Elliot, en ce début d'année, débarque dans un collège un peut particulier. Pas de wi-fi, seulement 1 classe de cinquième, idem pour les autres, des cours d'EPS dans les arbres... Mais qu'est ce qui cloche dans le collège des Museaux ?
Une histoire étonnante mais franchement pas mal. Je conseille.
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Effectivement le titre m'a tout de suite fait penser au "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", peut-être une histoire dans le même esprit ? Un récit épistolaire ? Et puis les citrouilles, moi ça me fait penser à Halloween, alors peut-être une histoire avec un soupçon de fantastique ?
Et c'est parce que j'ai été intriguée par le titre que je l'ai sélectionné lors de la masse critique jeunesse (mars 2017).
Alors certains me diront peut-être, oui mais il y avait un résumé ! Mais je n'aime pas les résumés, je trouve qu'ils sont rarement à la hauteur du livre, alors en général, je les lis en diagonale, histoire de savoir les grandes lignes tout en essayant de ne pas trop en apprendre sur l'intrigue.
Donc la seule chose que j'avais retenue était qu'il s'agissait d'une histoire de collégien (OK, le titre l'indique aussi :) )
Bref, en tout cas, j'avais tout faux.
On se retrouve à suivre la « confrontation » de deux univers diamétralement opposé : des collégiens bien ancrés dans leur petit collège de campagne, un peu oublié de l'éducation nationale, si bien qu'ils apprennent à grimper aux arbres en sport et apprennent l'estonien en cours de langue ; et l'arrivée d'internes issus des quartiers difficiles de la grande ville. Différence de langages, de comportements, d'habitudes, cela semble mal parti. Et pourtant, ils vont réussir à s'apprivoiser.
On se laisse happer par cette histoire et ce collège loufoque au fin fond de la Bretagne. Les personnages sont hauts en couleur et l'action est bien menée. Une belle découverte ! Merci !
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D'abord, un grand merci à Babelio (Masse Critique de mars 2017) et à l'Ecole des Loisirs. La découverte est souvent synonyme de plaisir.
De l'Ecole des Loisirs, je connais les albums pour enfants. Un nombre incroyable de classiques des couchers ou des longs voyages.
Ici, on est dans la littérature pour ados, ou jeunes ados vu que les personnages principaux sont en cinquième. L'élément perturbateur du Collège des Museaux, c'est l'arrivée d'internes, suite à une réorientation pédagogico-stratégique. Quelques "sales" gosses. Des fortes têtes, virés de plusieurs établissements et qui frisent la correctionnelle ou le placement judiciaire... c'est l'impression que l'on a. Mais finalement ils sont tout à fait normaux ces petits gars. Des pétards mouillés. C'est ce que l'auteure entendait "démontrer", entre autres.
Le reste du récit...? Une histoire de bijou convoité par un beau-père violent, celui d'Elliot; une histoire d'amour entre Péline et Elliot, que tout oppose (bien entendu) au départ; un florilège de portraits de profs complètement barjos (que l'on voudrait tous avoir eu au collège)...
Mais, mais, mais... autant le dire, la mayonnaise ne prend pas. A l'instar du titre du livre qui évoque des épluchures et surfe sur la vague qui consiste à donner un titre marrant mais se liant peu ou prou au contenu (de manière amusante, référence supplémentaire dans le livre avec les la Moldavie et les 1001 façons de la quitter), on a un ensemble de choses qui sont plus ou moins connues, que l'on a plus ou moins croisées dans d'autres livres... mais qui ne forment pas un tout cohérent, un récit qui tiendrait en haleine.
On sourit quelques fois. Il y a des moments bien vus. Mais le style n'est pas fluide. Les références à la société, au macrobiotique, au végétalisme, aux bobos gauchistes, au refus d'une société de consommation, aux rapports entre ados et adultes... tout cela, même si c'est bien pensé, grippe au bout d'un moment. Et les hasards qui font bien l'affaire... il faut un truc... eh bien justement, on l'avait. Un prof qui peut faire le coup de force... oh mais il a bossé dans les forces spéciales, etc. Il ne manque pas tant que cela. Il y a un univers, très séduisant. Il y a une galerie de portraits, bien vus et drôles. Mais il manque de quoi faire tourner tout cela de manière harmonieuse.
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