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Citations sur Des trottoirs et des fleurs (5)

Au lycée, Léopold se maintenait dans une douteuse moyenne, faisait d'énormes fautes d'orthographe qu'il semblait s'amuser à inventer, ignorait tout encouragement à un travail assidu, se contentant d'échapper de justesse aux punitions.
Bref, on ne savait par quel bout le prendre, car il se montrait infiniment aimable avec l'idée bien arrêtée d'agir à sa guise, c'est-à-dire de faire n'importe quoi sauf ce qui lui était demandé. En classe de dessin, il usait de ses dons pour bâcler sa tâche et aider ses voisins.
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Alors, selon ses dires, tout devenait musique, un arbre, un tas de cailloux, les prairies de la plaine, surtout les couchers de soleil.
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A cause du chant de l'écluse, je ne pouvais pas résister. Le monde n'était plus le monde, alors il fallait bien arroser ça.
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Si peu de temps qu'on se trouve à ne rien faire, le monde change et devient intéressant. C'était d'abord la chaleur qui semblait plus profonde. L'étendue entre terre et ciel prenait toute son ampleur jusqu'aux horizons qui semblaient reculer. Et cela devenait d'autant plus étonnant de voir les dessins minutieux de cette ombelle portant des fleurs infimes, et de ces tiges velues d'épervières. Dans une prairie sèche, la végétation privée d'eau doit s'abreuver à des sources imaginaires [...] Les racines forment des réseaux divisés à l'infini, et la plus mince corolle calcule avec une ingénieuse économie ce qu'il faut dépenser pour aviver ses couleurs et fournir de miel les abeilles perdues dans l'azur.

[André DHÔTEL, "Des trottoirs et des fleurs", Gallimard, 1981] (extrait choisi par le site "Esprits Nomades. Notes de passage, notes de partage" : LITTERATURE -- article "André Dhôtel. L’écrivain où l’on revient toujours")
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Tout, ce soir-là, était intensément lumineux et parfaitement désespéré.

[André DHOTEL, "Des trottoirs et des fleurs", Gallimard, 1981](extrait choisi par Aude Préta-de-Beaufort en son article "La religion d'André Dhôtel" de l'ouvrage collectif "Lire Dhôtel", pages 143-158, sous la direction de Christine Dupouy, Presses Universitaires de Lyon, 2003, 190 p.)
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