AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,33

sur 3332 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Critiques dithyrambiques , le bouquin de Luca di Fulvio me laisse sur ma faim. Un énorme pavé (en poche + de 900 pages) d'une saga qui s'annonçait passionnante et qui m'a laissé de marbre. Di Fulvio en fait des tonnes, bons sentiments, histoire d'amour fleur bleue (Monsieur Harlequin sort de ce corps), je n'ai pas réussi à être en empathie avec Christmas et Ruth, lui petit de gars de la rue débrouillard, elle jeune fille riche frappée par un drame terrifiant. Tout cela traine en longueur, tout cela est répétitif et si la lecture est facile, tout cela est finalement prévisible.
Commenter  J’apprécie          6812
J'avais beaucoup d'attentes envers ce roman... et contrairement à plusieurs, j'ai été déçue. Les personnages sont manichéens, sans nuance, très bons ou très méchants, la violence sexuelle est omniprésente, inutile, [la partie où on décrit Bill en star de la porno hard core !!!]

La fin est lourdement prévisible. J'avais lu Les enfants de Venise en premier, peut-être que ce n'était pas le bon ordre parce que les histoires se ressemblent, héros baratineur et attachant, histoire d'amour impossible..., Ce que j'ai aimé le plus : le contexte historique est très bien décrit et intéressant (tout comme Les enfants de Venise) mais ! pas un roman qui m'a happée ni même émue pour ma part. Je l'ai lu jusqu'à la fin en espérant le coup de coeur... en vain
Commenter  J’apprécie          192
Certains romans se lisent par plaisir, d'autres par curiosité, d'autres par obligation.
Et puis, il y a les autres. Ceux que l'on entame avec une sincérité totale et que l'on voudrait tant aimer, mais auxquels on finit par se heurter dans une désarmante incompréhension, ceux que l'on se force à achever sans trop savoir pourquoi, ceux dont l'on tourne la dernière page avec un sentiment de bonne conscience professionnelle, mais aussi un certain relent de lassitude.

(Vous le sentez, mon ton dramatique ?)

Le Gang des Rêves est un roman dont je n'avais entendu que du bien, au point même que je me demandais bien s'il existait quelques voix discordantes. Après plusieurs mois à le voir immuablement trôner au centre des étalages de ma librairie, je me suis enfin résolue à mettre la main dessus.

Et...
Je n'aurais peut-être pas dû.

Chaque roman a un public, c'est ainsi, et même si l'on arrive souvent avec les années à déterminer avec de plus en plus d'acuité si l'on fait partie de celui qu'un certain ouvrage vise, il arrive que l'on se trompe. Ce fut mon cas avec le Gang des Rêves. Je suis tout simplement passée à côté, j'ai enchaîné les pages sans plus y croire dès le tiers ou la moitié du roman, je suis demeurée hermétique aux personnages, perplexe face à leurs émotions, de marbre face à leurs joies et détresses.

L'histoire en elle-même démarre fort avec une première trentaine ou quarantaine de pages prometteuse, mais très vite, elle se perd en péripéties de plus en plus improbables, le long d'un récit curieusement partagé entre des horreurs indescriptibles et de grandes professions de bons sentiments un peu caricaturaux. le roman divertit, certes, mais ses retournements paraissent de moins en moins probables, de même que ses multiples coïncidences et autres recoupements.

Les personnages en eux-mêmes sont des types dont l'introspection demeure limitée à ce que la narration à la troisième personne formule explicitement. Leurs personnalités n'apparaissent presque que comme des listes à tirets (- belle - pauvre - méritante - aime son fils pour Cetta par exemple), leur sort laisse finalement assez indifférent, tant ils semblent enchaîner les catastrophes et les épreuves avec une résistance hors-normes. le problème du récit est qu'il n'offre que des idéaux abstraits (la résilience, l'amour plus fort que tout, le rêve), et, il faut le dire, un peu creux, face à des épreuves irréalistes face auxquelles n'importe quel individu lambda aurait vite fait de céder. Tout roman n'a certes pas forcément but à être réaliste, mais dans la mesure où l'auteur tient ici à implanter son histoire dans un contexte historique très précis, et à donner audit contexte force crédibilité et détails, le tout paraît curieusement déséquilibré. On a l'impression de faire face à un New York des années 1920 de pacotille, remastérisé à la sauce drame romanesque, et qui ne conserve en réalité que peu d'intérêt dans la mesure où aucun enjeu n'est solide, aucune difficulté ne pose de réel problème, aucun obstacle ne rechigne à s'effondrer. C'est du divertissement, bien sûr, pas un essai historique, mais on pourrait à mon sens attendre plus de la part d'un roman qui se veut d'une telle ambition.

La plume de l'auteur en elle-même, assez impersonnelle, ne facilite rien, si ce n'est la lecture qui se déroule de façon automatique. Quelques jours après avoir refermé l'ouvrage, certains prénoms m'échappent déjà, et les subtilités de l'intrigue auront sans doute vite fait de s'évanouir de mon esprit. Loin de moi la volonté de dénigrer cette lecture, qui offrira sans doute divertissement et évasion à d'autres que moi, mais force est d'admettre qu'en mon cas précis, j'ai été loin d'y trouver mon compte.
Lien : https://mademoisellebouquine..
Commenter  J’apprécie          142
Quand je voyais les retours extrêmement positifs de ce roman, je me disais que je passais à côté de quelque chose de magnifique si je ne le lisais pas ….

J'avoue que je suis très loin de cet engouement…. Une fresque littéraire sur l'immigration américaine, l'histoire de toute une vie passée à se faire sa place et à vivre ou survivre dans cette Amérique des années 20….

Mais j'avoue être restée assez hermétique à l'histoire … Ce que j'ai appréciée, c'est l'arrivée de Cetta à Ellis Island. Ayant visité le musée de l'immigration, j'ai pu y retrouver des tas de détails et j'ai beaucoup apprécié ce réalisme décrit. Mais pour le reste ….
Commenter  J’apprécie          110
Aïe aïe aïe, je suis totalement passée à côté de ce roman ! J'ai cependant tenu à le lire jusqu'au bout pour ne pas regretter.

Les personnages sont bien ficelés, mais les situations m'ont paru franchement improbables et l'émotion, finalement, n'est jamais venue. Cependant, j'ai beaucoup aimé le personnage de Cetta, la mère de Christmas.

Di Fulvio a un style précis, il décrit beaucoup et bien et restitue bien la gouaille qui régnait dans les classes populaires de l'époque.
Lien : https://lesmotsdemahault.wor..
Commenter  J’apprécie          80
Suis-je la seule à ne pas avoir été séduite par ce roman.

Je l'ai trouvé trop cliché, rempli de longueurs qui fait qu on tourne en rond avec des personnages fades et sans intérêt (surtout certains que je nomerai pas pour pas spoiler).
Des scènes de viols et de violence à profusion ce qui m ont fortement dérangée.

Il m'aura fallut 55 jours pour le lire, je pense que ça résume bien ce que j ai ressenti tout au long de ma lecture.

Pourquoi ne pas l'avoir abandonné me direz-vous...bonne question...car j ai toujours difficile de faire ça, car j'ai toujours peur de finalement passer à côté de quelque chose d incroyable.

Je retenterai sûrement un roman de l'auteur car sa plume est immersive. En espérant que l'histoire me plaira contrairement à celui-ci.

Et comme à chaque fois que je fais une chronique sur un roman qui ne m a pas plu, je vous invite à vous faire votre propre opinion. de plus, les copines de lectures l'ont toutes aimé.
Commenter  J’apprécie          71
C'est un roman que je me suis forcée à lire en voyant les avis dithyrambiques et que je me suis tout autant forcée à finir, cherchant à chaque instant à être touchée par la grâce. Mais le miracle n'est jamais arrivé et je suis restée jusqu'au bout indifférente au devenir de Christmas et de ses Diamond dogs. Scènes de violence et de sexe mises à part, ça aurait pu faire un très bon roman jeunesse par contre.
Commenter  J’apprécie          73
LE GANG DES RÊVES de Luca di Fulvio

Une jeune Italienne se fait violer, tombe enceinte, prend un bateau pour New York avec son bébé, se fait violer durant la traversée, arrive à New York où elle doit se prostituer pour subvenir à ses besoins et à ceux de son enfant.

Quant aux hommes, Cetta n'y pensait jamais. Elle les accueillait sans peine. C'était juste quelque chose qu'il fallait faire. p80

Impossible d'adhérer à cette histoire avec des personnages qui semblent n'avoir aucune vie intérieure.
Commenter  J’apprécie          50
l'intrigue est à mon goût développée trop lentement. On arrive au milieu du livre et l'ambition du héro est entre autre de devenir une vedette de la radio pour retrouver son amoureuse qu'il a perdu de vue ça fait déjà 200 pages. Il lui reste encore 400 pages pour la retrouver. ça manque de rythme.
Lien : https://chrisylitterature.jo..
Commenter  J’apprécie          50
J ai été déçue par le style et puis l histoire .. pourtant les premières pages du roman ont claqué fort dans ma tête lorsque la mère de Luminata a fait vivre à Cetta, sa fille, une double peine en croyant la protéger . Et puis la violence perdure dans le livre sans qu'elle ne se justifie avec des histoires d amour un peu à l'eau de rose puisque finalement rien ne justifie vraiment le lien entre Christmas et Ruth… mise à part le coup de foudre alors que Ruth venait d être agressée … bon, bof bof je dirais
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (6942) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
834 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}