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3,16

sur 120 notes
Au XIXe siècle, à Paris, un tueur en série reproduit avec des cadavres des tableaux de Manet. Un jeune médecin, suite à une rencontre avec une prostituée qui le fascine et une conversation avec un collègue, se trouve mêlé à cette histoire.

J'ai trouvé original que ce polar historique mêle tueur en série, peinture et début de la psychiatrie. La description du Paris au XIXe est particulièrement réussie: l'ambiance des cafés est vivante, celle des quartiers pauvres glauque. Tout incite à s'y immerger totalement. D'ailleurs, la plupart du temps, c'est ce que je préfère dans les romans historiques.
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Une suite de meurtre reproduisant des tableaux de maîtres… et puis...
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Il a seulement fallu que je lise impressionnisme et policier dans les différentes présentation de ce livre pour me lancer dedans avidement. Mais je me suis très vite essoufflée, ne trouvant pas le rythme de l'histoire ni autant d'impressionnisme que je l'aurais souhaité. Dommage. L'intrigue est pourtant bien trouvée mais elle n'a pas suffit à me contenter.
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Une histoire peu banale qui mêle des nouveautés de la fin du XIXème siècle : électricité, photographie, essai de traitement sur la folie des gens riches, à des techniques plus anciennes, la peinture (notamment Manet) et la médecine qui n'arrive pas à progresser assez vite. A cela s'ajoutent les filles de joie, que l'on retrouve dans les tableaux des impressionnistes, et la syphilis, terrible maladie de l'amour avant le virus du Sida.
L'intrigue qui se joue est celle de femmes qui disparaissent et servent, mortes, de modèles, à un photographe qui fixe la décomposition des corps comme autant de touches que le peintre semble poser sur sa toile avant que le tableau ne se dévoile.....
Si l'idée me semblait intéressante, le final me semble encore un peu maladroit, mais j'ai pris plaisir à suivre les déambulations de ce jeune médecin, à la recherche de sa femme enlevée!
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Étonnant ce Paris du début du siècle
On est toujours entre réalité et monde onirique
Troublant!!!
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Je gardais un bon souvenir de certains livres de Régis Descott... Celui-ci est une déception.

L'intrigue policière est hautement improbable : le personnage principal se trouve, par la plus grande des coïncidences être tout à la fois un ami proche du médecin qui a examiné la première scène de crime d'un tueur en série, le meilleur ami du psychiatre qui soigne la mère du même tueur, le médecin de deux de ses victimes, l'époux d'une troisième... et bien sûr spécialiste d'un domaine qui obsède le tueur. Il n'y a donc pas vraiment d'enquête, le personnage principal, jeune médecin parisien de la fin du siècle, comprend peu à peu des choses sur le tueur, grâce à cette série de coïncidences, que l'auteur confirme dans le chapitre suivant. Pas d'enquête, pas de mystère, juste un peu de cadavres en décomposition et de psychopathe... Pas de quoi beaucoup me passionner.

L'écriture n'offre pas non plus un grand intérêt, le livre est porté par la description du quotidien d'un médecin dans les quartiers ouvriers de Paris, il y a plus d'un siècle. Ce n'est ni déplaisant ni intéressant, mais ne suffit pas à faire un grand roman.
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Certains diront que l'intrigue est un peu longue à démarrer. A ceux-là je réponds que même si en effet l'histoire des tableaux arrive après une mise en place conséquente mais nécessaire, on ne s'ennuie pas une seule seconde du début à la fin. On s'imagine sans avoir aucun effort à faire dans le Paris du XIXème, courant sur les pavés. Il est des romans qui ont du mal à faire passer une ambiance, "Obscura" y parvient dès les premières pages, très naturellement. Ajoutez à cela une intrigue passionnante, des personnages attachants et émouvants, et vous ne décrocherez pas avant d'avoir terminé le livre. Je le conseille sans hésitation !
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Obscura(t)

Par quel mystère peut-on passer de ce sulfureux Obscura à l'inénarrable « année du rat » ?

Un excès de médicaments peut-être, toujours est-il que ce roman de Régis Descott, situé à la fin du XIXème siècle à Paris est bien construit, très bien informé au point que certaines précisions médicales sont même un peu dures à avaler, L'auteur "frise" la complaisance, notamment dans les examens cliniques qu'opère le jeune médecin sur les vulves plus ou moins saines des jeunes demoiselles qui viennent dans son cabinet.

Mais ce jeune homme un peu incohérent dans ses sentiments est malgré tout très attachant, bien vu par son créateur, tout comme les autres personnages médecins, patients et filles de joie qui jalonnent cette aventure macabre , aux confins de la folie.

La progression un peu lente permet de reconnaître les liens qui relient fatalement les protagonistes un peu à la manière d'une pièce de théâtre dont tous les personnages figurent sur le programme et dont on sait qu'ils vont nécessairement se confronter à un moment ou à un autre.

Cette préexistence de la vérité est une clef de ce roman qui nous plonge dans un Paris décadent et carié comme une dent. Riches et pauvres se côtoient sans se voir, s'ignorent au point de se perdre dans les abîmes de l'horreur .Mais trop peut devenir excessif et la toute fin glaviotante soulève le coeur.

Edouard Manet est un personnage à part entière et son côté provocateur en son temps transparait bien en filigranne de cette aventure ou peinture rime avec torture.

Alors, "l'année du rat" apparait d'autant plus comme une aberration fantasmagorique que rien ne permet de relier à Obscura qui traverse l'intrigue en souriant entre les flaques de sang et les flaques de merde

Où se situe Régis Descott exactement entre trois siècles?
Un cas d'école.
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Le jeune docteur Corbel lutte chaque jour contre la syphilis et les maladies pulmonaires, cette action va aux plus pauvres < les laissé-pour- compte>. Un jour à son cabinet médical il reçoit l'envoutante Obscura, son destin va prendre un autre chemin que celui d'être marié à la jolie Sibylle .Roman policier autour d'un des tableaux les plus scandaleux de l'histoire.
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Ce roman m'a pas mal plu, sans aller jusqu'au coup de coeur. J'ai été très sensible aux thèmes de l'art, mais aussi des balbutiement de la médecine sous toutes ses formes. J'ai été conquise par l'ambiance et la maitrise stylistyque, mais je déplore quelques événements un peu trop prévisibles et l'usage de certaines ficelles déjà vues ailleurs. C'aurait pu être plus original, mais c'est rondement mené et la documentation culturelle est passionnante. Les initiés s'en régaleront, et les néophytes ne seront pas perdus, tout en élargissant leur champ des possibles !
Lien : http://livre-monde.com/obscu..
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