Louisiane, tome 5 : L'adieu au Sud

Il jouissait bourgeoisement de l’usufruit d’une beauté et d’une jeunesse que les circonstances avaient mises en dépôt sous son toit.

 Tout est poussière, vient de la poussière et retourne à la poussière.

 Les nègres sont des animaux qui arrivent tout droit de la jungle. Qu’ils restent à leur place et tout ira bien .

 Tous les dictateurs, sous toutes les latitudes, se veulent bâtisseurs : Hitler crée des autoroutes, Mussolini assèche les marais Pontins, Staline élève des gratte-ciel…,

 Les plus durs opposants d’hier versent des larmes de crocodile sur un homme qu’ils sont bien aises de voir éliminé de la vie politique et, parmi ses partisans, certains qui lui doivent tant commencent à prendre des distances avec sa mémoire, redoutant un changement de régime qui leur serait défavorable !

 Le bonheur, c’est quand on est bien avec soi et avec les autres et que les autres aussi sont bien avec eux-mêmes et avec vous… et que les oiseaux sont gais !

 La civilisation est un arbre dont le bois mort et les branches pourries se multiplient à mesure qu’il grandit. Les radicaux disent : “Abattez-le”, les conservateurs disent : “N’y touchez pas.” Nous, libéraux, cherchons le moyen de sauver le vieux tronc et les jeunes rameaux. 

L’Amérique sans banques n’était plus l’Amérique.

Il y a, certes, dans les paroles, les écrits, les attitudes de plusieurs une part de naïveté, de cabotinage, peut-être, de tartuferie, mais les sincères sont les vrais chiens de garde de la démocratie, même si leurs aboiements déplaisent ou irritent !

Comme si l’on pouvait, en amour, défaire et refaire ce qui a été une fois fait ! Je n’espère ni ne souhaite la passion unique qui me pousserait au mariage. Je me contente de la menue monnaie de l’amour : le plaisir physique, les petites attentions tendres, l’aimable cohabitation temporaire !