AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,55

sur 85 notes
La première moitié de ce roman est très agréable : la confrontation entre dix élèves d'un collège alternatif avec dix internes de la dernière chance était émouvante, les personnalités des internes notamment. Évidemment, les barrières allaient tomber, les amitiés et les amours d'se développer.
Et puis une histoire rocambolesque de vol de bijou s'est ajoutée à cela, et j'ai décroché. Ce beau père yakuza mais vraiment pas discret, ces parents tous plus improbables les uns que les autres, les solidarités inattendues, les personnages juste évoqués et pas développés... j'ai continué, mais l'enthousiasme du début n'était plus là.
Commenter  J’apprécie          20
Sur fond de choc des cultures, Laure Deslandes signe ici un excellent premier roman. Les personnages remplissent leurs rôles à merveille: on déteste les uns, on aime les autres, on a de l'empathie pour certains. Elle décrit de manière juste les affres de l'adolescence grâce aux voix d'Elliott et de Péline qui se succèdent jusqu'à ce qu'Elliott prenne la fin du récit à sa charge. L'écriture est soignée et dépeint le drôle de paysage et le village atypique qui entourent le collège. Comme souvent chez Medium, voici un texte de qualité avec une première de couverture légère et plus alléchante que ce à quoi on a été habitués.
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai vraiment pas réussi à trouver un intérêt à cette histoire. Les personnages sont très caricaturaux, le collège décrit est complètement invraissemblable et le méchant a été vraiment la touche de trop qui m'a fait lâcher !
Commenter  J’apprécie          10
L'histoire prend place à Trégondern, au Collège des Museaux, sans doute l'un des plus petit collège de France. Mais son originalité ne tient pas tant à sa taille qu'en son fonctionnement et sa gestion. Entre des professeurs atypiques et pas très académiques, des programmes pas suivis, des cours d'estonien en LV1 ou un budget informatique détourné pour acheter des marionnettes de grandes qualités, les nouveaux élèves ont de quoi se sentir dépaysés. Et si en plus je vous dis qu'ils n'y a pas de réseau ni de connexion internet… autant dire que c'est le bout du monde.

Pour Péline et Elliot cette rentrée en 5é se veut riche en surprises. Pour Elliot, il y a la vie en internat, la séparation avec sa mère et l'excentricité de ce nouveau monde auquel il va devoir s'acclimater. Pour Péline, la surprise tient surtout dans le fait que les effectifs ont doublé, de 5 élèves par classe, ils sont désormais 10, et le moins qu'on puisse dire est que ces internes attisent sa curiosité et ses émotions.

Laure Deslandes signe un premier roman au titre accrocheur (qui ne manque pas d'en rappeler un autre) dans lequel elle restitue parfaitement la vie au collège entre les cours, la vie d'interne, la cantine et les premiers émois amoureux. Ses personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont tous haut en couleur avec des personnalités fortes, touchantes ou énervantes, ils ne manquent pas de susciter intérêt et empathie. Il est intéressant de découvrir d'un côté la vie rurale d'une population presque coupée du monde, des originaux, des marginaux et de l'autre la vie des internes, préadolescents en rupture sociale et familiale, placés en internat dans le (probable) seul établissement qui a bien voulu les accepter. L'écriture est agréable bien que le vocabulaire de certains personnages vole assez bas; le texte aborde avec humour des sujets parfois graves et multiplie les scènes rocambolesques aux limites de l'improbable dans un récit qui mêle les genres.

J'avoue avoir trouvé le début assez long, l'intrigue peinant à se mettre en place. Je craignais de perdre mes filles en route dans cette lecture à voix haute qui n'avait rien, au premiers abords du moins, pour les attirer. Cependant l'originalité du mode de vie des trégondernois, la personnalité de Péline et l'humour les ont maintenu accroché à la lecture qu'elles ont, au final, adoré. Quant à moi, même si ce n'est pas un coup de coeur, j'ai adoré le mélange des genres, la découverte du mode de vie rurale qui s'autosuffit et privilégie les relations humaines au numérique. Un bol d'air frais!
Lien : https://sirthisandladythat.w..
Commenter  J’apprécie          10
Elliott intègre en tant qu'interne le collège des Museaux avec d'autres jeunes à problèmes. Outre le fait que le cuisinier ne semble préparer que des légumes, que leur LV1 soit l'estonien et que leur cours de techno consiste à créer une "demeure collective à énergie passive", c'est un établissement scolaire on ne peut plus normal !
Ces petits nouveaux, pour la plupart citadins, vont tenter de s'intégrer à ce collège rural avec quelques difficultés...
Outre les thèmes d'amitié, d'amour et de camaraderie, classiques dans ce genre d'ouvrage, il y a également un peu de suspense et de danger avec l'arrivée d'un personnage malintentionné à l'école... Ce roman jeunesse est vraiment une bonne surprise !
Commenter  J’apprécie          10
Pourquoi ne pas faire votre rentrée dans un coin bien perdu de Bretagne, où aucun portable n'émet ni ne reçoit, par la volonté de ses habitants ? Les ondes auraient tué naguère des portées de poussins… A Trégondern, en ce dimanche 30 août, le collège des Museaux accueille dans son internat une vingtaine d'ados un peu fracassés par la vie et placés là pour les remettre sur leur voie. Une collection bizarre d'enseignants, d'origines diverses, est chargée de leur apprendre la vraie vie et la vraie voie, sans réseau et sans Wifi, avec des méthodes pour le moins non conventionnelles. Il y a aussi dans ce collège des élèves autochtones tout ce qu'il y a de plus normaux, quoiqu'à y regarder de plus près, ce qualificatif n'est peut-être pas le plus adapté. Comment ces deux populations vont se côtoyer scolairement, c'est tout l'enjeu de ce premier mois passé à s'observer, se frotter les uns aux autres, en classe ou sur les terrains plus insolites sur lesquels les profs emmènent leurs élèves. Nature et découvertes garanties.

Placé par sa mère à l'internat du collège, Elliott arrive avec un lourd et pesant secret, un bijou très précieux hérité de son père, qu'il veut soustraire à la convoitise de son beau-père, le dénommé Vince, un violent prêt à tout pour le récupérer. Heureusement, il y a aussi Péline, une grande fille rousse et ronde qui n'a pas froid aux yeux et qui va s'intéresser très vite à Elliott. Et réciproquement.

Dans les nouveaux arrivants quelques gros durs voudraient bien faire la loi, dès la sixième pour certains, mais les enseignants et le personnel éducatif ne s'en laissent pas compter : principal et CPE veillent au grain, avec la complicité du cuisinier. Ainsi, le dénommé Henrique va vite comprendre que l'épluchage de citrouilles est une sanction qui ne laisse pas son homme indemne.

Laure Deslandes nous emmène dans une Bretagne aussi fantaisiste qu'irréductible, où l'on résiste avec humour au progrès en s'accommodant de la centrale nucléaire toute proche qui distille un peu de son césium dans l'environnement. La mère de Péline, en baba-cool au grand coeur, vit avec sa fille dans un foutoir insouciant où Elliott va trouver rapidement refuge le week-end, pour ne pas repartir chez lui et échapper ainsi au compagnon de sa mère.

Le collège des éplucheurs de citrouille a fait partie de la sélection 2017 du Grand Prix des lecteurs du Journal de Mickey. C'est un livre qui déborde de vie, un panier de légumes bio trop petit pour ce qu'il contient, une galerie de personnages hauts en couleur, adultes et collégiens, saisis dans leur douce folie quotidienne. Laissez-vous tenter par cette rentrée bretonne qui a encore un parfum de vacances et d'amours naissantes.

Pour écouter cette chronique et un extrait lu sur Litté'Jeune :
Lien : http://littejeune.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai adoré ce roman pour ados emprunté à la médiathèque !
Pourtant au début, je me suis dit que ce serait une histoire de plus de citadins qui après un choc, découvrent les vertus de la vie à la campagne.
Mais je suis vite rentrée dedans et me suis attachée aux personnages de Péline et sa mère "hippie bio solidaire", marginales mais pleines de vie.
Le cadre du récit est une petite ville bretonne dont le collège propose un type d'enseignement peu académique. Ce n'est pas Poudlard mais on n'en est pas toujours loin entre la prof de SVT, sa serre et son lombricompost, la prof d'arts plastiques psychologue marionnettiste, le prof de maths en chaussettes, le prof de techno menuisier et les cours de sport dans les arbres... En perte d'effectifs, le collège a recruté cette année des internes en rupture de scolarité pour diverses raisons entre Henrique le violent, Dimitri le "simple" ou Elliott l'absentéiste qui protège sa mère.
Le courant a du mal à passer au début et même si les "locaux" essayent d'initier et faire bon accueil aux nouveaux ces derniers sont plutôt méprisants envers des ados "bouseux" sans réseau, sans wifi et sans MacDo.
Certes, c'est parfois gros et caricatural. Certes on peut trouver les méthodes trop belles pour être vraies mais ça donne un roman tellement drôle et tendre et humain !!!
Gros coup de coeur
Commenter  J’apprécie          10
L'histoire commence par plein de garçons qui se retrouvent dans un internat.
Le deuxième collège (internat) le plus petit de France. le lendemain d'autres collégiens arrivent (ce sont des habitués). Parmi eux se trouve poil de carotte (Péline) qui va devenir amie avec le personnage principal (Eliott).
Je n'ai pas compris ce livre. Car je me suis perdue dans le livre il y a beaucoup trop de dialogues en plus c'est plat (pas beaucoup d'action, on tourne autour du pot).
Maé

C'est l'histoire d'un internat (le deuxième collège le plus petit de France).
Tout se passe bien jusqu'au moment ou les nouveaux élèves arrivent. Ils sont mécontents car il n'y pas internet (les nouveaux élèves). Ils décident de mettre la pagaille dans le collège.

Je n ai pas aimée ce livre car il n'y pas assez d'action ,trop de dialogue pas assez d'histoires, je ne comprenais pas l'histoire. J'ai a peu près compris le début mais il y avait trop de répétitions.
Lily
Commenter  J’apprécie          10
'ai lu le collège des éplucheurs de citrouille et je l'ai trouvé drôle. C'est l'histoire d'un collège sans wi-fi qui énerver les élèves les plus sensibles.
Je me suis surtout identifié à un personnage Enrique parce qu'il me ressemble : moi aussi je craquerais si j'étais dans un internat sans wi-fi ! Je le conseille fortement. Un petit bémol, durant les vingt premières pages, on ne sait pas trop qui est qui.

Neo
----------------------------------------------------------------------------------------------
Commenter  J’apprécie          10
C'est un livre original et on le voit tout de suite à la quatrième de couverture. Pour vous donner une idée en voici un bref résumé:
Elliot rentre cette année en cinquième au collège des Museaux où il va rencontrer Péline, une grande rousse qui veut devenir son amie. Dans ce collège très spécial, on apprend l'estonien, on monte aux arbres, on ponce le bois...Ce n'est donc pas de tout repos.
Je trouve que le livre est amusant car complètement étrange mais possible. Les héros sont attachants et nous permettent de nous identifier et de plonger plus vite dans l'histoire et les sentiments des personnages. Le titre, la couverture et la quatrième de couverture ne donne pas envie de lire car ils donnent l'impression que l'histoire stagne or c'est tout le contraire.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (150) Voir plus



Quiz Voir plus

Le collège des éplucheurs de citrouilles

Comment s'appelle ce collège ?

Paul Marchand
Le collège des éplucheurs de citrouilles
Les museaux
Hérisson

6 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : Le collège des éplucheurs de citrouilles de Laure DeslandesCréer un quiz sur ce livre

{* *}