Les Malereyne, d’ailleurs, ne sont généralement pas des natures banales. Légende ou vérité, il y eut dans cette famille des drames qui restèrent assez obscurs, les coupables bénéficiant de la complicité secrète de toute leur parenté. Oui, une famille très unie, même dans la discorde, si je puis dire, et une famille qui fut puissante, qui eut de l’influence – et qui en a encore d’une certaine manière, d’ailleurs.
Il faut avoir un peu pitié des âmes. Il y a des moments terribles où l’on est près de l’abîme… et l’on y tombe parfois…
Je n’ai jamais été de ces femmes qui restent oisives ou croient travailler quand elles s’amusent à de sots et inutiles petits travaux.
Je sais me taire quand il le faut et garder un secret, bien que des imbéciles prétendent que ce soit difficile pour une femme. En tout cas, c’est un devoir pour une Malereyne, un devoir strict, dans certains cas…
On ne se tue pas pour de simples soupçons, derrière lesquels il n’y a rien, rien.