"Ainsi, les hommes jouent au matadore, se grisent de convictions, engagent leur vie, renoncent au bonheur banal et, terrassés par l'adversité, reviennent en un instant humbles et sentimentaux, vulnérables comme des enfants", se dit Osmond.
Le Titanic est mort d'un accès d'orgueil. Les dieux de la mer ont voulu prouver aux hommes qu'il n'existe pas de vaisseau insubmersible, observa Gustave.
Cet homme est dangereux, il ne complimente que pour mieux croquer, comme le loup du Petit Chaperon rouge !.
Il faudra que l’automobile devienne sûre, silencieuse, propre et économique pour avoir une chance de l’emporter sur le cheval.
En amour le grade est sans attrait, mais avant il attire et il retient après.
Les femmes, dans nos métiers, sont très attachées à l’avancement. Elles comparent les galons de leurs époux plus attentivement que les performances de leurs amants.
Le commerce de l’amour n’était pas une activité nouvelle apportée par les Yankees, comme se plaisaient à l’affirmer les nostalgiques de la défunte Confédération. Le métier de fille de joie avait été sans doute un des premiers exercés à La Nouvelle-Orléans, au temps où les soldats et les pionniers français logeaient au bord du fleuve dans des cabanes de rondins.
L’école peut être mauvaise, elle peut donner de dangereuses ambitions. Je l’enverrai chez les jésuites, à Loyola. Il aura des maîtres qui seront des éducateurs. Il faudra aussi qu’il jouisse du bonheur de la jeunesse, qu’avant de connaître le monde et cette vieille Europe dont on ne saurait se passer, il apprenne à bien connaître son pays. Il faudrait qu’il soit un Américain véritable et pas seulement un habitant des États-Unis…
La guerre et sa blessure l’avaient plongé dans un univers où les besoins élémentaires et les considérations physiques régentaient trivialement l’existence des hommes. Les rêveries gracieuses, les spéculations intellectuelles, les vagabondages de l’esprit, les entretiens philosophiques, les discussions passionnées autour d’un tableau préraphaélite, d’une sonate de Beethoven ou du dernier poème de M. Rudyard Kipling étaient inimaginables tant le caractère superflu de tout ce qui ne relevait pas directement de la subsistance et de la survie paraissait absurdement démontré.
Il n’est pas bon qu’un homme vive sans… rencontrer une femme de temps en temps…