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L'homme qui voulut être roi de Jean-Christophe Derrien est une bande dessinée oubliable. le trait est commun, l'histoire bancale et inintéressante. J'ai cru comprendre que c'était adapté d'un roman : pour être honnête, ça ne donne pas non plus envie de le lire. On suit l'histoire de deux aventuriers, raconté par un journaliste, qui vivent en Inde et souhaitent devenir les rois d'une contrée lointaine, une histoire d'impérialisme en somme qui ne propose pas d'ailleurs de recul sur ce contexte même, dommage.
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Le récit, c'est du Kipling. Rien à dire, en ce qui me concerne. L'histoire est (je pense) connue. Kipling se met en scène. Il rencontre deux soldats de l'Empire britannique à la recherche de bons plans pour gagner le pactole. Et si Kipling peut raconter l'aventure de ces deux soldats, c'est qu'il en retrouve un au terme de leur quête de fortune.

Le lecteur est plongé dans le destin de deux gaillards qui envisagent d'être roi... et même dieu, car leur mégalomanie n'a pas de limite.

Pour moi, le récit de Kipling est indissociablement lié au film avec Sean Connery et Michael Caine, réalisé par John Huston. C'est flamboyant. Larger than life, selon l'expression anglaise. Cela m'a foutu des étoiles dans les yeux pour longtemps.

Et la BD n'arrive pas au même niveau de wouaw. Alors, c'est la dégringolade. La BD raconte juste et simplement le destin des deux soldats, devenus rois du Kafiristan. Pas d'effet de manche. Pas de flamboyance. le récit qui en sort est plat. Platement plat. Rien ne ressort. Et le dessin, les couleurs ne font que renforcer ce classicisme, cette absence de peps, de lignes de force. Je n'ai vu aucune tension. Aucun climax. Pas de suspense. Les auteurs racontent des faits. Mais cela ne m'a pas fait rêver. Les auteurs font le taf, mais je trouve que l'on se situe au niveau du minimum syndical.

A plusieurs reprises, je me suis retrouvé à abandonner la BD pour ne la reprendre que plusieurs jours plus tard. Sans avoir le sentiment de manque ou d'avoir perdu quoi que ce soit. C'est suffisamment éloquent.
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Club N°53 : BD non sélectionnée
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Mes souvenirs de Kipling n'était pas glorieux, cet album ne me fait pas changer d'avis.

Le graphisme est plutôt réussit mais l'histoire (que j'ai fini en diagonale) m'a dérangée tant elle est datée, inscrite pleinement dans la colonisation (donc l'effacement des peuples autochtones) et exclusivement masculine...

Peut-être suis-je passée à côté ?

Gwen E.
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Adaptation trop classique, il manque un petit quelque chose... le talent ?... non... mais plutôt un grain de folie.

Le dessin et le scenario ne font pas ressentir cette montée de folie de cet homme qui voulut être roi... ou plutôt un dieu.

Classique aussi au niveau de la pagination, on a l'impression d'une commande de 64 p., pas une page de plus.

Aaricia
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Bien aimé, conforme à l'oeuvre De Rudyard Kipling.

olivier
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Cet album récit de 68 pages, « d'après Rudyard Kipling » séduit par de nombreuses qualités.

le scenario donne le tempo : des projets de conquête d'un pays, on passe à l'action sans délai : telle est la détermination d'un couples d'aventuriers, sans hésitations ni scrupules, pour conquérir un pouvoir, par tous les moyens. Mégalomanie, hubris, tout y passe, dans la gamme des rêves prométhéens.
le récit se fait épopée brutale, au pas de charge, puis tragédie, et relation du Calvaire. C'est une histoire sans cesse en progression, ascension, puis chute, prévue depuis le titre, les thèmes de la menace et de l'échec, sous forme de mises en garde non écoutées.
Visuellement les bulles aux couleurs vives se succèdent sur un rythme rapide, sensibles au mouvement déterminé des personnages. Toute une page pour la chute d'un cheval et de son cavalier. Parfois, la vue d'une bataille, d'une foule dense et miséreuse ou d'un palais somptueux. Les auteurs font rêver de splendides aventures. D'autre fois l'attitude avantageuse du « Roi » satisfait de lui-même, comblé de la jouissance du Pouvoir ; Gros plan d'un Falstaff égocentrique...
Kipling, prix Nobel d littérature en 1907, passait pour un maître du récit : cet album repose sur des récitants et un écouteur-narrateur, Kipling lui-même. On y retrouve les thèses de l' impérialisme colonial réalisé dans l' Inde natale de Kipling, son goût des voyages d'aventures, ses passions ésotériques fondées dans la franc-maçonnerie et un christianisme fumeux.
Les symboles et les références sont partout, Alexandre et les Conquérants romains, chacun usera de sa grille.
le lecteur contemporain, bien différent d'un lecteur historique prompt à l'enthousiasme, à l' 'indulgence, puis à la compassion, y verra conspirationnisme et anti-impérialisme. Signe des temps.
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une belle adaptation

Un beau dessin avec un trait à la fois ancien et moderne. Des couleurs qui vous invitent au voyage.
Le récit adapté du texte De Rudyard Kipling est un bel hommage qui ne trahit en rien l'original mais l'éclaire sous une lumière maçonnique interressante.
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C'est une adaptation de la nouvelle éponyme De Rudyard Kipling en bande dessinée, un récit chargé d'exotisme sur la quête de la gloire et la mégalomanie. Cela se passe à la fin du XIXe siècle au Kafiristan, dans un État du nord de l'Afghanistan encore peu connu et dangereux pour les étrangers. C'est une nouvelle que j'avais découvert il y a déjà longtemps, par l'adaptation de John Huston pour le cinéma avec Sean Connery et Michael Caine dans le rôle des deux aventuriers.
Ici le dessin est détaillé, entre réalisme et ligne claire, vivement coloré, ce qui accentue l'exotisme des paysages et des décors de ce pays, mais un peu trop raide et finalement assez sage.
Ici, je ferais les mêmes reproches qu'à l'adaptation par les mêmes auteurs de 1984 de George Orwell. L'histoire est bien racontée, fidèle à l'original, facile à lire mais elle manque de relief et de force. Il y avait une certaine aura dans le film grâce au jeu des acteurs et la présentation de la violence et des tensions. je n'ai pas retrouvé celà ici. Et le médium bande dessinée aurait permis un peu plus de folie, d'ellipses ou de fantaisie lyrique, mais tout reste trop sage, trop respectueux de l'oeuvre originale et finalement assez lisse et sans audaces.
Un tel sujet autorisait plus de folie, de débordements, j'avoue que je reste sans émotions particulières à la fin de ma lecture, c'est une adaptation fidèle, assez belle, mais bien trop neutre à mon goût.
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Bienvenu au Kafiristan, un pays que la BD rend légendaire.
Nous sommes en Indes où deux aventuriers vont conter leurs déboires.
Cette étrange histoire sera écoutée par un journaliste Kipling. Ils ont un but, devenir des dieux, des souverains.
Du pouvoir, et encore du pouvoir, un égo énorme. Bravés vents et tempêtes, faire de beaux discours ( on a l'habitude), rendre ses peuples encore plus sauvages qu'ils ne le sont …
Je suis partagé par cette BD, au graphisme plus que fournis par des mixes de couleurs, sans hiérarchies de cases. Les premières planches du voyage en train nous mettent en condition.
On peine à suivre ce récit, un peu vieillissant à ce jour. Un roi non compris, mais sa complexité le rend attachant. Difficile d'adapter ce roman de Kipling de 1888, je me souviens de Sean Connery qui portait très bien la couronne et la folie dans le film de 1975 de John Houston.
La fortune et la gloire jusqu'à la mort ?
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Adapté d'une nouvelle de Kipling, celui-ci fait parti du récit.
Jeune journaliste, il rencontre en Inde deux aventuriers pétris d'ambition et les voit partir dans leur périple.
J'ai détesté ces deux aventuriers pur produit de l'Angleterre coloniale conquérante, ils sont pédants, irrespectueux, imbus, prétentieux bref détestables. le talent de cette fable est sa chute moralisatrice qui remet le monde dans l'ordre des choses mais ils m'ont énervé tout le récit.
Le dessin et les couleurs chaudes nous illustrent parfaitement l'Inde et sa moiteur, le travail sur les vêtements et les tissus est très beau. Les habitants paraissent dociles et crédules, monsieur Kipling malgré les bonnes intentions est bien lui aussi de son époque et de culture anglaise victorienne!
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Je n'ai pas lu l'oeuvre originale mais cette lecture me donne envie de la découvrir afin de rentrer plus en profondeur de la folie dans laquelle le roi était embarqué. Les dessins sont géniaux et je l'ai lu d'une traite, c'était fluide et entraînant. Super découverte !
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Avec le récit captivant de "L'homme qui voulut être Roi" publié en 1888, l'écrivain britannique, Rudyard Kipling (1865-1936), tisse une oeuvre qui nous transporte au coeur d'une épopée grandiose. Avec cet album, nous découvrons ou redécouvrons une histoire d'aventure sublime.

Deux aventuriers se lancent dans une quête insensée pour devenir rois du Kafiristan (aujourd'hui région du Nouristan en Afghanistan). Daniel Dravot et Peachey Carnehan, portés par un mélange de bravoure et de folie, rêvent de régner sur ce royaume perdu et d'être adorés par ce peuple tels des dieux. Rien ne saurait ébranler leur folle ambition.
Jusqu'où les aspirations les plus démesurées peuvent-elles mener les hommes ?

Le récit explore les thèmes de l'ambition dévorante, de la quête de pouvoir, des rêves les plus audacieux, de l'orgueil, de la gloire, des légendes et de l'amitié.

C'est un album vibrant et envoûtant qui nous transporte instantanément dans une aventure palpitante. Dès les premières pages de ce one-shot de 68 pages, nous sommes happés par un récit passionnant aux dialogues prenants, accompagnés d'un graphisme plein de charme, une belle mise en couleurs et des détails captivants à observer.
Un coup de coeur 💛

Pour les amateurs d'aventures extraordinaires, de conquête, d'histoires palpitantes, de découverte ou redécouverte d'oeuvres intemporelles.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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