Après nous, tome 1

Après Nous est la dernière grosse sortie de la Collection R, pour laquelle ils ont encore une fois employé les grands moyens. Beaucoup de pub, beaucoup de bruits… pour au final pas grand-chose.

Je pense que ce roman sera ma dernière déception de l'année 2017. Après avoir flashé sur la couverture, j'étais plus qu'enthousiaste à l'idée de commencer ma lecture. Ma seule peur résidait dans la 4ème de couverture assez vague, car je ne savais pas vraiment dans quoi j'allais mettre les pieds. Fantastique ? Thriller ? Horreur ? Et bien en fait, il s'agit peut-être d'une romance… La seule chose dont j'étais sûr, c'est que l'héroïne aurait beaucoup de caractère et serait bien "badass"... Là encore, je me trompais.

La première chose qui m'a dérangée dans le livre, c'est la plume de l'auteure. Je connaissais Myra Eljundir de nom grâce à sa saga Kaleb qui m'a toujours fait de l'oeil, mais dans laquelle je n'ai jamais eu le temps de m'aventurer. La narration est vraiment très particulière. Elle alterne les points de vue, passe d'une pensée à une autre, d'un personnage à un autre, sans réellement mettre de barrière. le premier chapitre m'a directement refroidie. Même s'il se justifie par la suite, je n'ai pas trouvé le choix de commencer l'histoire ainsi très judicieux.

Ce qui m'a vraiment fait lever les yeux au ciel, ce sont les dialogues que j'ai trouvé vraiment superficiels. Les interactions entre les personnages manquent cruellement de naturel et de réalisme. Les protagonistes eux-mêmes sont brouillons et manquent vraiment de maturité. Ils passent d'une émotion à une autre sans vraiment de cohérence. Je suis d'accord que le "pouvoir" de Jezebel y est pour quelque chose, mais malheureusement la sauce n'a pas pris avec moi. L'héroïne elle-même n'a pas grand-chose à offrir. Elle est longue à la détente et n'est pas du tout fidèle à ce que la couverture laissait imaginer.

L'idée de base est originale, ça aurait pu donner quelque chose de vraiment génial, mais je n'ai pas été conquise. À partir du moment où je n'arrive pas à m'attacher aux personnages, la partie est perdue d'avance, car pour moi ils sont la base d'un bon roman, ou en tout cas d'un roman équipé pour me plaire. J'ai trouvé le tout assez fouillis, un peu lent à mettre les bases de l'histoire en place.

Je n'ai commencé à prendre du plaisir que vers la fin du livre, mais c'était trop tard…

En conclusion, je pense que si j'avais davantage accroché au style de l'auteure, j'aurais pu vraiment plus apprécier cette histoire. C'est dommage, mais ce sont des choses qui arrivent. du coup, si ce roman vous intéresse, lancez-vous, car ce qui m'a déplus pourra peut-être vous conquérir.
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Une lecture décevante du fait de ses incohérences. Les relations entre les protagonistes m'ont franchement agacé par leur inconstance et leur superficialité, effet amplifié par l'absence de causalité mais aussi d'intrigue propre à mettre en place les rouages de l'action. Seule la plume est sympathique à découvrir, elle retranscrit une fois de plus un univers sombre aux personnages malsains. La fin est également digne d'intérêt, surtout l'épilogue où on a enfin envie d'en savoir plus. En bref, pour moi c'est plus un tome introductif qu'autre chose. Je laisserai une chance à la suite mais je ne forcerai pas si je replonge dans le même genre d'ambiance faussement romantique.
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Très longue à se mettre en place, l'intrigue perd de son sel, sauf à la fin où les choses s'accélèrent. Les personnages, volontairement perdus, ambigus, malsains m'ont plus fatiguée qu'intéressée. Certaines scènes, même si elles sont justifiées par le caractère du personnage principal, semblent plaquées et inutilement outrancières. Enfin le mélange "causes d'aujourd'hui" : maltraitance des animaux, des humains, couple homosexuel (ET vegan)... saupoudré de triangle amoureux et "références d'hier" : satanisme, Jezabel... n'a pas pris avec moi.