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4,14

sur 626 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Me promenant dans les rayons ados de ma bibliothèque de quartier, je me suis (encore) laissée tenter par un volume de fantasy - la 4ème de couverture étant très élogieuse.
En lisant les premières pages, je me suis demandé si la magie allait opérer, si je n'avais pas dépassé l'âge de ce type de lecture, si le genre pouvait vraiment être renouvelé... Bref, je n'étais pas du tout convaincue que j'irais au bout de L'enfant de poussière. Rapidement mes doutes ont été balayés, notamment parce que le style est très soigné, l'auteur a une très belle plume qui donne vie et âme aux personnages et à l'univers créé - un moyen-âge revisité.
Syffe, le narrateur, est un orphelin de 8 ans qui vit chez la veuve Tarron, en compagnie de Merle, Cardou et Brindille, dans un gros bourg nommé Corne-Brune. C'est un quotidien fait d'amitié mais aussi de vagabondage, de débrouille, de recherche de subsistance.
Le destin de l'enfant va être bousculé par plusieurs événements qui vont le contraindre à quitter Corne-Brune, sous la protection du guerrier Var, Uldrick. Ce dernier se donne pour mission de former Syffe au dur métier de soldat et il ne ménage pas sa peine pour y parvenir : c'est un long et douloureux apprentissage qu'il lui impose. Tout en assurant auprès de l'enfant une présence rassurante, il éduque ce dernier afin qu'il devienne autonome et soit en mesure de faire face aux difficultés de la vie. Il ne lui épargne rien, semble faire preuve de peu d'empathie mais développe néanmoins avec lui une authentique relation filiale. Initiaque, leur voyage est parsemé d'embuches, d'obstacles et s'effectue dans un environnement hostile où tout peut devenir source de danger.
Dans un monde complexe et tourmenté, où les alliances se font et se défont, où la guerre menace, où la trahison n'est jamais très loin, des mondes et des valeurs s'affrontent, se confrontent. Difficile de ne pas transposer l'actualité dans ce contexte, Syffe étant un « teinté », l'exclusion dont il est l'objet n'est pas sans relation avec ses origines…
Outre le style de l'auteur déjà évoqué, notons l'humanité qui se dégage des personnages. Dewdney développe des portraits qui ne sont pas manichéens : les adultes qui croisent la route de Syffe – Hesse ou Uldrick – sont durs à la douleur mais néanmoins en capacité d'éprouver des sentiments. La guerre, le combat, la mort du rival, ne sont jamais glorifiés, érigés en acte de bravoure. Les adultes qui entourent Syffe, s'ils tuent sans hésiter, ne le font jamais sans conscience que prendre la vie est un acte sans portée. le respect de la vie est un des enseignements dont va bénéficier Syffe durant les mois passés en compagnie d'Uldrick.
Peu de magie dans ce premier tome, juste une atmosphère oppressante et la présence de quelques entités monstrueuses – mais les rêves de Syffe, les voix qu'il entend laissent présager que la suite de ses aventures sera davantage empreinte de fantasy.
J'attends donc avec impatience la suite !
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Voici un nouveau venu dans l'univers de la fantasy, et c'est une entrée remarquée. Tous les ingrédients d'un bon début de saga sont là : un personnage central jeune qui apprend peu à peu et se retrouve mêlé à toutes sortes d'aventures, un royaume en proie aux affres sociales et politiques, un style très descriptif et efficace.
Certes, quelques longueurs, mais c'est inhérent au genre, et au final cela immerge un peu plus dans l'histoire de ce gamin des rues au destin surprenant…
Seul bémol (et mise en garde !) : pourquoi dévoiler tant de l'histoire sur la 4ème de couverture et dans les résumés ? Dommage ! Ne les lisez pas !
Merci à Babelio et Au diable Vauvert pour cette Masse Critique !
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Le tome 1 d'une série recommandée par une libraire Rennaise.

Ce sont 800 pages denses et sombres.

Syffe est un enfant abandonné / orphelin ? qui vit dans un monde où de tels enfants ont peu de chance de survivre. Ce monde imaginaire semble se passer dans un temps plutôt moyenâgeux.

L'écriture est agréable et relativement fluide malgré les mots inventés.

L'histoire peut paraitre à certain.e.s longue à se mettre en place. Et si il y a de l'action (crimes, espionnage, manipulations, crises politiques, etc), c'est un roman qui laisse la place à des réflexions presque philosophiques. Ce qui peut être apprécié ou non suivant ce que le lecteur / la lectrice recherche.

Dans ce tome 1, on découvre Syffe de l'enfance à l'adolescence où il devient soldat, après avoir été l'apprenti d'un médecin. Après avoir été manipulé et être condamné à mort, il échappe de peu à cette sanction en étant sauvé par un mercenaire. Pendant plusieurs années, celui-ci va lui transmettre son savoir. En rejoignant la guerre, Syffe va apprendre différents choses.

A suivre dans le tome 2
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Sur une colline, trois enfants vautrés dans l'herbe regardent la petite ville de Corne-Brune s'éveiller. Ils sont maigres comme des clous, sales, mal éduqués, mais par cette belle matinée de printemps, ils pourraient presque se dire heureux. Ce sont les petits orphelins de la ferme Tarron et Syffe le sang-mêlé est l'un d'entre eux. Avec ses trois amis - Brindille, Cardou et Merle - il survivent tant bien que mal en s'entraidant et en aidant la vieille veuve Tarron que la ville paie une poignée de pièces pour leur offrir l'abri très relatif de sa grange. Quand ils seront plus grands, ils quitteront la ferme et apprendront un métier misérable mais honnête pour subvenir à leurs besoins. Mais voilà, voilà ! Pour impressionner la jolie Brindille dont il est amoureux, le petit Syffe tente de se livrer au vol à l'étalage. Il se fait prendre et ne doit son salut qu'à l'intervention de l'officier de police Hemme qui propose de lui accorder sa protection si l'enfant accepte de travailler pour lui. Marché fructueux, mais aussi marché dangereux, comme ne tardera pas à le découvrir Syffe, et qui, de fil en aiguille, l'entraînera bien loin de Corne-Brune, de la ferme Tarron et de ses amis vers un destin inattendu et périlleux…

Dans la droite ligne de “L'assassin royal” de Robin Hobbs, “L'enfant de poussière” de Patrick Dewdney, premier tome de ce qui s'annonce être une longue série, se lit sans faim. Les points communs avec les débuts de l'oeuvre majeure de Hobbs sont nombreux - un narrateur très jeune, un univers construit par petites touches, un rythme de narration assez lent et un récit constitué de tranches de vie - mais “L'enfant de poussière” s'en dissocie assez pour conserver un intérêt propre non négligeable. Loin des intrigues de cour et des luttes féodales, l'histoire se déroule au ras des pavés en compagnie du bas-peuple : mendiants, petits commerçants, miliciens, mercenaires… On est à mi-chemin de la “Crapule fantasy”, genre mis à la mode récemment par Jean-Philippe Jaworski et Scott Lynch, et du récit d'apprentissage à la Dickens. La tonalité du récit est assez sombre, malgré quelques moments de douceur et d'amitié. La vie du petit Syffe est dure, très dure, et les rares alliés qu'il rencontre pendant ses pérégrinations sont généralement ambigus, voire franchement inquiétants. Ce qui les rend d'autant plus intéressants, bien entendu.

De l'ensemble, se dégage une atmosphère de mélancolie poétique, celle de l'innocence perdue et des rêves écornés, très séduisante. On pourrait regretter une construction un peu rigide et un certain manque d'enjeux au niveau de l'intrigue générale - quelques indices font espérer des développements futurs plus ambitieux mais ils sont assez discrets - mais le tout reste très agréable à lire sans que l'on puisse vraiment parler de page-turner. Ayant découvert à l'instant que la suite, “La peste et la vigne”, était déjà sortie, je me réjouis d'avance à l'idée de m'y plonger !
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On se retrouve aujourd'hui avec un cycle que j'ai envie de découvrir depuis longtemps, le cycle de Syffe, et notamment son premier tome, L'enfant de poussière, de Patrick K. Dewdney. Bien que l'epub soit dans ma pile depuis plusieurs mois, c'est finalement en audio que je me suis plongée dans cette histoire, avec l'agréable voix de Nicolas Planchais à la lecture. Un cycle annoncé en sept tomes, dont le quatrième est censé sortir au début du mois de Mai.

C'est l'histoire de Syffe, jeune orphelin de huit ans, recueilli par la veuve Tarron dans une ferme proche de la cité de Corne-Brune, et qui va malheureusement être le jouet des intrigues politiques de la cité. S'il est bien connu que ce sont souvent les innocents qui trinquent, quel que soit le conflit, le destin de ce jeune garçon en est la parfaite illustration. Suite à une bêtise (cambriolage avec destruction du bien d'autrui), il est condamné à se mettre pendant plusieurs années au service de la victime, un homme qu'il déteste et qui le lui rend bien, à nettoyer les écuries.

La situation n'est pourtant pas si dramatique car, dans sa magnanimité, le juge lui laisse néanmoins une chance de se construire un avenir en lui donnant l'opportunité d'apprendre le métier de guérisseur. Et il se surprend à aimer ça ! Hélas, quand le sort s'acharne… Accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, Syffe doit quitter Corne-Brune pour échapper à la pendaison. Il est alors pris en pitié par Uldrick, un guerrier Var qui décide de faire de lui un soldat. C'est donc la fin de l'enfance de Syffe que l'auteur nous propose de découvrir dans ce premier tome, jusqu'à son entrée dans l'adolescence.

C'est un personnage extrêmement attachant, dont les déboires nous touchent au coeur. La vie ne l'a pas gâté et les adultes se chargent de finir de lui pourrir l'existence. Ce monde d'adultes si dur avec lui ira jusqu'à le détruire, pour mieux le reconstruire. C'est dur, sombre. le récit est à la première personne et en audio, l'immersion dans la tête de cet enfant est à son maximum. Il m'a beaucoup touchée. Il y a aussi Hesse et Uldrick, ses deux mentors, qui sont intéressants de par la place qu'ils occupent à ses côtés et la manière dont ils vont influencer son évolution.

L'autre point fort de ce roman, c'est son univers. On est clairement dans de la fantasy, même si la part de magie est très faible. C'est dense, complexe et, en audio, dès les premières mentions au reste du monde, il m'a manqué une carte pour me repérer. Mais l'auteur maîtrise tout ça sur le bout des doigts et c'est un véritable plaisir de le découvrir sous sa plume presque poétique. Un seul bémol : c'est un tome d'introduction à la saga. C'est toute l'enfance de Syffe qui nous est contée, et elle n'est pas dénuée de quelques longueurs. Il se passe beaucoup de choses durant ces cinq années. Toutes participent de son évolution, mais certaines sont moins passionnantes que d'autres, dirons-nous.

J'ai pourtant passé un très bon moment à l'écoute de L'enfant de poussière. Patrick K. Dewdney prend le temps de poser à la fois son univers et son intrigue, et développe un jeune héros très attachant. On sent bien que ce premier volume ne fait que lever le voile sur quelque chose de beaucoup plus vaste et, malgré une ou deux longueurs, le final nous laisse dans l'expectative, car la situation de Syffe est sens dessus dessous. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite !
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Salut les Babelionautes
Deuxième lecture de ce premier roman du Cycle de Syffe car avant d'entamer la lecture du tome deux il m'a fallu rafraîchir ma mémoire car je ne me rappelai plus de rien
A ma première lecture J'avais eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, donc quand je l'ai ré-ouvert cela ma parus plus facile.
Comme beaucoup de livre de Fantasy nous allons suivre l'adolescence d'un enfant, un bâtard, auquel il arrive plein de mésaventures.
On suit donc la vie de Syffe, qui survit avec d'autres enfants abandonnés dans le Canton de Corne-Brune.
Nous sommes dans une espèce de Moyen-âge dans un monde morcelé en différentes primautés qu'un Roi avait pacifié.
Mais ce roi vient de mourir et les désaccords s'accumulent entre les puissants.
Mais Syffe n'a que huit ans et est amoureux de Brindille, comme les autres orphelins confiés a la veuve Tarron.
Pour les beaux yeux de Brindille il va voler, et a partir de la, sa vie va prendre une direction funeste.
On retrouve plein de clichés de ce type de roman, ou Syffe sera tour à tour serviteur, espion, apprenti d'un chirurgien jusqu'au jour ou il devra fuir pour sauver sa vie.
Dans sa fuite il sera aidé par un guerrier qu'il a sauvé d'une mauvaise blessure occasionné par une flèche, mais l'apprentissage qu'il va subir pour devenir un guerrier sera terrible.
Cette partie du récit ou l'on suit Syffe et Uldrick ou ils rejoignent le maquis est monotone mais devient intéressante au moment ou ils retrouvent d'autres guerriers Var.
Les dernières pages ne lèvent pas le voile sur le secret de sa naissance, au contraire elle le laisse entre les mains d'esclavagistes.
le tatouage que porte Syffe dans son dos n'a, pour le moment, reçu aucune explication de la part de Patrick K. Dewdney.
j'ai ensuite continué ma lecture avec la Peste et La Vigne qu'il me faudra surement relire quand paraîtra la suite de cette heptalogie car l'Auteur m'a bien précisé qu'il a prévu sept tomes au Cycle de Syffe.
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Syffe est un gamin de 8 ans lorsque nous faisons sa connaissance. Orphelin, il grandit dans une ferme, qui accueille les enfants comme lui. Avec trois autres enfants, il va vivre une existence semi-sauvage, entre petits boulots et menus larcins. Un jour, suite à des disparitions, au chaos politique, et divers autres événements, Syffe se retrouve enrôle, un peu contraint et forcé, au service du seigneur local.
Au cours des quelques années qui suivent, Syffe va devoir endosser plusieurs rôles, bien loin de ce qu'il imaginait...
Avant de recevoir L'enfant de poussière en service de presse, j'avoue que je ne connaissais absolument pas Patrick K. Dewdney. Honte à moi ! Mais maintenant que je l'ai découvert, je ne compte pas m'arrêter là. Sachant aussi que ce livre n'est que le premier tome des aventures de Syffe, et j'ai EXTRÊMEMENT hâte de pouvoir lire les prochains !
Mais concentrons-nous sur ce premier tome : je dirais déjà que le début m'a un peu fait penser à L'assassin royal, avec cette histoire où on fait la connaissance d'un jeune garçon, qui vit de manière un peu sauvage au début, avant de se faire remarquer par des gens puissants, qui l'entraîneront dans des jeux dangereux. Différents maîtres, des missions à accomplir, une origine un peu trouble... Ce n'est pas identique, je vous rassure tout de suite, mais le fait que certaines similitudes existent m'a fait aimer L'enfant de poussière dès le début. Je me retrouve dans un univers riche, familier... mais qui va évidemment développer très vite ses propres codes et sa mythologie !
L'enfant de poussière nous immerge dans un monde très riche, très fouillé et détaillé, avec une très belle écriture.

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Il s'agit d'un ouvrage de plus de 600 pages, d'une écriture serrée, premier volume de la série « le Cycle de Syffe ». On y trouve un monde qui
n'est pas sans rappeler celui de «l'Assassin Royal», de Robin Hobb. Nous sommes en présence de fantasy (pourtant peu présente dans ce volume),
à une époque médiévale : la pauvreté et la violence sont présentes.
C'est un roman où le temps s'écoule très lentement (plus de quatre ans dans ce volume). Les événements se mettent en place tranquillement. L'auteur plante son décor, et nous fait découvrir les différents éléments de son intrigue (ou d'une partie), tout en laissant planer le mystère autour de Syffe. Les personnages sont travaillés, et nombreux sont ceux qui déclenchent de l'empathie : Hesse, Nahirsipal, Uldrick, Driche, etc.
À la lecture de l'ouvrage, on comprend que Syffe revient sur sa vie qu'il nous raconte (point commun supplémentaire avec «L'assassin royal»). Malgré son
jeune âge, Syffe est débrouillard, et a l'esprit vif. Par contre, il est impulsif et l'apprendra à ses dépens. Cela le poussera vers l'âge adulte plus vite que prévu. Il s'agit réellement d'un apprentissage de la vie. le prochain tome nous montrera sans doute (je l'espère en tout cas) où cela mènera le jeune garçon.
Ce premier volume se découpe en quatre parties, d'une écriture riche, travaillée, et rythmée, qui se lit avec appétit. On peut peut-être, par moments, ressentir quelques longueurs au vu des nombreuses descriptions, mais dans mon cas, rien de rédhibitoire.

Vivement la suite !
À lire !
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Je ressors avec un avis mitigé de cette lecture. Je me suis un peu perdue dans les méandres du contexte social et politique qui en est la toile de fond. Mais d'un autre coté j'étais sous le charme de la plume de l'auteur que je découvre pour la première fois.
Il brosse un portrait d'un jeune garçon et nous allons le suivre dans ce roman d'apprentissage qui court sur plusieurs années. Même si la plume est particulièrement poétique, je me suis ennuyée par moments.
Cependant Patrick Dewdley nous attache au personnage de Syffe et de ses compagnons de route, ses amis d'infortune Merle, Brindille, Cardou, Driche et d'autres personnages qu'il croisera et l'aiderons à grandir, le sauverons, le formerons. On devinera une forme d'amour dans les comportements de certains. Cet apprentissage se fera parfois dans la douleur.
Les portraits des personnages sont brossés avec finesse. Une certaine douceur dans le choix des mots vient adoucir la rudesse de ce roman fantasy qui prend ses sources pour une bonne part dans l'histoire moyenâgeuse avec son vocabulaire entre autre.Toutefois l'imagination de l'auteur perce ici et là.
Nous suivons donc les aventures, de Syffe à travers son récit, avec beaucoup d'introspection bien plus que d'action. Ce tome traite de son enfance, enfance troublée ce qui le fera mûrir bien vite. Dans l'ombre se profile une mission, des êtres surnaturels et des projets pour le jeune garçon lié à son histoire, je présume, que l'auteur ne fait qu'effleurer pour titiller notre intérêt.
Nous vivons donc son histoire avec ses yeux, ressentons ses peurs, sa colère suivons son apprentissage avec le guerrier-var, percevons l'attachement des adultes pour cet enfant.
Dans l'ensemble la lecture fut plaisante, et l'auteur a su me faire ressentir de l'empathie pour les personnages d' Ulrich, Hesse et bien évidemment de notre protagoniste principal. L'issue de ce tome m'a un peu surprise par certains aspects. Au terme de cette histoire j'ai l'envie de connaître la suite, malgré les bémols que j'ai mis en avant.
Je remercie Masse Critique Privilège, ainsi que les Editions Au diable Vauvert, pour m'avoir donnée l'opportunité de lire ce roman.
A suivre.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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"L'enfant de poussière" de Patrik.K Dewdney chez au diable vauvert.

Je ne lis pas de roman de Fantasy hormis en BD du coup il m'est difficile de comparer avec d'autres oeuvres pour dire si ce bouquin rempli tous les critères de ladite Fantasy. En revanche ce que je peux dire après avoir refermé le roman c'est qu'il remplit les critères du putain de bon bouquin avec mention plaisir de lecture assuré.

Point de dragon ou de magicien à la longue barbe blanche pour le moment, oui pour le moment car ce livre n'est que le premier volume d'une saga qui s'annonce dantesque.

Roman qui se déroule à une période qu'on pourrait qualifier de moyenâgeuse même si elle est totalement imaginaire, on suit les aventures de Syffe jeunes orphelins de 8 ans.

On peut aussi parler de roman initiatique et ce qu'on peut dire c'est que ce premier volume met en appétit.Même si les lieux, les personnages sont nombreux, on suit parfaitement l'histoire qui tient la route avec son lot de rebondissement, les personnages sont des plus crédibles et attachants et l'ambiance est juste impeccable. le lecteur sourit, pleure, souffre avec les 2 pieds dans la boue et claque des dents dans la forêt glaciale.

Je connaissais l'auteur pour ses romans noirs, à l'écriture puissante et pleine de poésie. Ici, l'écriture est toujours aussi belle mais il l'a rendu plus accessible pour toucher un plus grand nombre et c'est réussi.

L'univers qu'il met en place semble être le fruit d'un travail colossal (6 tomes prévus), et le pire dans tout ça c'est qu'il semble savoir parfaitement où il va, et nous aussi du coup car on a envie de voir grandir Syffe.

Pari réussis, même si la Fantasy n'est pas ma came c'est une très belle découverte que je conseille vivement à tous les amoureux de littératures.

A noté également la très belle mis en page et le très beau travail d'illustration ce qui en fait en plus un bel objet.
Bravo et merci pour le voyage.
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