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sur 315 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suite à une opération Masse critique de Babelio, J'avais découvert il y a quelques temps ( il y a à peine deux mois, pour être plus précise ), le très bon « Enfant de poussière » de Patrick K. Dewdney. J'avais beaucoup apprécié cette lecture, séduite à la fois par l'histoire et par la qualité de l'écriture de l'auteur, et je m'étais promis de le suivre de près, histoire de pouvoir continuer à découvrir la suite des aventures de Syffe . Je ne pensais pas tenir ma parole aussi vite, mais quand je suis passé chez mon libraire, la semaine dernière, mon oeil acéré a tout de suite repéré « La peste et la vigne » dans le coin littératures imaginaires.
Difficile d'ailleurs de le rater, ce livre, tant la couverture ressemble au premier tome. Même si les nuances tirent plus vers les gris bleu, on a de nouveau ces silhouettes d'arbres qui se détachent et qui frappent l'imagination du lecteur.
Comme en plus je suis en congés, il a été facile pour moi de me plonger avec délectation-il faut bien le dire – dans la suite des aventures de Syffe. Apres tout, on le laissait en fort mauvais posture à la fin du premier tome, puisque prisonnier des Carmides, il allait être envoyé aux mines.
On va le retrouver dans les sinistres mines d' Iphos dans des conditions plus que misérables et précaires. Il va réussir à en sortir au bout de quelques années, marqué par son séjour et les conditions de vie de cet endroit où la vie humaine n'a aucune signification ni aucune valeur.
Il n'a plus qu'un but dans sa vie : retrouver son amour d'enfance, Brindille. Pour cela, il va devoir affronter bien des épreuves à l'issue d'un périple qui va se révéler bien difficile.
L'épique traversée des montagnes qui suit son évasion m'a beaucoup plu, ainsi que sa rencontre avec le mystérieux peuple des Arces.
Évidemment, j'ai retrouvé avec plaisir le style très soutenu de l'auteur, qui lui permet de créer un monde vraiment particulier.

Challenge Pavés 2018
Challenge ABC 2018/2019
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« Une terrible sensation d'impuissance se nicha dans mes tripes, pire encore que celle qui m'avait accompagné tout au long de la matinée. Je me mis à songer soudain au roi des Ormes, et à la facilité avec laquelle il m'avait assuré que je pouvais changer de camp. »

Au début de ce second volume, Syffe est esclave dans des mines, destiné à une mort prochaine. Cinq ans se sont écoulés depuis sa capture et il est devenu un jeune homme. Une épidémie de peste l'épargnera, lui seul parmi de nombreux autres prisonniers ou gardes. Il s'enfuira par les montagnes et devra résister à la tentation de rester avec le peuple où il s'est fait une place.

Il n'a pas renoncé à retrouver Brindille, qu'un pèlerin étrange avait dit emmener loin du champ de bataille où Syffe avait été capturé. Il retrouvera la région de son enfance, où la guerre n'a pas cessé. Il fera partie d'une troupe de mercenaires recrutée pour éliminer les Feuillus, un peuple étrange et sans pitié mais duquel il se sent pourtant proche : il a parfois, depuis toujours, des sortes de rêves très troublants peut-être suscités par leur Déesse…

La citation ci-dessus est extraite du chapitre où, après une longue guerre d'usure dans des forêts, il va devoir prendre la décision ultime : trahir les mercenaires avec qui il a combattu les indigènes ou bien leur rester fidèle et mourir. le Pérégrin est revenu le voir et s'est présenté comme le roi des Ormes, un des chefs des Feuillus, mais Syffe n'était alors pas prêt à les rejoindre.

Le style de Patrick K. Dewdney est particulièrement riche et original. Son univers est bien souvent noir et même désespéré. En vérité, cette noirceur constante m'a épuisé. Je n'étais pas certain de lire ce second tome, tant le premier m'avait fait la même impression.

J'ai trouvé la seconde partie du roman assez étouffante, avec cette longue guerre d'usure dans des paysages hostiles où le danger peut se manifester à tout moment, apportant son lot de morts, toutes horribles.

Pour le troisième tome, dont la date de publication est encore inconnue au moment où j'écris ces lignes, je ne sais pas encore ce que je ferai, tant je suis partagé entre attraction et répulsion. Mais le talent de cet écrivain est incontestable et pourrait bien l'emporter dans la balance…
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Après un passage par le roman noir et la poésie, Patrick Dewdney faisait en mai dernier une entrée fracassante dans le domaine des littératures de l'imaginaire avec le premier tome de son « Cycle de Syffe » : « L'enfant de poussière ». Récompensé depuis par plusieurs prix (Julia Verlanger, 25e Heure du livre du Mans...), le roman a d'ores et déjà conquis un vaste lectorat qui n'aura évidemment pas manqué de se jeter sur le deuxième volume paru en octobre dernier (un délais d'attente extrêmement rapide mais qui devrait être amené à s'allonger pour les tomes à venir). [Attention : Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire « L'enfant de poussière », je vous conseille de passer le paragraphe qui va suivre au risque de vous gâcher la surprise de certaines révélations.] On retrouve donc Syffe quelques années après l'avoir quitté à la fin du premier tome, et le moins que l'on puisse dire, c'est que sa situation ne s'est pas améliorée. Réduit en esclavage depuis des années dans les mines d'Iphos, notre petit vagabond a bien grandi et a enduré des épreuves tellement terribles que le narrateur ne s'y attarde que très brièvement, manifestement toujours bouleversé par les sévices subis au cours de cette période. Un événement totalement inattendu va toutefois permettre à notre héros d'enfin briser ses chaînes et de reprendre la route pour de nouvelles aventures. Son but ? Retrouver Brindille, la jeune orpheline avec laquelle il a grandi et qui, aux dernières nouvelles, devraient se trouver en terre ketoï où la guerre fait rage depuis des années et semble être en passe de prendre une nouvelle tournure.

On retrouve le même procédé narratif que dans le précédent volume : Syffe assume toujours seul la narration des années après les faits, et ses aventures sont une fois encore découpée en quatre parties bien distinctes. de même, chacune d'entre elles sont à nouveau entrecoupées de cartes qui nous permettent de nous familiariser avec la topographie de la région (signées Fanny Etienne-Artur), ainsi que d'extraits de chroniques ou d'actes officiels relatant des événements bien antérieurs à l'histoire. le rythme adopté est également globalement le même que celui du premier tome, le parcours de Syffe alternant entre phases plus ou moins longues d'adaptation à un nouveau milieu, systématiquement suivies de ruptures qui viennent totalement bouleverser la nouvelle vie de notre héros. Difficile de parler de l'intrigue sans trop en dévoiler sur ce second tome, aussi ne m'attarderais-je pas trop longtemps sur le sujet. Sachez toutefois que le monde dans lequel vit Syffe continue au fil des chapitres à s'élargir toujours un peu plus, ouvrant de nouvelles frontières, dévoilant des territoires inconnus et révélant de nouvelles opportunités. Après Corne-Brume, la forêt de Vaux et le siège d'Aigue-Passe, le lecteur découvre avec enthousiasme d'autres lieux et d'autres cultures, parmi lesquels il convient (entre autre) de mentionner les impressionnantes cités des Arces, peuple de guerriers vivant reclus dans leurs montagnes, ou encore les Ronces, forêt abritant le peuple ketoï à l'assaut de laquelle des milliers de mercenaires ont décidé de se lancer, à leurs risques et périls.

Le récit reste dans l'ensemble aussi immersif que dans le premier tome, même si le roman souffre à certains endroits d'une petite baisse de régime. Sa conclusion, notamment, est totalement inattendue et je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à ce que l'histoire de notre héros prenne une telle tournure. Curieusement, c'est lorsque la magie et le surnaturel se sont mis à occuper une place de plus en plus prépondérante dans le récit que j'ai eu le plus de mal à ne pas décrocher. Outre le fait que l'histoire était suffisamment dense et intéressante en elle-même sans ces éléments, l'irruption du fantastique dans la vie de notre héros est amenée de manière assez brutale et sans guère d'explications. Cette remarque vaut cela dit essentiellement pour la toute fin du roman qui, si elle m'a quelque peu perturbée, ne gâche en rien l'intérêt que l'on continue de porter au protagoniste ou à l'univers mis en scène par l'auteur. Syffe se révèle toujours aussi attachant (quand bien même il a bien grandi depuis le premier tome), et Patrick Dewdney n'a encore une fois pas son pareil pour créer toute une galerie de personnages secondaires particulièrement marquants et très hétéroclites. C'est dans les rangs des compagnies de mercenaires un temps fréquentées par notre héros que l'on trouve les portraits les plus saisissants, qu'il s'agisse de charismatiques chefs de guerre ou de compagnons d'armes tour à tour totalement givrés, dignes de confiance ou à la moralité douteuse. Les scènes de combat sont une fois encore extrêmement bien dépeintes, et on retrouve le même souci de réalisme et le même soin apporté aux détails dans la description de toute l'organisation nécessaire pour mener à bien une opération militaire de ce type (ravitaillement, rôle des éclaireurs, tactiques de guérilla…).

On retrouve avec grand plaisir Syffe pour de nouvelles aventures qui se révèlent encore plus mouvementées que celles dépeintes dans le premier volume. L'univers continue pour sa part de se dévoiler petit à petit, et chaque nouveau recoin exploré témoigne d'une richesse et d'une complexité plus que prometteuses. En dépit d'une conclusion un peu bancale, le roman dispose une fois encore de sacrés atouts qui ne manqueront pas de vous rendre accros à la série et à son protagoniste. Il ne reste désormais plus qu'à patienter en attendant le troisième volume.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Syffe a grandi. Il est à présent un jeune homme. Mais Syffe est l'ombre de lui-même. En sursis. Fait prisonnier dans les dernières pages de L'Enfant de poussière, premier volume du Cycle de Syffe, il est devenu une loque humaine, un corps sans volonté propre. À peine celle de se battre pour survivre. Enfermé dans une mine sous la garde de geôliers sans aucune pitié, il ne parvient plus à trouver un motif suffisant pour résister aux conditions inhumaines de détention. Heureusement, un évènement tragique va survenir et lui permettre de retrouver un sens à son existence : aller à la recherche de Brindille.

Mais avant de retrouver cette volonté, du temps va s'écouler. Et Patrick K. Dewdney va bien nous le faire ressentir. Ainsi que la solitude de Syffe, pendant tout le roman mais, surtout, dans sa première moitié. Et cela a fini par me paraître bien long. J'avais apprécié, dans le premier roman (L'Enfant de poussière), que l'auteur prenne son temps et décrive les paysages, en lien avec les sentiments des personnages. Mais entre le moment où Syffe est esclave et son passage dans les montagnes (petit spoil, mais sans gravité), j'ai trouvé le temps long. le rythme était trop lent pour moi. Je me suis accroché et cela m'a été profitable, car la suite a connu une nette accélération et des révélations fort bienvenues. Mais ce début m'a considérablement échaudé.
Pourtant, il ne manque pas de qualités. L'écriture est toujours aussi belle et particulière, avec des images surprenantes, tout comme certaines tournures de phrases. Elle permet de pleinement s'imprégner de cette nature si présente dans les textes de Patrick K. Dewdney. Cet auteur a le don pour trouver quelle touche mettre en avant pour faire naître une atmosphère. Une image, un son, une odeur, voire un goût, et l'on est plongé dans le lieu, on se retrouve accroupi dans la forêt avec Syffe, on ressent la violence du froid dans les montagnes enneigées et sombres, on respire la peur des combattants. Et heureusement, donc, que l'écriture de Patrick K. Dewdney possède cette force, car je crois que j'aurais, sans cela, laissé le roman de côté pour un moment.

Et cela aurait été dommage, tant la suite m'a ramené dans l'histoire. Car une fois Syffe de retour, vraiment, quand il finit par vaincre tous les obstacles qui se dressent sur sa route (je reste dans le vague pour ne rien dévoiler, ou presque), quand il peut suivre la piste de Brindille, le récit m'a convaincu à nouveau. Même si un changement de ton est apparu. En effet, la magie, les créatures surhumaines (ou inhumaines), si elles n'étaient pas absentes du premier récit, avec le démon déïsi, par exemple, n'étaient là qu'en filigrane, à la marge. L'histoire, en elle-même, était extrêmement réaliste, ancrée dans un monde différent du nôtre, mais cohérent selon nos règles. Cependant, dans la deuxième partie de la peste et la vigne, on tombe plus franchement dans la fantasy. Et, même si cela n'était pas obligatoire pour moi, c'est bien tombé, car cela a donné un nouveau souffle au récit. Encore une fois, je préfère ne pas trop en dire, mais je signale tout de même que la fin a été une surprise pour moi et que j'ai retrouvé dans ces pages l'envie de poursuivre la lecture du cycle.

Et cela tombe bien, puisque le troisième volume est justement paru le 9 septembre. Et c'est peu dire qu'il est attendu. Par moi, entre autres. Car, une fois de plus, le roman s'achève sur un gros point d'interrogation et un Syffe en piteux état. Patrick K. Dewdney, comme je le disais à propos de L'enfant de poussière, maltraite énormément son personnage. À se demander comment il trouve la force de se relever à chaque fois. Non, on ne se le demande pas, car l'auteur nous le raconte, à chaque fois. Il expose (et de façon réaliste et réussie) les leviers qui ont permis à Syffe de redresser la tête et de continuer à vivre. Pour notre plus grand plaisir. Car, bien que j'ai moins apprécié la lecture de la peste et la vigne que du précédent, les qualités que j'ai évoquées plus haut (et la beauté de la couverture signée, comme les illustrations intérieures, Fanny Etienne-Artur) suffisent amplement à me convaincre qu'il m'est nécessaire de lire rapidement Les chiens et la charrue.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Et voilà la dernière page du tome 2 du cycle de Syffe est tournée.

Syffe, pauvre diable, dans le tome 1, il n'avait pas eu beaucoup de change... Mais alors dans le tome 2, comment dire, il tombe de Charybde en Scylla.

A la fin du tome 1 (je suppose que vous l'avez fini, ce tome 1, car sinon, il vaut mieux arrêter votre lecture, ici, notre héros est prisonnier des carmides. Cela durera des lunes et des lunes (une centaine de pages). Puis vient la peste, qui paradoxalement va permettre à Syffe de s'échapper (une autre centaine de pages). Il va trouver refuge dans les montagnes où il sera retenu prisonnier par les Arces (une centaine de pages) avant de repartir en quête de son amie Brindille (100 pages). Pour financer cette quête, il devient mercenaire (100 pages). Protéger, pour une bonne raison, il peut échapper à la mort (100 pages). Mais cette bonne étoile, il va lui falloir une centaine de pages pour la gâcher.

Et me voilà donc 700 pages plus loin, en me demandant, si je dois ou non commander le tome 3...


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J'ai lu le premier tome il y a environ 2 ans. J'avais le souvenir d'une bonne lecture, très dense, un univers complexe et détaillé, avec quelques longueurs. C'est courant pour moi de lire les tomes d'une série avec beaucoup de délai entre chaque. En général, les détails reviennent au fur et à mesure de la lecture. Dans ce genre de cycle très chargé, c'est un défi plus difficile, il est vrai, mais ma deuxième rencontre avec Syffe fut égale à la première : 600 pages d'une écriture maîtrisée et d'aventures qui se succèdent, avec parfois quelques longueurs qui étirent les chapitres.
Siffle nous raconte sa sortie de l'enfance. Il traverse les terres, les peuples et les conflits. Il est prêt à tout pour retrouver Brindille. Mais il ne sait pas où va le mener sa quête. Les rencontres qu'il va faire tout au long de son chemin, les écueils qu'il va essuyer vont forger la caractère de ce personnage au destin exceptionnel.
Malgré le rythme lent qui ne me correspond pas tellement en ce moment, la fin me laisse sur ma faim et j'attends donc le tome 3 pour éclaircir certains points.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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« Cependant, la lenteur du déroulement de l'intrigue, le manque d'évènements et d'actions n'ont pas su maintenir en éveil ma curiosité. Je pense que l'aventure de Syffe s'arrêtera là pour moi. » Voilà ce que j'écrivais lors de la découvert du tome 1 du « Cycle de Syffe ».
Comme on dit, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Donc si j'écris ces quelques lignes c'est que j'ai changé d'avis.
Quoique !…

Dans cet opus, Syffe nous fait vivre quatre étapes de sa folle vie de héros solitaire. Quand nous l'avions quitté, il avait été fait prisonnier.
1. On le retrouve esclave dans les mines de fer où il ne pense qu'à une chose : retrouver Brindille. Au bout de cinq années de souffrances, la peste ravage le pays et sain et sauf, il réussit à s'évader par les montagnes.
2. A son insu, il profane un sanctuaire et il est à nouveau prisonnier des Arces, habitants de la montagne. Contre toute attente, il est libéré et poursuit sa quête.
3. Il s'engage comme soudard et entre dans la guerre contre les Feuillus et les Ketoï. Durant le conflit, ses rêves le reprennent et il retrouve le Peregrin qui le convainc de le suivre car Brindille est avec lui.
4. Syffe retrouve Brindille. Mais…

Pourquoi ai-je repris la lecture du Cycle ? Tout simplement parce que le personnage de Syffe ne quittait pas mon esprit. Chaque fois que je terminais un livre, je pensais à ce héros.
Cette fois, je me suis vraiment attaché à lui et comme lui, je veux savoir qui il est vraiment. La fuite dans la montagne est d'un rendu saisissant. On ressent le froid, la douleur et la peur de se perdre.
La période de transition chez les Arces, me paraît un peu superflue et les artifices de la Fantasy aurait pu éviter certaines longueurs et ramener ainsi Syffe plus rapidement chez les siens.
La période de la guerre me semblait ne jamais finir même si les affres de celle-ci sont bien décrites (je retrouvais les lenteurs du tome 1). le roman reprend vraiment de l'intérêt à partir de la réapparition de Trascar le Roi des Ormes.
La Fantasy reprend des couleurs dans la quatrième partie.
La fin est surprenante et nous donne envie de continuer.

Si vous êtes comme moi, un peu dubitatif, laissez votre curiosité vous emmener vers la suite des pérégrinations de Syffe.
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La suite des aventures du jeune Syffe, que l'on reprend juste après les événements du premier tome. Des mines d'Iphos au plateau des Ronces, d'esclave à mercenaire le récit que nous narre Patrick Dewdney est passionnant.
Une écriture ciselée et un vrai talent pour l'immersion en terres imaginaires. Alors que d'habitude je déteste les récits trop descriptifs, je me suis laissé porté ici par le rythme, la précision et la justesse du verbe de l'auteur. C'est certes parfois un peu lent, quasi hypnotique, mais quand on se laisse porter, on a toujours l'impression d'y être, les images s'imposent, nous englobent et le ressenti est fort.
L'histoire, narrée à la première personne et centrée exclusivement sur le personnage principal, donc forcément très introspective, est captivante de bout en bout. Alors oui, il y a quelques longueurs, mais rien d'insurmontable.
Le développement de l'univers est particulièrement intéressant (encore plus parce que je suis un fan du world building :D ), les petits éclairages dans les recoins, les diverses mythologies, coutumes, manières de vivre et philosophies donnent une profondeur au décors dans lequel évolue Syffe.
Au final un joli coup de coeur qui vient confirmer tout l'intérêt que je vais porter sur cette saga. de plus la fin est tellement frustrante et surprenante que je ne peux dire que : vivement le tome 3 !
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Salut les Babelionautes
A la Fin du tome 1, Patrick K. Dewdney faisait un mauvais sort a Syffe, prisonnier des Carmides il allait être envoyé aux mines d' Iphos ou il subira des conditions précaires, toujours la faim au ventre et subissant les mauvais traitement de gardes chiourme.
Ce deuxième tome est agrémenté de Cartes signées Fanny Etienne-Artur, que j'ai eu le plaisir de rencontrer lors des Imaginales.
Après bien des péripéties Il va encore une fois devoir choisir le chemin qu'il veut emprunter et pas celui que l'on voudrait qu'i prenne.
La Fin de ce tome deux, le laisse encore une fois, dans une situation précaire.
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La lecture du deuxième tome s'est joliment croisée avec une belle rencontre aux utopiales. Un sacré personnage pour une sacrée série. J'avais expliqué toute mon admiration lors de la critique du premier tome. le second est dans la même veine mais, pour ne rien vous cacher, il prend un peu plus son temps comme si l'auteur voit voulu bien nous expliquer sa vision, ses valeurs et installer une ambiance très particulière. On se retrouve dans une atmosphère faisant l'apologie de la nature et de la spiritualité. Ce n'est dailleurs pas par hasard que l'auteur avait cité Stéphanie Plateau dans une interview. il y a une vrai similitude même si Stéphanie Plateau va encore plus loin dans les aspects oniriques et fantastiques.
Ce que j'aprécie chez Patrick Dewdney, c'est l'équilibre qu'il parvient à trouver entre les themes précédemment cités et les descriptions de la vie médiévale la plus naturelle et réaliste. Ce savant mélange qui donne cette particularité à ses livres. Même si, je l'avoue, je ne serai pas contre un rythme un peu plus enlevé....

PS: Mon passage aux Utopiales m'aura aussi permis de récupérer la carte de la péninsule, ce qui est pas inutile pour mieux comprendre le voyage et les enjeux...
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