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Quatrième épisode des aventures de Blacksad !
Difficile de dire quelque chose de nouveau, les dessins sont toujours aussi superbes et le contexte "roman noir américain" de rigueur. On ne présente plus Blacksad que nous commençons à bien connaitre désormais, ce qui permet de rentrer de plein pied dans l'histoire.
L'anthropomorphisme est toujours de mise bien sûr, et l'auteur nous propose toujours plus de variétés avec cette fois des chèvres et même un hippopotame.
Le scénario, même s'il reste minimaliste va se révéler plus inventif et se complexifier un peu, par contre, je continue à trouver le tout assez confus avec des sauts dans l'histoire qui sont assez étonnants.
Côté histoire, nous allons évoluer cette fois dans le monde de la musique et plus particulièrement des débuts du jazz, avec comme cadre, une ville qui pourrait être la Nouvelle Orléans. Une fois encore nous vivrons des allers et retours entre les bas fonds et la classe aisée, un aspect récurrent de la série.
Pour conclure, c'est toujours aussi bon et agréable à feuilleter, les planches sont toujours aussi belles.
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Une jolie panthère, sensuelle et au charme indéniable, se trémousse sur le devant de la scène. Weekly, la fouine, journaliste de profession, n'en rate pas une miette. de son côté, John Blacksad tire un peu la tronche. En effet, leur rendez-vous, Junior Harper a, semble-t-il, beaucoup de retard. Celui-ci devait les renseigner sur un certain Sebastian "Little Hand" Fletcher, un pianiste de talent, qui a disparu sans donner aucune nouvelle. Son producteur et protecteur, Faust Lachapelle, qui le considère comme son fils, a donc fait appel à Blacksad pour le retrouver. Héroïnomane, il a délaissé sa femme, alors enceinte. Très vite, les affaires se compliquent pour le détective et son acolyte. La drogue coupée, un détective évincé par Lachapelle, le fils de ce dernier qui le menace...

L'on plonge dans cette Nouvelle-Orléans des années 50 avec une nouvelle enquête où, cette fois, Blacksad se lance à la recherche d'un pianiste de génie. Celui-ci semble avoir délaissé femme et enfant et préféré le monde de la drogue. Bien des personnages vont se mettre au travers de la route de notre détective et chacun semble avoir des comptes à rendre. Flanqué de Weekly, il devra face aux nombreuses fausses pistes et aux zones d'ombre. L'auteur utilise cette fois de nombreux flashbacks, donnant une certaine dimension à ce scénario. La galerie de personnages, éclectique, est particulièrement réussie. Quelques dialogues ou attitudes comiques de Weekly allègent cet album à la fois noir et tragique.
Le dessin évolue, immanquablement. Et pour cause, 5 ans se sont passés entre ce tome et le précédent. Après des tons surannés, l'on est ici frappé par les couleurs vives et éclatantes, notamment lorsque Guarnido nous immerge dans ce carnaval si coloré et festif. Les visages sont expressifs et le trait tout aussi charmant.

Blacksad, L'Enfer, le silence... plongée en eaux troubles...
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Snifff... mon dernier Blacksad... Vivement que le cinquième tome sorte ! Je ne peux plus me passer de ce beau matou ténébreux !

Si la couverture m'a laissée un peu froide (je n'aime pas le bleu*), j'avoue que les couleurs utilisées à l'intérieur me l'ont vite faite oublier. On en prend plein les mirettes avec cette déclinaison de couleurs chaudes. D'ailleurs, si nous, nous en prenons plein les yeux, les personnages, eux, en prennent plein les dents ! Car John, comme à son habitude, ne s'en laisse pas compter et sa grosse patte s'abat plus d'une fois sur quelques malfrats (ou assimilés). Cette fois, il doit retrouver un jazzman, Sebastian « Little Hand » Fletcher. Et c'est en compagnie de Weekly qu'il mènera cette mission. On retrouve les bonnes vieilles habitudes de notre félin : les bars, les minettes, les bagarres... Ceci dit, je reste tout de même un peu sur ma faim avec cet album. le final arrive beaucoup trop vite à mon goût.

Même si cet opus est un peu en-dessous des précédents, il n'empêche que ce chat m'envoûtera toujours ! Bon, soyons patiente, le prochain tome est commencé il paraît...



* Et si vous regardez bien, toutes les affiches de films français nullissimes ont un fond bleu...
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Blacksad, tome 4. La Nouvelle Orléans, John et son désormais compère Weekly s'échinent à retrouver un jazzman mystérieusement évaporé, musicien hors pair mais aussi malheureusement toxico notoire. On croise un producteur de disque métastasé au passé trouble, un fils qui ne porte pas son paternel dans son coeur, un confrère de Blacksad qui ne s'embarrasse pas avec les codes du métier, la petite amie enceinte du disparu. John Blacksad, grand amateur de jazz pense résoudre l'affaire rapidement. C'est sans compter sur plusieurs gus à l'allure patibulaire.
Après la chasse aux sorcières dans le tome 3, cette invite à la Nouvelle Orléans à une nouvelle fois, fière allure. Comme d'hab. Juan Canalès excelle au scénario et aux dialogues, Guarnido nous flatte les rétines tant l'ambiance restituée est réussi. Avec Blacksad, bienvenue dans un palace de la BD, 5 étoiles.
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« Sartre affirme que l'enfer, c'est les autres. La phrase est brillante, mais je crois qu'elle reflète plus un état d'âme qu'une vérité universelle. Je veux bien admettre que les autres peuvent nous rendre la vie insupportable, mais ils peuvent aussi être nos compagnons de paradis. Pour moi, l'enfer c'est le néant. Un endroit sans mes amis, sans musique, sans paroles qui stimulent l'imagination. » Pour ce quatrième opus, Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido se proposent de nous dévoiler une autre facette de la Nouvelle Orléans en nous faisant découvrir le monde de la musique. Nous sommes dans les années 1950 et le jazz rencontre toujours un important succès aux États-Unis où s'élèvent de véritables génies. Sebastian « Little Hand », bouledogue issu des quartiers pauvres, est justement l'un de ces prodiges. Où du moins l'était-il jusqu'à ce qu'il ne parte en vrille et disparaisse mystérieusement, abandonnant derrière lui femme, enfant et maison de disque.

Avec ce quatrième album des aventures de notre chat investigateur favori, Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido nous livrent à nouveau une enquête bien ficelée et pleine de rebondissements. L'ouvrage nous permet aussi et surtout d'en apprendre davantage sur le climat qui régnait en Amérique dans les années 50. Après le Ku Klux Klan et le maccarthisme, c'est au tour de la misère dans laquelle en est réduit à vivre un certain nombre d'Américain qui est ici abordée, avec évidemment tous les problèmes que cela peut engendrer  : exploitation des plus démunis par des hommes sans scrupules, drogue, racisme... Comme dans les précédents opus c'est un véritable plaisir de croiser une toute nouvelle galerie de personnages plus atypiques les uns que les autres, de ce chien pianiste de génie à un hippopotame détective, en passant par un coq musicien... Blacksad est pour sa part un personnage toujours aussi attachant bien qu'encore très mystérieux et souvent mélancolique, même si le petit Weekly est heureusement là pour apporter une touche d'humour appréciable à l'ensemble.

« L'enfer, le silence » se révèle sans surprise aussi réussi que les trois précédents volumes des enquêtes de ce charismatique chat noir et de son acolyte dont je ne me lasse pas de lire les aventures. Les graphismes comme le scénario font encore une fois l'objet d'un travail très soigné, et c'est cela qui fait de « Blacksad » une série aussi réussie. Rendez-vous au cinquième album !
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Un tome 4 tout aussi réussi que les précédents.
Nous sommes à la Nouvelle Orléans, la capitale du jazz. Blacksad accompagné de son fidèle Weekly ont été embauché par Faust Lachapelle, le dirigeant d'une maison de disques, pour retrouver la trace d'un musicien talentueux Sebastian Fletcher.

Entre orchestre musical, cabaret et carnaval, cet album revêt de joyeuses couleurs mais ne vous y trompez pas. Sous les paillettes et la fiesta, c'est l'enfer, le silence.
J'aime bien ce titre et la phrase introductive de Black qui va avec :
" Sartre affirme que l'enfer, c'est les autres. [...] Pour moi, l'enfer, c'est le néant."
Le néant, le silence. Une sombre histoire qui ne profite qu'aux riches et à ceux qui ont le moyen de réduire les plus faibles au silence. Et pour tout oublier, pour s'échapper de secrets trop bien gardés, on se perd dans la drogue.

Décidément, cette BD a beaucoup de qualités. L'univers dans lequel nous plonge les auteurs est à chaque fois différent et tellement bien rendu qu'il en devient immersif.

Au prochain !
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Au terme de ce 4ème tome, je m'aperçois que ce que j'apprécie particulièrement ce sont les dessins et les couleurs qui sont pour moi un vrai enchantement.
Dans ce 4ème volume, la palette des couleurs s'est égayée, c'est un véritable festival et j'adore. et l'histoire ? ah oui, il y a une histoire mais elle est pour moi secondaire et n'arrive pas à me passionner. Il me semble que l'intrigue, est toujours alambiquée et puisque c'est une BD, il faut que le dénouement soit rapide, mais sans doute trop à mon goût. L'ensemble reste toutefois très agréable à regarder et à lire.
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Dans ce nouvel album de Blacksad, on retrouve avec plaisir l'élégant et mystérieux détective à la tête de chat.
Les dessins sont toujours aussi élégants et fouillés mais Juanjo Guarnido, cette fois, joue beaucoup sur les effets de couleurs en créant une atmosphère différente à chaque changement de scène, c'est éblouissant. Mon coup de coeur se porte sur une scène de repas par une belle journée ensoleillée sous les arbres, entre ombres et lumières, à l'image des répliques cinglantes qu'échangent Blacksad et l'un des protagonistes de cette sombre histoire.
Faust, un riche producteur atteint d'un cancer en phase terminale embauche le détective pour retrouver un musicien de jazz talentueux mais camé, Sébastian.
C'est un régal d'emboîter le pas du détective à la Nouvelle-Orléans dans les années 50, de pénétrer avec lui dans des clubs de jazz assez glauques, de déambuler dans les rues de la ville en pleine fête du Mardi gras. Pas d'ennui possible, il y a de multiples rebondissements et l'intrigue bouleversante dévoile les aspects les plus noirs de la société, avec brio et finesse.
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Un Blacksad qui hume bon la Nouvelle-Orleans, berceau du jazz incontesté.

Sans doute l'un de mes préférés avec le tout premier.
Où il y est question d'artiste maudit, de producteur véreux, de scandale médicamenteux et d'héritage douloureux.

Dessins au top.
Récit au top.
René la top, mais ceci est une autre histoire....

Plaisir incommensurable des mirettes et du cortex cérébral qui, associés, ne peuvent que déplorer la fugacité bluffante d'un tel exercice de style.
A noter la petite minute nécessaire, non pas de Mr Cyclopède, mais de l'ami Weekly de plus en plus présent aux côtés de notre détective de matou préféré.

A lire, relire, re-relire...
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Quel plaisir de retrouver John Blacksad, un de mes détectives préférés (après Holmes, bien entendu), dans une nouvelle enquête.

Moi qui le découvre seulement maintenant, je me régale à chaque fois que j'ouvre un album.

La Nouvelle-Orléans… Son carnaval, ses guérisseuses, ses légendes, le jazz…

Cette fois-ci, Blacksad, aidé de la fouine Weekly, enquête dans le milieu de la musique.

Sebastian "Little Hand" Fletcher, un pianiste de talent, qui a disparu et son producteur, Faust Lachapelle, a engagé notre chat noir afin d'enquêter sur cette disparition mystérieuse.

Les dessins et les couleurs sont toujours un régal pour les yeux, à la limite de l'orgasme visuel.

Le scénario semble conventionnel au départ mais comme d'habitude, il s'éloignera du classique pour entrer dans du plus sombre et faire sortir des secrets que chacun cache. Et personne n'a envie que ses secrets remontent à la surface !

Dans ce 4ème tome, les auteurs abordent la misère qui règne dans certains quartiers, obligeant les gens à vivre d'expédient, de mendicité,… Certains sombrent dans la drogue et les puissants n'hésitent jamais à exploiter la misère des uns pour assurer leur fortune.

Heureusement que Weekly vient apporter sa petite note d'humour dans ces pages bien sombres.

Mon léger bémol sera pour le final qui arrive un peu trop vite à mon goût… le récit est rempli de mystères, de non-dits, de rebondissements, d'action, de violence, de sombritude (néologisme offert) et puis bardaf, le final tombe brusquement et tout nous est expliqué un peu trop rapidement.

Mais ceci n'est que pinaillage comparé à l'excellence des dessins, des couleurs, des personnages, des dialogues et du scénario qui est tout de même en béton. Quelques pages de plus auraient permis de prendre un peu plus son temps dans la résolution finale.

Merde, il ne me reste plus qu'un seul album à découvrir…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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