Verte, tome 1

Une hitoire originale, progressant à travers les points de vue de chaque personnage.
Un style particulier qui fait qu'on entre tout de suite dans l'histoire. On la savoure. Un livre ayant beaucoup d'humour et luttant contre certains stéréotypes.
A lire que l'on soit petit ou grand.

Un super petit roman jeunesse à 4 voix.

Verte doit être une sorcière. Ce n'est pas un choix c'est une obligation, dans la famille on est sorcière de mère en fille.
Le soucis c'est que Verte souhaite être une petite fille normal, alors comment faire pour éviter ce cauchemar? Peut-être sa grand-mère pourra-t-elle l'aider? Et puis au-delà de ce problème de sorcière, Verte souhaiter

Un roman divisé en quatre parties où quatre narrateurs se succèdent. Verte est une sorcière pas comme les autres... en effet elle l'est par "obligation" mais ne s'intéresse pas à ces choses-là et ne veut pas devenir comme sa mère. Ce qu'elle veut c'est vivre comme les autres filles de son âge, vivre sa vie et se marier. Un roman plein d'humour avec une petite Verte qui a son caractère et qui sait ce qu'elle veut.
Petit bémol à mon goût : l'histoire met un peu de temps à s'installer réellement ou du moins ce qui devient plus intéressant !
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Verte, c'est l'histoire d'une petite fille pas comme les autres: elle n'a pas de papa et sa maman est une sorcière qui a du mal à se fondre dans le paysage. Verte aussi est une sorcière, mais elle doit aussi aller à l'école et vivre au milieu de ses amis en essayant d'être normale, et puis il y a aussi sa grand-mère, sorcière également, mais ce n'est pas le plus extravagant chez elle.
Une histoire intéressante sur la recherche de son identité, de son père, et qui a l'originalité d'être écrite à 4 voix, chaque narrateur exposant ainsi son point de vue, sa personnalité et une partie de l'histoire.

Le livre de madame Desplechin est donc un roman pour la jeunesse, à partir de 9 ans. Lorsque je me suis attelée à cette lecture c'était avec un état d'esprit un peu particulier, genre : bon on va le lire comme un bouquin pour les enfants, et je vais essayer de voir si je le conseillerai à ma fille dans trois ans. J'ai ouvert l'ouvrage en me munissant donc de mon regard d'adulte attentif blablabla sauf que... sauf que je me suis laissée emportée par ma lecture et que j'ai oublié tout le reste.

Verte allie un récit bourré d'humour à une vraie profondeur, il y est question de l'adolescence, du rapport mère-fille, de la transmission, de la place du père... Les narrateurs alternent et nous entendons chaque personnage parler tour à tour. Marie Desplechin est un écrivain de grand talent puisque sa construction ne tombe jamais dans le piège de la répétition et que la trame de l'histoire évolue avec un naturel déconcertant. L'univers décrit est très vivant et le vocabulaire bien adapté sans pour autant être pauvre. L'auteur sait comment s'adresser aux enfants sans pour autant ennuyer notre esprit étriqué de pauvre adulte. Je le recommanderai facilement aux enfants de 8 à 12 ans, ils trouveront une histoire très divertissante et l'ouvrage peut être l'occasion d'aborder plein de thèmes avec un parent ou en classe.

Cet ouvrage est un vrai coup de coeur et je compte le garder avec soin en espérant qu'un jour un de mes enfants s'y intéresse de plus près. Pour tout te dire ami lecteur, j'ai tellement apprécié ce moment en compagnie de la petite Verte que j'ai d'ors et déjà commandé la suite de ses aventures : Pomme. Dépêche toi facteur, j'ai hâte de connaître la suite !
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Verte est sorcière, comme sa mère et sa grand-mère. Pas le genre qui se déplace en balai, plutôt le genre "normal avec un petit plus". Verte n'a pas envie d'être sorcière. Elle, elle veut être ordinaire, comme toutes les filles de l'école ! C'est compter sans sa mère, qui rêve d'en faire une grande sorcière, mais désespère d'y parvenir... Anastabotte, la grand-mère, sera en quelque sorte appelée en renfort, et Verte ira passer chez elle ses mercredis. Dès le premier, elles rencontrent en chemin Soufi, un camarade de classe de Verte, qu'Anastabotte s'empresse d'inviter à goûter...
Je ne vous en dis pas plus. L'histoire met un peu de temps à démarrer, mais devient sympa, et on dévore avec plaisir la seconde moitié.

Je ne suis pas fan de l'écriture de Marie Desplechin, je ne sais trop en quoi, techniquement, quelque chose fait que je la trouve plate, un peu molle quoique pleine de bonne volonté pour être dynamique. Je ne sais à quoi ça tient...

En attendant, c'est très bien pour l'âge de ma miss (9 ans bien sonnés) qui a apprécié la légèreté du roman =^.^=

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A mes 12 ans, ça m'avait plu de le lire...

Une même séquence d'événements raconté par la mère, la grand-mère, la fille et le garçon. Un même moment, mais différents points de vue. L'humour est omniprésent, les personnages bien campés. La sorcellerie est présente offrant un petit côté magique à ce quotidien pourtant bien réel entre une mère et une fille, une fille et un garçon... La magie sert également de vecteur pour parler de la peur de la différence, de l'immigration. Très bien réussi.

Ce livre est découpé en cinq parties. La narration est originale puisqu'il s'agit d'un livre à quatre voix. Dans la première partie, nous faisons connaissance avec la mère, Ursule. Elle est peinte comme ayant un mauvais caractère et peu aimable avec sa fille. Elle souhaite initier cette dernière à la sorcellerie mais Verte ne semble pas vouloir être une sorcière. Faute de pouvoir la convaincre, elle la confie à sa mère, Anastabotte. La deuxième partie laisse la parole à cette grand-mère. Sa fille tient d'elle puisqu'Anastabotte était très sévère avec Ursule quand celle-ci était plus jeune. Mais ayant vieillie, elle se montre plus douce et compréhensive avec sa petite-fille. Elle ne la bouscule pas mais lui montre quelques tours de sorcellerie. Dans la troisième partie, Verte prend la parole. Elle accepte peu à peu la sorcellerie mais préfèrerait être normale et pouvoir se marier. Dans la quatrième partie, place à Soufi, camarade de classe de Verte. Celui-ci se retrouve malgré lui embarqué dans les aventures de la famille mais aura une importance capitale. Et finalement, la cinquième partie apporte une conclusion avec la voix d'Ursule.

Chronique entière sur mon blog.

Dans ce roman publié à l'école des loisirs, Marie Desplechin nous raconte, avec beaucoup d'humour, les premiers pas difficile d'une jeune sorcière. L'originalité de ce roman, c'est que l'histoire est en fait très courte mais relatée quatre fois.
Pas de panique, rien de redondant, on découvre en fait les évènements par les yeux des différents personnages concernés qui complètent l'histoire petit à petit. Si certains moments se répètent, la façon de le vivre et de le voir est toujours différente. C'est d'ailleurs cela que j'ai trouvé très amusant parce qu'on prend conscience des petits quiproquos et malentendus du quotidien qui ne manquent pas de nous faire sourire. Et oui, nous sommes les seuls à connaître toutes les pensées de chacun.
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