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EAN : 9782892617979
112 pages
Les Éditions XYZ (14/11/2013)
4/5   3 notes
Résumé :
Alice rentre du Sénégal où elle vient de passer plusieurs mois, et elle se remet difficilement de ce long voyage. Pour faire le deuil de sa grande histoire d?amour laissée là-bas, elle essaie d?écrire une lettre d?adieu dont les différentes versions s?empilent dans sa corbeille. Le beau Simon, son meilleur ami et voisin, essaie de survivre à son enfance. Il achète une tour en ruines qu?il devra reconstruire pierre par pierre.Ces deux personnages partagent des moment... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Alice. Jeune femme de Québec. Les fourmis dans les jambes. Elle ne peut jamais rester bien longtemps à la même place. Et à chaque endroit où elle se rend, elle y laisse un peu plus d'elle-même... Cette fois, c'est une partie de son coeur qui en fait les frais. 6 mois au Sénégal. 6 mois d'un amour passionnel avec un homme. le retour. Sur le chemin, elle se vide d'un bébé. Anéantie. Brisée. Son seul point d'ancrage, son ami Simon. Un roc. Un phare dans la nuit. Mais la corbeille d'Alice ne cesse de s'emplir. de toutes ces lettres d'amour ou d'adieu. À cet homme qui la laisse vide de lui. Mais peu à peu, au contact d'un chauffeur de taxi et de son rocher Simon, elle redécouvre la vie. Et les fourmis se calment. Son âme s'apaise. Un roman sur la vie qui reprend, sur les pieds qui s'enracinent, sur l'amitié qui surprend. Un roman tendre, une écriture douce... Un roman que je n'ai pas vu venir et qui est presque un coup de coeur... Une très belle découverte et je vais aller voir ce qu'elle a écrit d'autre, cette autrice que je ne connaissais pas du tout.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Vous mettez le pied hors de l'avion, et l'air étouffant vous entre de force dans le corps. Ça vous coupe le souffle. C'est le soir, il n'y a plus un rayon de soleil et pourtant vous sentez la brûlure de la chaleur sur votre corps. Aussitôt, vos vêtements vous grattent partout où ils sont en contact avec la peau. Vous inspirez lentement, et vous sentez clairement que ce qui pénètre dans vos poumons n'est pas l'air que vous connaissez. Cet air-là est lourd, il sent la mer et la poussière. Ça ne dure qu'un instant, mais à ce moment-là, vous comprenez que le Sénégal a déjà commencé à s'enraciner dans vos pores, pour toujours.
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Un homme et une femme sur une île. Ils sortent d'une caverne dans la falaise, ils sourient, rajustent leurs vêtements. Elle rassemble ses cheveux sur sa tête en une espèce de chignon rebelle. Ils partent explorer. Elle semble petite près de lui. Ils marchent au bord de la falaise sur la roche brûlante et noire, comme déposée en states diagonales par une main géante. Ils ne parlent pas, regardent où ils posent le pied. Elle pense, légère: Si je tombe, je meurs.
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J'ai souvent cru que tu pensais trop de bien de moi. Je me sentais comme un imposteur, et pourtant je n'ai pas voulu te détromper. Tu admirais que je puisse rester ici, content de vivre dans le pays auquel j'appartiens, alors que tu souffrais de la bougeotte. Peur de t'installer, de t'enraciner, peur de t'engager, d'assumer la petitesse de ta condition humaine, tu disais. Capable d'aimer seulement lorsque l'histoire est impossible.
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Parfois, j'aimerais pouvoir faire la même chose pour toi. Te déconstruire un morceau à la fois, regarder comment tu es faite en dedans, réparer toutes tes blessures. Pas pour te changer, mais pour t'aider à guérir. Parce qu'on est amis depuis toujours, mais avec tellement d'impuissance.
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- C'est tout? demande Simon.
Il parle doucement, l'air de quelqu'un qui a deviné, mais qui ne veut rien forcer.
- Non.
- ...
- Je peux pas... je suis comme sur un bateau qui penche au milieu d'une tempête. Si je te parle des petites choses, je me sens presque normale.
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