La ville sans vent, tome 2 : La fille de la forêt

Alors que j'avais vraiment aimé le tome 1 de la ville sans vent, je n'ai pas du tout accroché avec le deuxième tome. J'ai tout de même lu 115 pages, pour finalement abandonner ma lecture, car je m'ennuyais et n'étais pas du tout dedans. Peut-être que ce n'était pas le bon moment pour moi, et peut-être que si j'avais enchaîné directement avec le premier tome, il en aurait été autrement...

Dans ce second tome de "La Ville sans Vent" d'Eléonore Devillepoix, Arka est repartie dans la forêt des Amazones tandis qu'Hyperborée, détruite et glacée est tombé sous le joug des Thermigscyriens.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui clôt très efficacement la duologie. Très rythmé et riche en actions et rebondissements, ce second tome apporte aussi pas mal de révélations qui permettent de mieux comprendre les motifs et la psychologie des différents protagonistes.
Eléonore Devillepoix nous fait découvrir de façon plus détaillée le peuple des Amazones et celui de Napoca. Arka et Lastyanax, le duo explosif du premier tome, sont séparés pendant une grande partie de cette suite, ce qui donne l'occasion de mieux connaître certains personnages secondaires. J'ai aussi apprécié le ton un peu révolutionnaire et féministe du livre, et la fin qui répond à tous les mystères tout en ouvrant sur un futur plein d'espoir.
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Critique du diptyque :
On entre facilement dans l'univers de la ville sans vent et on s'attache rapidement à Arka. le premier tome est vraiment prenant, on découvre les différentes nations composant ce monde et les tensions qui existent entre elles.
Dommage que les peuples soient un peu caricaturaux : Hyperboréens et Amazones sexistes, Thémiscyriens sanguinaires...
Cependant, l'intrigue est bien menée, le style fluide et l'humour présent.
Le deuxième tome m'a moins enthousiasmé, je lui ai trouvé quelques longueurs et on s'embourbe un peu dans cette histoire de malédiction et contre-malédiction. Il y a parfois des redites qui pèsent sur le récit.

Petit bonus : les clins d'oeil à la politique de notre monde

Malgré des atouts indéniables, j'avais eu un peu de mal à être embarquée par le premier tome de la ville sans vent, principalement à cause d'un rythme un brin lent pour moi et un plan que j'avais adoré mais dans lequel j'avais cru déceler quelques failles. Bonne nouvelle, ces failles ont été comblées dès les premiers chapitres de ce second tome! L'autrice avait donc bien pensé à tout. Je regrette juste un peu que ces révélations, surtout une, n'aient pas été faites à la fin du premier opus, cela m'aurait évité de terminer ma lecture sur une fausse impression. Ceci dit, les interactions entre l'Orichalque et le Vif-azur, deux métaux dont les propriétés magiques sont d'une importance capitale dans cette saga, demeurent toujours assez floues pour moi, même avec cette suite. Je n'ai pas tout saisi, tout compris aux rôles de ces métaux dans certaines scènes ou avec la malédiction, mais bon tant pis, j'ai abandonné ce point-là pour me concentrer sur le récit.

Et pour le coup, quel récit! Je ne me suis pas ennuyée une seule minute avec ce second tome. le rythme est bien plus accrocheur. Quelques ellipses bien placées permettent par ailleurs de sauter les passages à vide de l'intrigue. Et enfin, cela ne manque absolument pas d'actions, que cela soit du côté d'Arka ou de celui de Lastyanax. J'ai aimé découvrir les terres des Amazones, même si leurs moeurs ne m'ont pas du tout plu (elles sont vachement dures et coupent des têtes pour trop peu ces femmes dites-moi!). J'ai également énormément apprécié le duo que Lastyanax forme avec Pyrrha. J'avais bien aimé cette jeune femme dans le premier tome mais cette suite lui permet de montrer toute l'étendu de ses talents et de sa prestance! J'ai donc adoré qu'elle prenne plus de place dans le récit. Je ne m'étendrais pas plus sur les personnages car mon avis à leur sujet n'a pas changé d'un iota par rapport au premier tome : ce sont leurs imperfections qui les rendent si attachants.

La conclusion de cette duologie est épique et m'a totalement satisfaite (du moment que je laisse de côté mes interrogations concernant les deux métaux dont je t'ai parlé au début de cet avis). La plupart des révélations m'ont bluffée et les rares interventions intelligentes et bien pensées du Python m'ont régalée. L'histoire de la ville sans vent va donc bien plus loin que ce que je m'étais imaginée. Quel régal! Mon seul regret c'est qu'encore une fois, Lastyanax et Arka continuent à trop faire bande à part pour moi, même après leur retrouvailles. J'aime également beaucoup ce duo, l'impertinence d'Arka face à la rigueur de son mentor m'ayant fait pas mal sourire pendant ma lecture. J'ai adoré chacun de leurs échanges alors forcément je suis un peu frustrée qu'il y en ait au final si peu (à mon goût)!

Dans tous les cas, je suis ravie d'avoir lu la conclusion de cette duologie, portée par une jeune mais très belle plume. Elle valait vraiment le coup!
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On commence en douceur, on découvre le passé de certains personnages et sa c'était vraiment génial. Une fois tout bien mis en place on se retrouve de nouveau dans l'action et comme le tome 1 on est emporté dedans émotionnellement comme physiquement. La fin est la mais je dit pas non à une suite

Dans la digne lignée du premier tome de ce diptyque féroce ! La ville sans vent se veut plus posé, incisif, engagé, peut-être à l'image des personnages qui évoluent et s'étoffent en même temps que l'intrigue. Leur caractère s'affirme, et c'est pour le mieux! On est heureux que l'histoire ne se perde pas dans les méandres d'une saga sans fin, même si on regrette de laisser partir nos héros...
Une véritable réussite littéraire!

Une bonne lecture perdue entre Hyperborée, l'Arcadie et Napoca.
Je compile une seule critique qui sera la même pour les deux bouquins car lu à la suite et que l'un m'a autant plu que l'autre.
J'aime changer de genre littéraire et tourner un peu entre plusieurs univers, ici j'ai trouvé un univers assez simple, pas trop complexe à comprendre et à s'imaginer.
On découvre un monde où règne la magie, tourmenté par des complots, des meurtres et des chamboulements au sein du monde politique.
Je m'étais attachée aux personnes d'Arka et Lastyanax, un peu "triste" d'avoir tourné la dernière page et les laisser là.

En toute transparence, j'avais espéré ne pas mettre autant de temps entre ma lecture du premier tome et sa suite. Pour rester sur une note optimiste, voilà une duologie dont j'ai pu connaître le fin mot et cela fait plaisir.

J'ai trouvé que l'histoire peinait à prendre du rythme. Ce dernier est d'ailleurs très irrégulier tout au long du roman. Je ne me souviens pas que cela avait été le cas dans le volume précédent. Il y a un véritable déséquilibre : un coup, on a des longueurs et soudain, tout s'enchaîne et en devient presque confus. C'est dommage car cela en devient frustrant.

J'ai apprécié découvrir enfin de manière plus approfondie le monde des amazones. Ce dernier n'est pas montré de façon manichéenne. Arka prend au final suffisamment de recul pour remettre sa culture en question.

Cette absence de manichéisme dans l'entièreté de l'univers créé par Éléonore Devillepoix est d'ailleurs très bienvenu. Tous les personnages sont tout en nuance. Au fil des pages, des liens se tissent entre des protagonistes, entre des évènements et leurs conséquences. Même si cela n'excuse en rien certains actes, cela rend les personnages profondément humains.

Bien que j'aurais aimé avoir un peu plus du duo Arka/Lastyanax dans cet ouvrage, l'autrice nous a offert un très bon second tome et une conclusion satisfaisante à cette histoire.
Si vous n'avez pas encore découvert cette duologie, n'hésitez pas. Je serais ravie d'avoir votre avis sur le sujet.
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J'ai été ravie de retrouver Lastyanax et Arka, et l'ambiance polaire d'Hyperborée.

Dans ce volume, la situation est terriblement tendue pour nos héros.

Beaucoup de thématique y sont abordées et c'est ce qui rend ce roman riche et vivant.

Le ton de cette partie est plus grave, les enjeux plus gros et surtout, on se demande bien comment la pelote de problèmes va bien pour voir être démêlée...

Je suis aussi très contente que ma curiosité sur un grand nombre de points ait été plus que satisfaite, tout en prenant une direction à laquelle je ne m'attendais pas.

Encore une fois, le caractère terriblement humain et imparfait des protagonistes, avec leurs doutes, leurs aspirations, leur maladresse, m'a vraiment réjouie, d'autant que cette partie est encore plus creusée que dans le premier tome.

𝔼𝕟 𝕓𝕣𝕖𝕗: Cette duologie est une petite pépite sur laquelle je vous recommande de vous pencher, c'est une lecture divertissante et intelligente qui sait interroger nos à priori, nos préjugés. Elle nous fait réfléchir et ça fait beaucoup de bien!

J'ai trouver ce deuxième tome en dessous du premier à cause de quelques grosses ficelles de scénario qui m'ont sortie du récit.
Néanmoins cela reste une très bonne lecture, avec un univers toujours aussi bien exploité et qui garde sa logique du début à la fin du récit.