagin de la madame. C'est ça qu'on appelle la pénétration.
- Mais moi je parlais dans Zelda...
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Vidéo de Guy Delisle
Le combat d'un homme pour la liberté de la presse
En 2018, après avoir été victime d'une tentative d'enlèvement et d'assassinat dans son pays d'origine, le journaliste d'investigation Taha Siddiqui trouve refuge en France. À travers ce roman graphique, et en compagnie d'Hubert Maury, il revient sur sa jeunesse, son parcours, et son combat pour la liberté de la presse. Quand les parents de Taha quittent le Pakistan pour l'Arabie Saoudite c'est dans l'espoir d'une vie meilleure. Au pays de la Mecque, le quotidien du petit Taha est déjà régi par un islam rigoriste mais quand son père se radicalise, les choses se corsent. C'en est fini des coloriages de Batman et Superman, place à des livres moins profanes. Désormais les super-héros de Taha seront les leaders religieux ! En pleine Guerre du Golfe, la police des moeurs commence à sévir et bientôt il faudra aussi renoncer au foot de rue. C'est en l'an 2000 qu'une brèche s'ouvre... La famille se réinstalle alors au Pakistan où l'armée a pris le pouvoir. À l'âge de 16 ans, Taha rêve de faire des études d'arts, mais son père a d'autres projets pour ce fils qui rechigne à suivre le droit chemin. En attendant, Taha va découvrir une Société faite d'interdits que la jeunesse s'efforce de contourner. Jamais il ne s'est senti aussi libre malgré l'insécurité ambiante. Les attentats du 11 septembre vont profondément l'impacter, tout comme son entrée à l'université. Après avoir connu l'école coranique et la censure, Taha va progressivement s'émanciper et trouver sa voie… il sera journaliste et débutera sa carrière sur une chaîne « hérétique » au grand dam de son père ! Sa détermination, sa foi en son métier et son engagement politique feront de lui une cible comme tant d'autres condisciples à travers le monde.
Véritable chronique d'enfance et d'adolescence, Dissident Club retrace avec un humour libérateur et décomplexé le quotidien d'un jeune homme aux prises avec les fondamentalistes religieux ainsi que son combat pour un accès à l'information et la liberté d'expression. Coécrit et mis en scène par Hubert Maury, ancien diplomate devenu auteur de bandes dessinées, ce roman graphique aussi réjouissant qu'édifiant nous offre une vision limpide du Pakistan sur les trente dernières années ainsi qu'une certaine réflexion sur la religion, ses dérives et les fractures d'une communauté. Un témoignage touchant et sensible qui nous rappelle aussi bien L'Arabe du Futur que le travail de Guy Delisle.
Aujourd'hui Taha Siddiqui (Prix Albert-Londres 2014) et sa famille vivent à Paris. Taha a ouvert en 2020 The Dissident Club, un café & bar où les dissidents du monde entier se retrouvent pour échanger et qui propose régulièrement des conférences, des expositions et des projections.
Un album en partenariat avec Reporters sans frontières et France Info.
https://www.glenat.com/1000-feuilles/dissident-club-9782344042717
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