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3,87

sur 313 notes
Mais que suis-je allée faire dans cette galère ? Le moindre des défauts de ce bouquin est qu'il est très, mais alors très mal écrit. L'hyperbole est la figure de style préférée de madame Desjours qui méprise le point au profit de l'exclamation et qui gonfle systématiquement tout ce qu'elle écrit. Mais les rodomontades stylistiques cachent assez mal la pauvreté de l'intrigue. Le seul retournement de situation utilisé est repris du début à la fin : le personnage n'est pas ce qu'il paraît. Ah ben si. Ah ben non. Ah ben si. Ah ben non. Quant au thème qui m'avait tiré le coin de l'œil (la montée de l'islamisme radical), il sert vaguement de toile de fond et quelques citations tirées de journaux respectables sont censées servir de caution scientifique alors qu'on n'apprend rien de plus que ce que chacun sait. Cerise sur le gâteau, l'emploi systématique du discours indirect libre fait douter des convictions de la dame qui nous sert ce brouet. Malgré les scènes de cul ridicules de l'ouvrage, je ne serais pas étonnée d'apprendre qu'elle trouve la liberté sexuelle dégoûtante et l'avortement criminel.
Pire livre de l'année 2015 en ce qui me concerne.
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J'ai reçu ce livre par le biais de Masse Critique et je remercie Babelio et les Editions Robert Laffont pour me l'avoir confié.

Nous sommes dans l'actualité brûlante. L'action se déroule en 2015, après les attentats qui ont entre autre décimé la rédaction de Charlie Hebdo. Haiko, fille d'une célèbre journaliste, est la fondatrice d'une association qui tente d'empêcher de jeunes endoctrinés de partir faire la guerre pour DAESH. Son organisation s'appelle N.e.r.f. (Nos Enfants Reste en France). Elle n'hésite pas à employer des moyens à la limite de la légalité pour sauver ces jeunes d'un enrôlement, d'un endoctrinement et sans doute d'une mort certaine. C'est alors qu'une fatwa (Torturez-la ! Violez-la ! Tuez-la !) est lancée contre la jeune femme. Sa meilleure amie, Nadia, cofondatrice de N.e.r.f. est assassinée dans la rue juste après une violente dispute avec Haiko.

La mère d'Haiko, célèbre journaliste, oblige sa fille à se faire protéger. Pour cela, elle embauche un garde du corps : Lars. Lars est un vétéran de la guerre en Afghanistan. Il est revenu traumatiser par cette douloureuse expérience et cherche sa place dans la société. Il est accro à l'alcool, la drogue et aux combats de rue. Il accepte le poste et se voit confronté à un milieu qui n'est pas le sien. Il découvre en Haiko une jeune et belle femme déterminée, libre et indépendante, limite inconsciente. Elle est ambitieuse et aime être sous les feux de la rampe. La mission de protection s'avère dors et déjà difficile. Lars a sa part d'ombre, ses doutes, ses soupçons. Haiko aussi est ténébreuse et semble porter de lourds secrets, quant à sa vie privée et sa façon de diriger son association. Tout oppose nos deux personnages et en même temps, ils se fascinent l'un et l'autre. Suite à un houleux débat télévisé avec Xavier Leduc, fondateur de C.i.e.L. (Contre l'Islamisme : ensemble luttons), organisation catholique qui envoie des jeunes chrétiens en Syrie pour défendre les minorités chrétiennes d'Orient, débat qui tourne rapidement au désavantage d'Haiko, celle-ci devient victime d'un véritable lynchage médiatique. La police aussi soupçonne notre jeune héroïne d'être une manipulatrice et Lars commence alors de plus en plus à douter de la bonne foi et de la probité de sa cliente quant aux vrais buts de son association. ...

Ce roman est époustouflant. Ancré dans l'actualité brûlante, l'auteure fait référence en début de certains chapitres d'articles de presses, d'analyse de spécialistes et d'extraits encyclopédiques. Elle crée deux personnages principaux aux lourds traits psychologiques. Les personnages secondaires sont aussi merveilleusement bien dépeints. L'action rebondit sans cesse, à en perdre le souffle. On est maintenu dans un suspense oppressant. On partage la peur de Haiko, ses angoisses. Parfois, elle nous agace au même titre qu'elle se rend insupportable pour son garde du corps. On aurait envie de la corriger, de lui dire qu'elle n'est qu'une vaniteuse petite fille gâtée et ensuite, on a envie de la serrer dans ses bras pour la consoler et la rassurer. L'action vous angoisse, vous tord les tripes, vous met en apnée.

Le texte est puissant, l'histoire haletante, les personnages complexes à souhait. le style est limpide. Il n'écrase pas l'histoire et la rend fluide. C'est tout en émotion que j'ai lu ce roman fleuve. J'ai beaucoup aimé. Si ce n'est parfois quelques longueurs qui peuvent à certains moments de la lecture vous agacer, ce livre mérite vraiment un succès littéraire et je ne peux que vous en conseiller la lecture.
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Un page turner plutôt prenant.
C'est très bien écrit, et la psychologie des personnages plutôt bien visée.
De nombreuses remarques justes sur notre société, parsèment le récit, souvent dans les pensées de Lars, qui souffre du syndrôme post-traumatique de guerre, et on va apprendre pourquoi au fil des pages.

Il y a cependant quelques incohérences dans le récit, dont je ne parlerai pas pour pas spoiler, mais disons que la cohérence a été sacrifiée au bénéfice de l'intensité dramatique et du doute qu'on conservera jusqu'aux dernières pages concernant Haiko, ce qui est un peu dommage...

Cela reste d'un très bon niveau d'écriture, avec quelques scènes insoutenables, totalement révoltantes, âmes sensibles s'abstenir, sisi... Je ne sais pas si l'histoire des "croisades" où certains envoient des jeunes se battre contre Daesh est vraie. Si ça l'est, il y a de quoi faire hérisser les cheveux sur la tête...
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Un thème on ne peut plus d'actualité comme vous pouvez le constater, à tel point que j'ai suspendu ma lecture pendant 48 heures histoire de prendre du recul par rapport aux attentats aussi barbares que sanglants qui ont visé Paris dans la nuit du 13 novembre.
Comme j'en étais à plus des deux tiers du bouquin et que l'intrigue est addictive à souhait il n'était pas question d'y renoncer complètement. J'ai donc terminé tranquillement, à tête reposée et loin de toute source d'informations, ce roman.

Un sujet brûlant traité avec une grande intelligence et sans le moindre obscurantisme, étayé çà et là par des coupures de presse authentiques. La connerie n'est pas une question de couleur de peau ou de religion, l'amalgame serait trop facile (aujourd'hui plus que jamais).
La phrase de Dimitri (le frère insouciant de Haiko) résume assez bien la situation et s'applique aux radicaux des deux côtés de la barrière religieuse : « J‘ai été stupide de ne pas prendre les choses au sérieux mais, voyez-vous, je ne suis pas croyant. Alors j'ai le plus grand mal à me représenter qu'on puisse être en guerre pour des questions de religion, à notre époque. Pour moi ça relève de la barbarie, du Moyen Âge ! »

Les Fauves ce sont deux personnages au caractère bien trempé mais plus fragiles que les apparences ne le laisseraient supposer. Lars, vétéran d'Afghanistan, a été psychologiquement détruit suite à sa détention par les talibans. On devine assez vite la nature du traumatisme mais les faits seront encore plus abjects que tout ce l'on pouvait supposer. Pour ne pas craquer il carbure aux amphéts et à l'adrénaline.
Haiko, journaliste engagée dans ce qui semble être un combat des plus honorables, mais qui semble aussi cacher certaines vérités dérangeantes. Dépassée par les événements et les menaces qui affluent elle accepte à contrecoeur une protection rapprochée. Deux personnages que l'auteure parvient à rendre presque vivants alternant entre leurs forces et leurs faiblesses.

Les Fauves affiche d'emblée la couleur, l'auteure joue à fond la carte du thriller psychologique et sait à merveille jouer avec nos certitudes (et accessoirement nos nerfs). Il faut dire que quand elle n'écrit pas, elle exerce comme psycho-criminologue, autant dire qu'elle connaît son sujet. Et ça se sent, pour notre plus grand plaisir. Au fil des chapitres on n'en finit pas de se poser des questions pour démêler le vrai du faux et essayer de comprendre qui manipule qui. On se triture les neurones avec délectation !
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Je retrouve avec plaisir la plume si efficace d'Ingrid Desjours pour ce nouveau polar paru dans la nouvelle collection La Bête noire chez Robert Laffont.

Pendant 2 jours, je n'ai pas lâché ce roman efficace, basé sur les mensonges des différents protagonistes, créant un climat de tension qui va croissant.

(Les scènes de sexe sont également bien tendues).

L'auteure interroge la médiatisation à outrance ; l'imaginaire qui prend peu à peu le pas sur le réel.

L'image que je retiendrai :

Celle des fauves qui se battent dans la tête de Lars.
Lien : http://alexmotamots.wordpres..
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Comment un journaliste, objet d'une fatwa, peut il vivre ou simplement survivre à Paris, en 2015, dans un contexte "post Charlie", voici la question traitée par Ingrid DESJOURS dans son remarquable roman "les fauves".

Menaces, manipulations, intoxications, désinformations, le cocktail sulfureux de Vladimir VOLKOFF est une fois encore décrit et l'on voit le rôle des armes de destruction massive que sont devenues certaines fins de soirées télévisées ou les réseaux sociaux (You tube, Tweeter et Facebook). Les "idiots utiles" y font le jeu des extrémistes de tout poil en colportant et amplifiant les ragots et rumeurs invérifiables et en accusant de pédophilie et de racisme ceux qui les gênent.

Sur quoi repose la confiance entre deux êtres et notamment entre une cible potentielle et son gorille ?
Comment se renforce ou se fissure cette confiance ?
Ingrid DESJOURS décrit avec finesse l'évolution psychologique de ses héros face à ces questions fondamentales dans toute société humaine.

Roman haletant, dont les 80 dernières pages feront date, mais la conclusion m'a peiné car j'aime voir le bien triompher et le mal puni ... et non l'inverse.

J'ai regretté que l'écrivain se complaise à décrire Sodome et Gomorrhe et dégrade ses héros en les jetant au milieu des fauves dans des scènes d'une grande animalité qui ne contribuent pas à l'intrigue et sont d'autant plus choquantes que c'est une femme qui commet ces pages !
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D'un côté nous avons Lars, un splendide métis, de mère Antillaise et de père Suédois. Une force de la nature, aiguisée par l'armée, mais également droguée par elle. Il tourne aux amphètes, le fameux Captagon qui permet de tenir éveillé tout en affûtant l'esprit. Il a commencé sur le terrain, il ne peut plus s'en passer aujourd'hui. Il a besoin de ce Captagon pour faire taire ses démons intérieurs qu'il abrite H 24 depuis son retour d'Afghanistan. Il a été 15 jours aux mains des Talibans. 15 jours qui l'ont complètement brisé. 15 jours en enfer pour un catholique profondément croyant c'est trop. Depuis, il s'est reconverti en garde du corps et traîne son mal-être entre deux contrats dans les rues de la capitale, cherchant tantôt la bagarre, tantôt l'oubli.

Et de l'autre, nous avons la belle Haiko, fondatrice de N.e.r.f. "Nos enfants resteront en France", qui s'occupe de repérer les ados en passe d'être radicalisés et les arracher à Daesh avant qu'ils ne partent en Syrie faire leur djihad. Haiko c'est le symbole même de la femme libérée, à la fois réfléchie parce qu'intelligente et insouciante parce qu'à l'abri des besoins financiers, des atouts physiques et un charme vénéneux. Un cocktail explosif à ne pas mettre entre toutes les mains. Parce qu'elle aime être sous les feux de la rampe, parce qu'elle en a les moyens, Haiko et son association sont fortement médiatisées.

Mais voilà, cette activité dérange, c'est le moins qu'on puisse dire. Daesh en premier lieu bien sûr, mais bien d'autres requins sont à l'affût. Une fatwa, un attentat et Lars se retrouve embauché à la protection rapprochée d'Haiko. Pour le seconder, Lars va enrôler son ami Ilan et un ancien légionnaire Jonas, juifs tous les deux. Haiko elle, est athée. Entre ces protagonistes qui vont devoir vivre ensemble, cela va être le choc des cultures, le choc des milieux sociaux, le fossé des croyances religieuses aussi bien sûr. Avec une plume acérée, mais toujours juste, Ingrid Desjours décrit fort bien l'ambiance qui règne dans Paris, après les attentats qui ont eu lieu en janvier 2015 à Charlie Hebdo, dans la supérette Casher et en banlieue. Ambiance délétère s'il en est, pleine de ressentiments, de méfiance, de haine. Pas toujours, rarement sur les bonnes personnes...

Ce que j'ai apprécié également dans ce roman, c'est la description détaillée de l'impact que peut avoir aujourd'hui l'omniprésence des réseaux sociaux dans la vie. Appréhender les méfaits d'une simple rumeur, sa vitesse de propagation, comment s'en soustraire, subir. Mais aussi, à l'inverse, la gérer, s'en servir, voire même la créer. C'est édifiant.

Déjà avec cette intrigue, ce sujet, ce roman est juste énorme. Mais pour enfoncer le clou Ingrid Desjours nous a façonné deux personnages hors du commun. Lars et Haiko traîneront longtemps dans ma mémoire tant leur portrait est parfaitement ciselé, leur psychologie creusée au maximum. Ils font tellement vrais qu'on ne peut que s'attacher profondément à eux... pour notre plus grand malheur. Parce que oui, c'est Ingrid Desjours derrière la plume, et elle n'est pas tendre la dame, je peux vous le dire !

Roman choc. Roman coup de poing d'une auteur qui n'a pas froid aux yeux. Roman à lire impérativement. Énorme coup de coeur.
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Voici une lecture qui s'est avérée très dure à poursuivre. J'ai ouvert le livre vendredi 13 novembre vers 23h, peu de temps après j'apprenais les évènements tragiques qui se sont déroulés ce soir-là sur Paris. Déjà, dans ces circonstances, la lecture est dure à reprendre, mais avec le sujet de ce roman, ça a été impossible. le livre m'est tombé des mains. Étonnamment, je n'ai pas traîné pour le lire, en un peu plus de deux jours, c'était bouclé.

La plume d'Ingrid Desjours s'est affermit depuis son dernier roman. Elle est ici, ciselée et implacable, comme la lame d'un couteau. le récit est violent et cru de part les évènements qu'il véhicule, l'atmosphère d'oppression que subit Haiko, et surtout la psychologie des personnages principaux (surtout) qui sont véritablement des fauves, dans leurs actes et dans leurs têtes.

La trame est bien ficelée, le doute s'insinue dans l'esprit du lecteur. Tous les personnages ont un lourd passé et semblent cacher quelque chose d'essentiel pour débloquer cette situation intenable. Bien sûr la claustration de la jeune femme et ces huit-clos sont pesant pour les nerfs et pour l'action, mais nécessaires dans le déroulement de l'intrigue.

C'est un des rares - et peut-être bien le seul - roman où le lecteur ne ressent aucune empathie pour les personnages principaux. Lars, cet homme dangereux et totalement détruit psychologiquement est une véritable bombe à retardement. Il fait de la peine, le lecteur a envie de l'aider... mais de loin. Trop de violence et de testostérone se dégagent de lui. Haiko, quant à elle, semble fausse. le lecteur a la perpétuelle impression d'avoir affaire à une menteuse (but recherché par l'auteur forcément) et de ne pouvoir lui faire confiance. Mais Haiko a raison sur un point , son attitude et ses agissements ne sont pas accepter par notre société, surtout parce que c'est une femme, qui en plus est jeune, riche et belle. Délit de belle gueule pourrait-on dire.

Une des thématiques, hormis celle des intégristes et autres terroristes, est la puissance de la Rumeur, relayée par les journaux, les réseaux sociaux, les gens. La rumeur est, telle un tsunami, qui détruit tout et ne laisse que peu de chance à la victime de s'en relever. C'est l'un des fléaux apportés par les nouvelles technologies. Terrifiant harcèlement psychologique.

La fatwa, les intégristes, le terrorisme, les kamikazes... Tout cela est traité par Ingrid Desjours avec impartialité, si cela est possible. Après certains chapitres, des extraits de journaux, des témoignages, des définitions, sont apportés au lecteur pour valider et expliquer les actes et les situations. L'auteur éclaire d'ailleurs un fait que le lecteur n'avait probablement jamais envisagé: le développement de l'intégrisme chrétien. Ce point associé à la situation actuelle fait froid dans le dos. Surtout en ce moment.

Dans le roman, la boucle est bouclée et l'auteur est allée jusqu'au bout son idée. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Haiko est à la tête d'une organisation qui lutte contre l'embrigadement des jeunes par l'état islamique et qui met tout en oeuvre, y compris l'enlèvement pour les empêcher de partir faire le Djihad.
Le jour où elle est victime d'une fatwa, et après le meurtre de son associée, elle engage un garde du corps pour la protéger. Lars un ancien militaire qui revient à peine de l'Afghanistan est choisi pour constituer un groupe chargé de la protéger.
Les embûches sont nombreuses, les manipulations, les mensonges et bien des doutes vont venir émailler le parcours de nos personnages.
Eux mêmes sont-ils vraiment ce qu'ils paraissent être? L'affrontement entre Haiko et Lars semble vraiment un jeu du chat et de la souris ou plus justement l'affrontement de deux fauves, qui aura la victoire?
Ingrid Desjours s'empare d'un sujet brûlant mais sans donner l'impression de vouloir surfer sur une vague actuelle qui contribuerait à communiquer la peur.
De ce sujet pas facile à traiter elle en fait un roman scotchant, qui nous remue et nous retourne complètement. C'est du en grande partie à sa grande maîtrise de la psychologie des personnages. Ce sont des êtres torturés qui cachent bien des plaies et des blessures qui n'ont encore jamais eu le temps de se refermer.
Contrairement à bien des fois où les personnages nous interpellent complètement et provoquent une empathie, ici pour moi rien de tout ça, ces deux personnages sont tellement complexes que jamais je ne me suis attachée à eux et je pense que c'est voulu d'une certaine façon pour que leur destin nous atteigne encore davantage et qu'on prenne leur parcours en pleine figure.
L'écriture vraiment très prenante donne encore plus d'énergie et de corps à cette histoire qui prend aux tripes et qui ne laisse pas indifférent du tout.

En conclusion, un super roman à lire absolument.
Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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Quand j'ai eu entre mes mains, le roman d'Ingrid Desjours, Les Fauves, j'ai lu le prologue et j'ai aussitôt adoré. Alors, je l'ai aussitôt refermé.

Curieux comportement ?

Je vous explique … je savais que si les premières pages me plaisaient, je n'allais pas le lâcher alors j'ai attendu d'être en vacances pour m'y plonger et le savourer pleinement.

J'avais eu le coup avec, Sa vie dans les yeux d'une poupée et Tout pour plaire d'Ingrid Desjours parus respectivement en 2013 et 2014. Deux très bons polars!

Je les avais lus d'une seule traite tant l'écriture d'Ingrid Desjours est addictive.

Les personnages sont très intrigants.

Qui sont-ils réellement ?

SUSPENSE !

Que cachent-ils ?

SUSPENSE !

Quel est leur véritable rôle dans toute cette histoire ?

SUSPENSE !

Qui manipule l'autre ?

SUSPENSE !

J'ai aimé dévorer Les Fauves.

Merci Madame Ingrid Desjours, grâce à la virtuosité de votre plume, j'ai passé un très bon moment en compagnie de vos fauves.

De véritables fauves qui m'ont procuré de savoureuses sensations fortes.

Amis lecteurs, Amoureux de bonne littérature et amateurs d'émotions fortes, ne passez pas à côté de cette pépite.

Merci aux Editions La Bête Noire- Robert Laffont et à Babelio pour cet agréable moment de lecture.
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