Madame Dufflot habite au 12, rue des Vignes à Paris, depuis presque cinquante ans.
- Et vous n'avez rien fait pour stopper ce massacre.
- Un massacre ? répéta Max. Pardonnez-moi mais je ne comprends rien à ce que vous me dites, Madame Dufflot. Et si vous me racontiez tout depuis le début.
- Je crois que je n'ai pas vraiment le choix, s'agaça la septuagénaire. Cela fait plusieurs semaines qu'un « céral kilor » frappe dans le quartier.
- Un quoi ?
- Un « céral kilor » répéta-t-elle en décrochant chaque syllable. Un tueur en série, si vous préférez. Je pensais que les gens de votre grade parlaient anglais !
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Thomas, Paul, Jeanne, José... Les mulets.
Favre, le commissaire divisionnaire.
Enzo, son ancien instructeur parti profiter de sa retraite en Italie.
Fabio Cavalli, brigade des stups, le bel hidalgo.
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Présentation de l'éditeur :
Alors que la commissaire Maxime Tellier enquête sur un tueur en série qui sévit dans un immeuble du XVIe arrondissement parisien, le capitaine Brémont et son équipe de profilers viennent lui demander son aide sur une veille affaire.
Il y a douze ans, avec Enzo, son mentor, ils pensaient avoir résolu le meurtre d'une jeune femme retrouvée habillée et maquillée comme une poupée de porcelaine. Mais les meurtres reprennent dans le sud de la France où trois femmes sont retrouvées assassinées suivant le même mode opératoire. Max va devoir plonger dans ses souvenirs et se fier à son instinct pour arrêter ce tueur en série qui semble jouer avec la police.
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Trente-trois chapitres. Trente-trois accélérations… Autant d'interrogations avec lesquelles le lecteur croit faire son malin…en se prenant pour un photographe de scène de crime…
Sandrine Destombes s'en amuse. Sans tenter de noyer le poisson, l'auteure nous intègre dans un récit bien construit. Aux faits précis, clairs à souhait, amusants aussi, cool certainement. Avec ce petit clin d'oeil à la dialectique. « Qu'adviendra-t-il de notre monde quand tous nos gamins parleront comme des footballers ? »
Suspects, témoins, collègues, sont amenés à s'ouvrir, à se confier, à dévoiler les petits dessous, à faire remonter à la surface les souvenirs enfuis. Qu'ils soient pénibles ou joyeux, dans la bousculade, l'étincelle peut jaillir.
Questionner Max, sonder la commissaire Tellier, c'est le fil que nous propose de tirer
Sandrine Destombes.
Attention, il est solidement tressé, mais… patience… Souriez !
Une passionnante intrigue.
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